1.1.2.
La création du
St Empire Romain Germanique

 1.2.
1806-1813
Confédération du Rhin

 2.
1848-1898
Les années Elisabeth

Pour ceux qui ont envie de comprendre cette folle aventure européenne qui va nous mener à Elisabeth et à la fin de l'Empire des Habsbourg, nous avons trourvé intéressant de proposer un trajet complet qui débute à la fin de l'Empire Romain. Bien sûr, cette première page, précédant la naissance du Saint Empire Romain Germanique, est succinte mais elle permet d'aborder le sujet dans son ensemble.

A) Clovis et la Dynastie Mérovingienne

Après la chute de l’Empire Romain d’Occident en 476, nous entrons dans une longue période de mille ans, à laquelle les historiens donnent le nom de «Moyen âge».

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Le Royaume des Francs sous Clovis

D'un territoire totalement éclaté, où le pouvoir est principalement local, petit à petit, une première «unification» va s'imposer et devenir ce que l'on appelle la Dynastie des Mérovingiens.Le roi mérovingien le plus connu est évidemment Clovis. Il a régné pendant 30 ans (481-511) au cours desquels le petit territoire de sa tribu, confiné sur les berges de l’Escaut, était devenu un grand royaume couvrant la presque totalité de l’ancienne Gaule. La grande problématique à cette époque est que dans la coutue franque, il n'y a pas une succession du royaume vers le fils le plus âgé. Non, on partage comme dans un héritage classique le royaume entre ses fils, ce qui a pour conséquence directe de morceler le pays. Clovis à quatre fils et son royaume est donc divisé en quatre.

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La division du Royaume de Clovis

Le royaume est partagé en quatre parts à peu près équivalentes: l'Austrasie, la Neustrie, le Royaume de Paris et le Royaume d'Orléans. La Dynastie mérovingienne ne connut plus que décadence avec ses derniers rois fainéants On voit apparaître un contraste frappant entre de fortes tendances à la dispersion et la force immanente d'une unité d'ordre supérieur: l'idée d'un royaume des Francs unifié restait ancrée dans les esprits.

Pendant que les rois fainéants, juchés sur leurs chars à bœufs, ne gardaient plus que les apparences de leur autorité, une lignée de riches propriétaires terriens, les Pippinides, ont progressivement concentré tous les pouvoirs entre leurs mains. La décadence de la Dynastie mérovingienne était en marche.

B) Charlemagne et la Dynastie Carolingienne

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Le Royaume des Francs sous Pépin le Bref

En 751, Pépin le Bref fit exiler le dernier roi mérovingien dans un monastère et se fit proclamer Roi des Francs avec la bénédiction de l’Eglise. Il devint ainsi le fondateur de la Dynastie carolingienne. A sa mort en 768, il laissait à ses 2 fils, Carloman et Charles, un royaume groupant les territoires actuels de la Belgique, de la France, d’une partie de la Suisse, de la Hollande méridionale et de l’Allemagne occidentale.

L’entente entre les 2 frères ne dura guère et risquait de mettre le territoire à feu et à sang. Mais la mort inopinée de Carloman le 4 décembre 771 vint arranger les choses et Charles s’empressa de prendre possession de l’ensemble du royaume laissé par Pépin le Bref. Il n’eut aucun scrupule à déshériter ses neveux en bas âge.

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Les conquêtes de Charlemagne

Il allait devenir le célèbre Charlemagne (de «Carolus Magnus» en latin). En 46 années de règne, Charlemagne n’effectua pas moins de 55 expéditions militaires. Elles eurent lieu en Germanie, en Italie et en Espagne. Au mois d’août de l’année 800, Charlemagne accompagné d’une fastueuse escorte se rend en Italie. Il est acclamé par une foule enthousiaste qui voit en lui le héros qui a supprimé la terreur des Lombards.

Arrivé à Rome le 24 novembre, il consacre un mois à régler le conflit qui oppose l’aristocratie au pape Léon III, sauvant ainsi l’autorité papale. Léon III voulut à la fois remercier Charlemagne et ramener en Occident la couronne impériale. Au cours de la nuit de Noël, Romains et Francs encombraient les 5 nefs de la basilique Saint-Pierre de Rome. Vêtu à la romaine d’une longue tunique et d’une chlamyde, Charlemagne alla s’agenouiller devant l’autel. Léon III lui posa une couronne d’or sur la tête en prononçant ces paroles: «Carolus Magnus, couronné de Dieu, grand et pacifique empereur des Romains, vie et victoire!». Et tandis que la foule entonnait les laudes, le pape se prosterna devant le César et baisa le bord de son vêtement. Charlemagne était devenu Empereur d'Occident.

Charlemagne s’est éteint le 28 janvier 814 à l’âge de 72 ans, au terme de 46 années de règne. Pas plus que le royaume de Clovis, l’empire de Charlemagne ne va résister longtemps à l’emprise du temps. Dans un premier temps, la succession de Charlemagne ne pouvait susciter de conflit puisqu'il ne lui restait qu’un seul fils, Louis 1er. Craignant que la problématique survienne lors de sa propre succession, Louis 1er a modifié les règles du jeu. On partagerait toujours le territoire entre tous les fils, mais le fils aîné resterait Empereur.

Sous Louis 1er, l’Empire entame un inévitable déclin pour les raisons suivantes: il est trop vaste, il regroupe des peuples très différents souvent en révolte, et les comtes obéissent de moins en moins à l’Empereur. Mais surtout, Louis 1er avait trois fils: Lothaire, Louis et Charles. Les rivalités familiales entre les futures héritiers causent le désordre et la contestation.

C) 843, le Traité de Verdun

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Le partage de Verdun (843)

A la mort de Louis 1er en 840, il n’était plus question de priorité pour l'aîné; les trois frères se battirent pendant 3 ans. En 843, lassés par les guerres fratricides, Lothaire Ier, Louis II le Germanique et Charles II le Chauve conclurent le Traité de Verdun en 843. Lothaire Ier reçut, avec le titre impérial mais sans privilèges sur ses frères, les territoires à l’Ouest du Rhin jusqu’à l’Escaut, la Haute Meuse et la Saône (Francie Médiane). Louis II le Germanique s’attribua l’Est de cette longue bande (Francie Orientale) et Charles II le Chauve prit l’Ouest (Francie Occidentale). Même si le territoire est divisé en trois, le titre d'Empereur est donc porté par Lothaire Ier de la Francie Médiane.

Le Traité de Verdun, consacrant la division de l’Empire de Charlemagne, consacra la naissance de trois futures grandes puissances d’Europe: la France, l'Allemagne et l'Italie. Mais puisque l'on a démontré que cette séparation d'un territoire entre ses enfants mâles affaiblissait profondément les Etats, pourquoi ne pas continuer?

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Le partage de Prüm (855)

D) 855, le Traité de Prüm

Peu de temps avant de mourir en 855, Lothaire Ier abdique pour aller s’enfermer dans l’abbaye de Prüm. Avant d'y mourir et afin de tenter d'éviter les guerres qui l'avaient opposées à ses frères lors du décès de son père, il a soin d'y faire signer le «Traité de Prüm» qui partage son Empire entre ses trois fils: Louis II d'Italie reçoit le Royaume d’Italie avec le titre d’Empereur, Charles la Provence jusqu’à Lyon, et Lothaire II le reste, toute la partie nord de l'Empire, de la Frise jusqu'au sud de l'actuel département de la Haute-Marne. Ce dernier domaine va s'appeler la Lotharingie, nom issu du latin Lotharii Regnum, le royaume de Lothaire. Quoi qu'il en soit, l'Empire contune à se morceler. En deux générations, on est très loin de l'Empire de Charlemagne.

E) 870, le Traité de Meerssen

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Le Traité de Meerssen (870)

Charles (Provence) mourut en 863 et son royaume fut partagé entre ses 2 frères, Louis II (Italie) et Lothaire II (Lotharingie). Lorsque ce dernier vint à mourir en 869, ses oncles, Charles II le Chauve (Francie occidentale) et Louis II le Germanique (Francie Orientale), profitèrent de l’absence de Louis II (Italie), en guerre contre les Musulmans, pour se partager l’héritage de Lothaire II (Lotharingie) au Traité de Meersen. L’Ourthe et la Meuse formèrent alors la nouvelle frontière.

Les choses allaient bien entendu continuer à bouger et les rivalités familiales allaient se déchaîner. Les guerres fratricides allaient reprendre.

A la mort de Louis II le Germanique en 876, Charles II le Chauve crut pouvoir occuper toute la Lotharingie. C’était sans compter sur la détermination du fils de Louis II le Germanique, Louis III le Jeune, qui battit sans réserve Charles II le Chauve à Andernach en 876. Ce dernier meurt d'une pleurésie en 877. Il avait eu plusieurs fils: Louis II le Bègue, Charles l’Enfant (décédé en 866), Carloman (après s’être révolté contre son père, il fut aveuglé et placé dans un monastère) et Lothaire le Boiteux (ce dernier, en raison de son infirmité, fut destiné à la vie monacale). C'est donc Louis II le Bègue qui lui succède en Francie occidentale mais il décède en 879. Il a deux fils, Louis III et Carloman II. (pour tout simplifier ce sont les mêmes prénoms que les enfants de Louis II le Germanique!!!).

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Le Traité de Meerssen (870)

F) 880, le Traité de Ribemont

Louis III règne sur la Francie occidentale aux côtés de son frère cadet Carloman II. Ils continuent la lutte décelnchée par leur grand-père Charles II le Chauve contre la Francie orientale dans le but de récupérer la Lotharingie.

Mais les Vikings ayant repris leurs offensives, les trois souverains carolingiens (Louis III le Jeune, Louis III et Carloman II) décident de mettre de côté leurs différends et de faire front commun devant ces menaces.

Ils se rencontrent à Ribemont. En échange de la neutralité de Louis III le Jeune, vis-à-vis des Normands, les rois de France lui concédent la partie de la Lotharingie qu'ils possèdent depuis le Traité de Meerssen et peuvent ainsi mener la lutte contre Boson de Provence.

G) Trois rois meurent, en deux ans...

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L'Empire de Charles le Gros

Louis III meurt le 5 août 882, âgé d'environ 18 ans, sans alliance et sans postérité. Il ne meurt pas à la guerre mais en se fracassant le crâne contre le linteau d'une porte trop basse et tombe de cheval alors qu'il poursuivait la fille d'un certain Germond, courue se réfugier dans la maison de son père.

Son frère de 15 ans, Carloman II, devient le seul roi de Francie occidentale. Quelques mpois plus tôt, c'était Louis III le Jeune qui était également décédé. Son frère, Charles le Gros lui succéda, agrandissant ainsi ses propres teritoires.

Pour tout compliquer, âgé de 17 ans, Carloman II meurt dans una ccident de chasse en 884. Le dernier fils posthume de Louis II le Bègue, étant trop jeune, les grands du royaume font appel à l’empereur Charles le Gros pour assurer la régence.

Charles le Gros est le dernier souverain carolingien à avoir réuni sous son sceptre après 884 l'ensemble de la Francie. Incapable de restaurer ordre, paix et justice autrement que par la brutalité ou la férocité sanguinaire, l'empereur tourmenté par l'absence d'héritier légitime et une santé mentale défaillante est destitué en 887 de toutes ses fonctions royales, à l'exception de la dignité impériale d'obédience pontificale, par une diète des grands dignitaires.

Alors que son prédécesseur et oncle Charles le Gros était le dernier souverain carolingien à avoir réuni sous son sceptre l'ensemble de l'Empire carolingien, Arnulf pouvait le renverser et assumer lui-même la royauté de la Francie Orientale, l'héritage de son grand-père Louis II le Germanique. Il a également réussi à consolider sa domination sur la Lotharingie et le Louis II le Germanique. Sa victoire à la bataille de Louvain en 891 permet de chasser les Vikings (Normands) du continent.

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La Dynastie Carolingienne

H) En route vers le Saint Empire Romain Germanique

Nous en sommes en 887, et le renversement de Charles le Gros marque le morcellement définitif de l'Europe. Seul Napoléon et Hitler se lanceront dans ce défi, tous les deux sans réussir à instaurer une situation pérenne.

  Arnulf Ier (Roi: 887-899)  Alors que son prédécesseur et oncle Charles le Gros était le dernier souverain carolingien à avoir réuni sous son sceptre l'ensemble de l'Empire carolingien, Arnulf pouvait le renverser et assumer lui-même la royauté de la Francie orientale, l'héritage de son grand-père Louis II le Germanique. Il a également réussi à consolider sa domination sur la Lotharingie et le Royaume d'Italie. Sa victoire à la bataille de Louvain en 891 permet de chasser les Vikings (Normands) du continent. Il se fit couronner en février 896 comme Empereur par le pape Formose à Rome. Au cours d'une campagne en Italie, il est victime d'une attaque cérébrale qui l'oblige à rentrer en Bavière en 897. Ayant cessé de gouverner dans les faits à partir de cette date, il meurt à Ratisbonne le 8 décembre 899. Son successeur est son fils Louis IV, dit l'Enfant.

  Louis IV l'Enfant (Roi: 900-911)  Louis est le seul fils légitime de l'Empereur Arnulf, roi de Francie Orientale. Unanimement proclamé roi le 4 février 900 au palais royal de Forchheim en Bavière. Du fait de son jeune âge - il a 7 ans - et de sa faible constitution, la régence de facto est assurée par trois ecclésiastiques. L'impuissance du pouvoir central a favorisé la montée des duchés tribaux et le royaume de Louis IV est exposé au risque croissant de se désintégrer en plusieurs entités.

  Conrad Ier de Germanie (Roi: 911-918)  Louis IV l'Enfant, en mauvaise santé, meurt sans descendance en septembre 911, âgé de 17 ans. Selon la tradition, il est inhumé à côté de son père Arnulf. Il est le dernier roi carolingien de la Francie Orientale. On est face à ue vraie rupture car, pour lui succéder, les grands vassaux, réunis à Forchheim en novembre, élisent un des leurs, le duc de Franconie Conrad le Jeune, peut-être parce que la mère de celui-ci est la fille putative de feu l'empereur Arnulf. Tandis que les ducs de Souabe, de Bavière et de Saxe deviennent pratiquement indépendants, les aristocrates de Lotharingie, fidèles à la dynastie carolingienne, rejettent totalement la suzeraineté de Conrad. Ils se rallient au roi de Francie Occidentale, Charles le Simple. Malgré cela, durant ses 7 ans au pouvoir, Conrad Ier de Germanie s'efforça de continuer la pratique d'un pouvoir central fort dans la tradition de la royauté carolingienne, s'appuyant sur la chancellerie de Louis IV l'Enfant, des dignitaires ecclésiastiques. Il meurt sans descendance en décembre 918 au château royal de Weilbourg, après avoir été gravement blessé durant une campagne contre Arnulf de Bavière, un des ducs en sécession. Il aurait chargé sur son lit de mort son frère cadet, Eberhard de Franconie de remettre le sceptre royal au duc Henri de Saxe. Conrad a estimé que seul Henri était en position d'apaiser les dissensions entre les Franconiens et les Saxons, et qu'il était capable de rattacher la Bavière ducale et la Souabe méridionale, ainsi que l'Alsace à la Francie orientale, et ainsi de préserver l'unité du royaume.

  Henri Ier de Germanie (Roi: 919-936)  La diète d'Empire, rassemblée à Fritzlar en mai 919, ratifie les dernières volontés de Conrad et consacre le duc Henri dit l'Oiseleur roi de Francie Orientale sous le nom de Henri Ier de Germanie. Nominé par le frère du défunt roi, Eberhard de Franconie, les ducs rendaient hommage à Henri Ier et celui-ci à son tour renforçait la maîtrise sur leur domaines. Même si cela peut paraître annecdotique, Henri Ier de Germanie est un ascendant des deux dynasties destinées à régner sur les territoires de l'Allemagne et de la France actuelles une grande partie du IIe millénaire, puisqu'il est le père d'Otton Ier, premier Empereur du Saint Empire Romain Germanique, mais aussi le grand-père, du côté maternel, d'Hugues Capet.

Henri Ier de Germanie rompt avec la tradition établie par ses prédécesseurs: en effet, il refuse d'être sacré roi par l'archevêque de Mayence, s'en déclarant indigne. Il souhaite surtout marquer ainsi son indépendance vis-à-vis des autorités religieuses. Le royaume est alors la proie d'une grande anarchie. Henri Ier de Germanie est soucieux au contraire d'obtenir le soutien des autres ducs, notamment par des concessions: une courte guerre avec le duc de Bavière Arnulf s'achève ainsi par la reconnaissance de la capacité de ce dernier à nommer les évêques dans son duché. Cette politique conciliante ne l'empêche pas, par des alliances, de remplacer les vassaux rebelles par des membres de sa famille.

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La Germanie d'Henry Ier

Les vassaux, les arrière-vassaux, se soumettent, s'engageant à fournir des milices, et les grains pour les faire subsister. Il modifie le statut des villes, des bourgs dépeuplés que les Hongrois, les Bohêmes, les Moraves, les Vikings, avaient dévastés. Il bâtit Brandebourg-sur-la-Havel, Meissen, Sleswick, Gotha, Herford, Goslar, Quedlinbourg. De même, Il dote l'Allemagne de ses premières chartes municipales. Il rétablit les abbayes d’Herford et de Corvey ruinées, mais, peu religieux, il écarte des fonctions publiques les ecclésiastiques. Il met également fin aux diverses invasions que le royaume subissait. Mieux encore, il chasse ces envahisseurs de leurs territoires et agrandit ainsi son royaume vers l'’'est.

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Henri Ier de Germanie

Henri Ier de Germanie s'occupe aussi de restaurer l'autorité monarchique sur l'ensemble des ducs de Germanie et il intervient aussi en Bohême. Il fait fortifier des villes pour tenir en bride les ennemis de la Germanie. Ayant pourvu à la défense de son royaume, Henri Ier de Germanie veut enfin passer en Italie, à l’exemple de ses prédécesseurs, pour disposer de la couronne impériale. Comptant sur ses forces, il croit pouvoir profiter des troubles qui agitent Rome. Mais il meurt en chemin au monastère de Memleben dans la Thuringe, en 936.

Mais Henri Ier de Germanie après s'être battu pour la solidification politique de son pays, avait préparé sa succession, désignant son fils aîné Otton Ier, roi de Francie Orientale, pour éviter le partage de son royaume après sa mort. Ce dernier, lors de son couronnement à Aix la Chapelle par l'archevêque de Mayence bénéficie du prestige de son père: lors du banquet, le 7 août 936, il est servi à table par les ducs de Lorraine, de Souabe, de Franconie et de Bavière.

Grâce à Henri, inhumé et béatifié dans l’abbaye de Quedlinbourg, la fonction royale a retrouvé en Germanie tout son prestige. Une autre histoire pouvait débuter...