L'événement de l'été 2015 en Belgique: plus de 40 artistes sur scène
La Mélodie du bonheur est l'un des plus réussis exemples de théâtre musical anglo-saxon en ce sens qu'il allie une pléiade de magnifiques chansons avec une histoire forte, drôle, émouvante .... et surtout pleine de sens.
Pour nous, La Mélodie du Bonheur est un équivalent musical au Dictateur de CHAPLIN.
Derrière une histoire en apparence candide, l’Histoire se profile et imprègne l’œuvre de façon latente. Basée sur une histoire vraie, La Mélodie du Bonheur s’inspire de la vie mouvementée de Maria von Trapp dont l’autobiographie, parue en 1949, racontait avec force détails l’exil et la vie déchirante de cette famille d’artistes. La romance de la première partie du spectacle ne fait pas oublier le contexte tout à fait particulier dans lequel elle s’inscrit: la montée du nazisme dans l’Autriche d’avant-guerre et le choix auquel les Autrichiens et le reste de l’Europe furent confrontés pendant les événements de la Seconde Guerre Mondiale. En l’occurrence, le musical nous parle d’une famille solidaire et unie jusqu’au bout, qui lutte, reste fidèle à ses convictions et résiste face à la barbarie nazie.
Notre histoire se déroule en Autriche un peu avant la Seconde Guerre mondiale, au moment de l'Anschluss.
Maria est une jeune femme qui se prépare à devenir religieuse dans une abbaye bénédictine située à Salzbourg, l'abbaye de Nonnberg, mais elle ne semble pas faite pour la vie monastique. A la demande de la Mère Supérieure, elle devient gouvernante des sept enfants du Capitaine Georg von Trapp, un veuf tyrannique qui habite une somptueuse villa dans les environs de Salzbourg. Au début, les enfants se montrent hostiles et espiègles mais elle tient bon et Maria donne libre cours à son imagination et décide de leur enseigner la musique et le chant. Bientôt, elle leur sert d'amie et de confidente.
Le Capitaine, de son côté, fréquente une baronne dans le but de trouver une mère pour ses enfants. L'arrivée de cette gouvernante peu orthodoxe l'amènera à revoir ses sentiments vis-à-vis de la baronne. Celle-ci, cependant, ne voit pas cette situation d'un bon oeil et incite Maria à quitter la famille von Trapp. De retour au couvent, après quelques jours de prière, l'abbesse lui fera comprendre que l'amour charnel ne peut être éteint par la simple prière. Par la suite, Maria et le Capitaine s'avoueront leur amour.
Les leçons de chant de Maria ont tellement porté leur fruit, que Max Detweiler, un ami du Capitaine, a inscrit la famille von Trapp à un concours de chant qui se déroulera durant le Festival de Kaltzberg. Tous ces événements surviennent alors que les nazis prennent le pouvoir et annexent l'Autriche au IIIème Reich.
De retour de voyage de noces avec Maria, le Capitaine von Trapp est alors réquisitionné par la marine allemande. Refusant toute collaboration avec les nazis, il a pour seul but de fuir le pays avec sa famille. C’est lors du Festival de Kaltzberg que les von Trapp réussiront à s’échapper, trouvant d’abord refuge chez les soeurs de l’ancien couvent de Maria avant de s'enfuir vers la Suisse en passant par les montagnes.
Pari largement réussi pour cette équipe de Bruxellons! qui vient confirmer, après le succès du Cabaret de Michel Kacenelenbogen, que la comédie musicale à la belge a désormais de beaux jours devant elle et n’a plus à rougir des « musicals » qui font courir les foules de l’autre côté de la Manche et de l’Atlantique.
L’ensemble avance sur un mode pimpant, emmené par une Laure Godisiabois juste en tous points. Loin des registres purement comiques où l’a jusqu’ici cantonnée la scène belge, la jeune comédienne déploie une palette délicate, d’une candeur jamais forcée et d’une générosité touchante. Elle est entourée de sept enfants, époustouflants de maîtrise.
Catherine Makereel - Le Soir - 16 juillet 2015
Un travail gigantesque !
Une mise en scène exceptionnelle !
Une fabuleuse interprétation !
35 artistes en scène, c’est inouï. Et ce ne sont pas des figurants comme on pourrait l’imaginer. 28 adultes et 7 enfants! Incroyable!
Et ces 7 enfants d’âges différents jouent la comédie, chantent et dansent! Sept enfants merveilleux, mignons comme tout, qui deviendront plus tard, peut-être, de grands acteurs.
Mais pour moi, la «star» de cette «Mélodie du Bonheur», c’est incontestablement cette comédienne – chanteuse , bien de chez nous, née si je ne m’abuse à Uccle, que nous voyons dans tous les théâtres de la capitale, dernièrement encore dans «La Revanche de Gaby Montbreuse», c’est LAURE GODISIABOIS. Qu’est-ce qu’elle est vraie dans son interprétation! Ici aussi, un regard d’une tendresse, d’une douceur d’une bonté étincelante. Elle ne joue pas Maria, elle est Maria. Elle est émouvante aussi. Mais elle montre tous ses sentiments avec réserve, avec retenue.
Deux heures trente de spectacle !
Quatorze séquences-tableaux !
Une troupe talentueuse !
Une musique que l’on n’oubliera jamais !
Roger Simons - Les Feux de la >Rampe - 19 juillet 2015
Remarquable Wim van den Driessche, (bouleversant dans son Edelweiss), Marie-Laure Coenjaerts (parfaite en Mère supérieure), et Laure Godisiabois dans le rôle de Maria, que nous connaissions en grande dame du rire et qui nous a littéralement épaté – outre son charme et sa pétillance habituels – par son aisance vocale et la qualité technique de son chant.
Les sept enfants de la famille von Trapp, tous plus craquants les uns que les autres, impressionnent également par leur naturel et leur maturité artistique, et composent le portrait d'une fratrie pleine de gaieté et d'amour.
Thibaut Radomme - Rue du bThéâtre - 16 juillet 2015
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