4.
1866 - «The Black Crook», première création américaine

 5.11.
Al Jolson

 5.12.B.2
Music Box 1923
«What'll I Do?»


 5.13.
Les année '20:
«Roaring Twenties»,
«Années folles»

 6.
1927 - «Show Boat»

Nous avions déjà abordé précédemment Irving Berlin dans ce chapitre:  ()

C) Quelques oeuvres d'Irving Berlin.



Musical
0001 - Ziegfeld Follies of 1910 (1910)
Musique: Irving Berlin
Paroles: Irving Berlin
Livret: Gus Edwards • Harry B. Smith
Production originale: Florenz Ziegfeld
1 version mentionnée
Dispo: Commentaire  Liste chansons  

Genèse:

Résumé:

Création: 20/6/1910 - Jardin de Paris (Broadway) - 88 représ.



Musical
0002 - Watch your Step (1914)
Musique: Irving Berlin
Paroles: Irving Berlin
Livret: Harry B. Smith
Production originale:
1 version mentionnée
Dispo: Génèse  Liste chansons  

Genèse: Watch Your Step est un peu négligé dans l’importance qu’il a joué dans la croissance et le développement du théâtre musical américain. Les chansons de Berlin étaient de la variété locale avec des rythmes syncopés de style ragtime, et il a ouvert la voie à un nouveau genre de musique de Broadway qui a employé des rythmes américains populaires et a évité les traditions de temps-usées de style valse opérette européenne. À bien des égards, la saison 1914-1915 marque un tournant dans l’histoire du théâtre lyrique américain, car Berlin et Kern (cette dernière avec ses comédies musicales intimes The Girl from Utah and Nobody Home) introduisent des façons novatrices de raconter des histoires à travers la musique. Berlin a apporté un style de musique américaine très populaire à sa partition, et Watch Your Step était en fait consacré à la musique (dans ce cas, un simulacre de bataille entre la musique classique et la syncope). Les deux comédies musicales de Kern ne recourent pas à des énormes distributions, des numéros de production élaborés, des décors grandioses et des intrigues exagérées pour tenter de créer des histoires plus intimes avec de petites moulages, des numéros de production modestes et des décors douillets qui reflétaient habituellement un lieu par acte.

Résumé:

Création: 8/12/1914 - New Amsterdam Theatre (Broadway) - 175 représ.



Musical
0003 - Stop! Look! Listen! (1915)
Musique: Irving Berlin
Paroles: Irving Berlin
Livret: Harry B. Smith
Production originale:
1 version mentionnée
Dispo: Génèse  Liste chansons  

Genèse: Stop! Look! Listen! d’Irving Berlin, une œuvre à la frontière entre musical et revue, s’est joué pendant trois mois et a créé une de ses chansons classiques, l’irrésistible « I Love a Piano », qui a été chanté par Harry Fox. Par ailleurs, la partition de Berlin comprenait deux numéros de ragtime, « Ragtime Melodrama » et « Everything in America Is Ragtime », et avec deux numéros hawaïens non imaginés par Irving Berlin, « Oh, What a Place Is Dreamy Honolulu » et « The (That) Hula Hula ». A la création, la distribution comprenait des vedettes de l’époque : le chanteur et premier rôle Joseph Santley, le danseur Harry Pilcer, l’équipe de danse comique (et parfois de blackface) de James Doyle et Harland Dixon, le vaudevillien préféré Blossom Seeley, le comique Frank Lalor et le chanteur et danseur Harry Fox. La fascinante Gaby Deslys a joué le rôle de Gaby, décrit dans le programme comme « actuellement seulement une choriste mais attendez… ». Tout le monde semblait d’accord pour dire que Deslys n’était pas particulièrement talentueuse, mais peu importe : elle avait des potentiels de star, captait les projecteurs et dirigeait la scène, et probablement tout en même temps. Et ça n’a pas fait de mal qu’elle change de costumes et de chapeaux toutes les cinq minutes, avec chaque costume et chapeau plus éblouissant que ceux d’avant. En fait, à l’origine, il avait été décidé de construire le spectacle autour de la star française, Gaby Delys, son rôle de choriste a été élargi, et le nom de son personnage changé de Violette à Gaby. Cependant, pendant la série de New York, il est devenu clair que Delys ne serait pas en mesure de porter le spectacle à elle toute seule, et son rôle a été réduit, jusqu’à (selon toutes les sources) une seule chanson, « Everything in America is Ragtime ». Sans surprise, elle a perdu toute motivation pour le spectacle. Les performances décevantes qui en ont résulté, même dans un rôle réduit, ont nui au spectacle, et il s’est terminé après un court terme.

Résumé:

Création: 25/12/1915 - Lunt-Fontanne Theatre (Broadway) - 105 représ.



Musical
0004 - Ziegfeld Follies of 1916 (1916)
Musique: Dave Stamper • Irving Berlin • Jerome Kern • Louis A. Hirsch
Paroles: Gene Buck • George V. Hobart
Livret: Gene Buck • George V. Hobart
Production originale: Florenz Ziegfeld
1 version mentionnée
Dispo: Liste chansons  

Genèse:

Résumé:

Création: 12/6/1916 - New Amsterdam Theatre (Broadway) - 112 représ.



Revue
0005 - Cohan Revue of 1918 (The) (1917)
Musique: George M. Cohan • Irving Berlin
Paroles: George M. Cohan • Irving Berlin
Livret: George M. Cohan
Production originale:
1 version mentionnée
Dispo:

Nora Bayes, Charles Winninger et Lila Rhodes faisaient partie du cast de cette revue. Six des seize numéros musicaux ont été composés par Irving Berlin; Cohan et Berlin ont collaboré sur une chanson; les neuf autres numéros étaient de la composition de Cohan. La production était une production de Cohan et Harris. Elle a été mise en scène par Cohan. "The Cohan Revue of 1918" a suivi les traces de "Hello, Broadway!" et "The Cohan Revue of 1916" à savoir rendre hommage au burlesque sur la scène actuelle de Broadway.

Genèse:

Résumé:

Création: 31/12/1917 - New Amsterdam Theatre (Broadway) - 96 représ.



Musical
0006 - Ziegfeld Follies of 1918 (1918)
Musique: Dave Stamper • Irving Berlin • Louis A. Hirsch • Victor Jacobi
Paroles: Gene Buck • Rennold Wolf
Livret: Gene Buck • Rennold Wolf
Production originale: Florenz Ziegfeld
1 version mentionnée
Dispo: Liste chansons  

Genèse:

Résumé:

Création: 18/6/1918 - New Amsterdam Theatre (Broadway) - 151 représ.



Revue
0007 - Yip Yip Yaphank (1918)
Musique: Irving Berlin
Paroles: Irving Berlin
Livret: Irving Berlin
Production originale:
1 version mentionnée
Dispo: Génèse  Liste chansons  

"Yip Yip Yaphank" est une revue musicale composée et produite par Irving Berlin en 1918 alors qu'il était une recrue pendant la Première Guerre mondiale dans la United States Army's 152nd Depot Brigade à Camp Upton à Upton, New York .

Genèse: Le commandant du Camp Upton avait voulu construire un bâtiment communautaire sur le terrain de la base militaire et pensait que le Sergent Berlin pourrait aider à réunir les 35.000 dollars nécessaires à sa construction. La chanson de Berlin, "Oh, How I Hate to Get Up in the Morning", une chanson pour tous les soldats, allait devenir la base d'une revue jouée par des recrues de l'armée - évidemment disponibles en nombre dans la garnison. Il a appelé son ami et collègue Harry Ruby à se joindre à lui pour écrire la rafale de chansons nécessaires, dont "God Bless America" qui allait devenir un succès considérable même si Berlin allait l'éjecter de la revue parce qu'elle était trop "collante". En juillet 1918, "Yip, Yip Yaphank" a joué un tryout au petit Liberty Theatre de Camp Upton, avant de passer au Central Park West's Century Theatre en août. Le spectacle avait toutes les caractéristiques des Revues ou des Folies, mettant en vedette des acrobates, des danseurs, des jongleurs, et comportait même une démonstration du champion de boxe léger Benny Leonard. Les représentations comprenaient des exercices militaires chorégraphiés sur une musique de Berlin. Le spectacle avait aussi ses sketches drôles, comme celui des hommes habillés en filles de chez Ziegfeld ou et le Sgt. Berlin lui-même incarnant un soldat réticent à se lever à l'aube et chantant "Oh, How I Hate to Get Up in the Morning". Le final, "We're On Our Way to France", remplaçait "God Bless America". Pendant cette scène, toute la compagnie portait son équipement complet et marchait au pas en sortant du théâtre jusque dans la rue. Pendant la série au Century Theatre, les «interprètes» restaient dans une caserne du centre-ville et retournaient généralement à la caserne après le spectacle du soir. En septembre 1918, la production a du déménager au Lexington Theatre, où elle a terminé sa série. Cette nuit-là, le public a vu la fin habituelle, avec les hommes prêts au combat marchant vers la « guerre », mais avec une légère modification. Après que les principaux interprètes défilaient comme toujours en costumes dans les allées, le Sgt. Irving Berlin et le reste de l'équipe portaient également leurs uniformes et sortirent aussi du théâtre. Cette fois, les hommes partaient à la guerre, en direction de la France pour de vrai. La pièce a rapporté à l’armée américaine 80.000$ (environ 1,5 million d'€ de 2021) pour le bâtiment communautaire du camp Upton… Même si l’armée ne l’a jamais fait construire!!! Irving Berlin ne se rendit pas en France…

Résumé:

Création: 19/8/1918 - Century Theatre (Broadway) - 32 représ.



Musical
0008 - Ziegfeld Follies of 1919 (1919)
Musique: Dave Stamper • Gene Buck • Harry Tierney • Irving Berlin • Joseph McCarty • Rennold Wolf • Victor Herbert
Paroles:
Livret: Dave Stamper • Gene Buck • Rennold Wolf
Production originale: Florenz Ziegfeld
1 version mentionnée
Dispo: Liste chansons  

Genèse:

Résumé:

Création: 16/6/1919 - New Amsterdam Theatre (Broadway) - 171 représ.



Musical
0009 - Ziegfeld Follies of 1920 (1920)
Musique: Dave Stamper • Gene Buck • Harry Tierney • Irving Berlin • Joseph McCarty • Victor Herbert
Paroles: Dave Stamper • Gene Buck • Harry Tierney • Irving Berlin • Joseph McCarthy • Victor Herbert
Livret:
Production originale: Florenz Ziegfeld
1 version mentionnée
Dispo: Liste chansons  

Genèse:

Résumé:

Création: 22/6/1920 - New Amsterdam Theatre (Broadway) - 123 représ.



Revue
0010 - Music Box Revue (The) (1921)
Musique: Irving Berlin
Paroles: Irving Berlin
Livret: Frances Nordstrom • George V. Hobart • T.J. Gray • William Collier
Production originale:
4 versions mentionnées
Dispo: Génèse  Liste chansons  

Genèse: La tradition selon laquelle les acteurs, réalisateurs et écrivains soient leurs propres producteurs est aussi ancienne que le théâtre lui-même. Rarement, cependant, ils sont allés jusqu'à construire leur propre théâtre pour abriter leur propre travail. Dans le cas des compositeurs, à l'exception de Richard Wagner (qui utilisait commodément l'argent des autres), un compositeur construisant son propre théâtre était inconnu. Ainsi, quand Irving Berlin a décidé de faire équipe avec Sam Harris non seulement pour produire ses propres spectacles, mais pour construire le théâtre pour les abriter, il franchissait une étape sans précédent et un énorme risque financier. Il a pris le risque et le théâtre a été construit. C'était le charmant Music Box Theatre du quartier des théâtres de New York, sur West 45th Street, entre Broadway et la 8th Avenue. L'intention de Berlin était d'écrire une revue annuelle appelée simplement "The Music Box Revue". Cela le mettrait en concurrence directe avec son ancien employeur Florenz Ziegfeld (producteur des "Follies"), ainsi qu'avec de nombreuses autres revues populaires, dont "Scandals" de George White (et un auteur-compositeur prometteur George Gershwin) et plus tard "Vanities" d'Earl Carroll. La réputation de Berlin en tant qu'auteur-compositeur, et maintenant producteur, était en jeu. L'entreprise fut un succès, avec l'ouverture de la première Revue en 1921. Le théâtre et le spectacle reçurent des critiques élogieuses. Certains des principaux interprètes de l'époque sont apparus dans diverses éditions, notamment Charlotte Greenwood, John Steel, Grace Moore, Robert Benchley, Fanny Brice, Bobby Clark & ​​Paul McCullough et les Brox Sisters. Les principaux écrivains ont fourni des sketchs, du prolifique Paul Gerard Smith et Frances Nordstrom (tous deux oubliés aujourd'hui) à Bert Kalmar et Harry Ruby (qui ont écrit des sketchs avec leur composition) à Robert Benchley et George S. Kaufman. Ces deux derniers ont contribué à des scénarios classiques avec "The Treasurer's Report" de Benchley (1923, mais en fait une interpolation d'une autre émission) et "If Men Played Cards as Women Do" de Kaufman (1923). Le début des années 20 a également été une période de nouvelle maturité pour Berlin en tant qu'auteur-compositeur, fixant désormais souvent les normes de la chanson populaire plutôt que de s'adapter au style dominant. À cette époque, et en tant que son propre producteur, il se sentait plus libre d'expérimenter la forme musicale et l'utilisation du langage. À la fin de la série "The Music Box Revue" en 1924, il avait laissé derrière lui l'engouement pour le ragtime et les chansons ethniques qui faisaient tellement partie de sa production - et de celle des autres - tout au long des années 1910.

Résumé:

Création: 22/9/1921 - Music Box Theatre (Broadway) - 440 représ.



Musical
0011 - Cocoanuts (The) (1925)
Musique: Irving Berlin
Paroles: Irving Berlin
Livret: George S. Kaufman • Morrie Ryskind
Production originale:
4 versions mentionnées
Dispo: Résumé  Génèse  Liste chansons  

Genèse: The Cocoanuts was written for the Marx Brothers after the success of their hit Broadway revue I'll Say She Is (1924). The Cocoanuts is set against the backdrop of the 1920s Florida Land Boom des, which was followed by the inevitable bust. Groucho is a hotel proprietor, land impresario, and con man, assisted and hampered by two inept grifters, Chico and Harpo, and the ultra-rational hotel assistant, Zeppo. Groucho pursues a wealthy dowager ripe for a swindle, played by the dignified Margaret Dumont. Produced by Sam H. Harris, the musical was given a tryout in Boston on October 26, 1925, then Philadelphia. The Broadway run opened at the Lyric Theatre on December 8, 1925 and closed on August 7, 1926 after 276 performances. The production was directed by Oscar Eagle, with musical staging by Sammy Lee. After the Broadway closing, the brothers took the show on tour. On June 10, 1926, four new songs and other changes were introduced in the show. The new version, referred to as the "1926 Summer Edition", featured the Brox Sisters, who sang the songs originally assigned to the character of Penelope.[1] A brief Broadway revival played at the Century Theatre from May 16, 1927 to May 28, 1927 with the same creative team. The more famous film adaptation was released by Paramount Pictures in 1929, soon after the addition of synchronized sound permitted talking movies.

Résumé: Cocoanuts se déroule dans l'hôtel Cocoanut, un hôtel de villégiature, pendant le boom des terres en Floride des années 1920 . M. Hammer dirige l'endroit, assisté de Jamison, qui préfère dormir à la réception plutôt que de l'aider à le gérer. Chico et Harpo arrivent avec des bagages vides, qu'ils prévoient apparemment de remplir en volant et en escroquantles invités. Mme Potter est l'une des rares clientes payantes. Sa fille Polly est amoureuse du jeune architecte en difficulté Bob Adams mais cete relation est considérée comme totalement inadmissible par sa mère autoritaire. Il travaille pour subvenir à ses besoins en tant que commis à l'hôtel, mais a des plans pour le développement de toute la zone en tant que Cocoanut Manor. Mme Potter veut que sa fille épouse Harvey Yate, qu'elle croit être d'un statut social plus élevé que Bob Adams. Ce prétendant est en fait un escroc qui cherche à voler le collier de diamants de la douairière avec l'aide de son partenaire de connivence Penelope, mais ils ne sont pas les seuls à y penser. Quand le collier disparaît enfin, le vol est reproché au petit ami. Son innocence est finalement prouvée lorsque les vrais escrocs sont confondus, et les amants reçoivent la bénédiction maternelle.

Création: 8/12/1925 - Lyric Theatre (Broadway) - 276 représ.



Musical
0012 - Ziegfeld Follies of 1927 (1927)
Musique: Irving Berlin
Paroles: Irving Berlin
Livret: Eddie Cantor • Harold R. Atteridge
Production originale: Florenz Ziegfeld
1 version mentionnée
Dispo:

Genèse:

Résumé:

Création: 16/8/1927 - New Amsterdam Theatre (Broadway) - représ.



Film
0013 - Mammy (1930)
Musique: Louis Silvers
Paroles:
Livret: Gordon Rigby • Irving Berlin • James Gleason • Joseph Jackson
Production originale:
1 version mentionnée
Dispo: Résumé  

Mammy (1930) est un film musical américain - pré-Code. Le film met en vedette Al Jolson et se veut la suite à son film précédent, "Say It with Songs" (1929). Mammy est le quatrième long-métrage d’Al Jolson, après "The Jazz Singer" (1927), "The Singing Fool" (1928) et "Say It with Songs" (1929). Le film revit les premières années de Jolson comme ménestrel. Les chansons ont été écrites par Irving Berlin, qui est également crédité de l’histoire originale intitulée M. Bones.

Genèse:

Résumé: L’histoire traite des joies et des tribulations d’une troupe de ménestrels itinérants connue sous le nom de Merry Meadow Minstrels. Al Jolson joue comme un blackface tandis que Lowell Sherman joue son interlocuteur. Hobart Bosworth est le propriétaire du spectacle, tandis que sa fille, interprétée par Lois Moran, est l’amour d’Al Jolson pour le film. Le personnage de Sherman, cependant, est aussi amoureux de Moran. Le spectacle présenté est misérable jusqu’à ce que Jolson réussisse à divertir un shérif et parvienne à le convaincre d’investir dans le spectacle. Grâce à cet investissement, le spectacle devient une succès, ce qui permet à Jolson de rendre visite à sa mère. Quelque temps après son retour, il avoue son amour à Moran et cela rend Sherman terriblement jaloux. Après une violente dispute entre Jolson et Sherman au sujet de Moran, un personnage joué par Mitchell Lewis, frustré car il a été surpris à tricher aux cartes, met de vraies balles dans le pistolet de scène de Jolson. Comme Jolson, pendant le spectacle de ménestrel, tire à blanc sur Sherman, Lewis sait que cela entraînera la mort de Sherman et que Jolson sera arrêté pour meurtre. Après que Sherman soit abattu, Jolson est arrêté mais parvient à s’échapper et à prendre un train de marchandises quittant la ville. Finalement, Lewis avoue le crime et Jolson est ainsi innocenté.

Création: 26/3/1930 - *** Film (***) - représ.



Revue
0014 - Shoot the Works (1931)
Musique: *** Divers • Irving Berlin
Paroles: *** Divers • Irving Berlin
Livret: *** Divers
Production originale:
1 version mentionnée
Dispo: Résumé  

Genèse:

Résumé: A musical revue in two acts, 33 scenes. Sketches by Heywood Broun and Milton Raison. Music by Irving Berlin, Vernon Duke, among others. Dances by Johnny Boyle.

Création: 21/7/1931 - George M. Cohan's Theatre (Broadway) - 87 représ.



Musical
0015 - Face the Music (1932)
Musique: Irving Berlin
Paroles: Irving Berlin
Livret: Moss Hart
Production originale:
2 versions mentionnées
Dispo: Résumé  Commentaire  Liste chansons  

The musical was written as a political satire, specifically spoofing political and police corruption that the Seabury Commission was investigating. It also satirized show business, showing the far-fetched economies, such as seeing 4 films with a room and bath for 10¢. The musical did not ignore the Depression but rather found humor in it. There were many titles considered, among them Nickels and Dimes, but Berlin came up with the final title.

Genèse:

Résumé: Producer Hal Reisman desperately seeks backers for his Broadway show. Because of the Great Depression, once-rich investors are "Lunching at the Automat". Kit Baker, a former musical-comedy star and her boyfriend Pat Mason are now out of work and poor ("Let's Have Another Cup of Coffee"). In his search, Reisman meets crooked policemen who need to get rid of their illegal money before they are found out. The corrupt police chief Martin van Buren Meshbesher and his eccentric wife Myrtle become investors in the show, expecting it to be a failure. In the show-within-the-show, Rodney St. Clair sings "My Beautiful Rhinestone Girl". However, when risqué material is added the show is raided and the government tries to close it. The flop becomes a hit because of the publicity.

Création: 17/2/1932 - New Amsterdam Theatre (Broadway) - 165 représ.



Musical
0016 - As Thousands Cheer (1933)
Musique: Irving Berlin
Paroles: Irving Berlin
Livret: Moss Hart
Production originale:
1 version mentionnée
Dispo: Résumé  Génèse  Liste chansons  

As Thousands Cheer is a revue with a book by Moss Hart and music and lyrics by Irving Berlin, first performed in 1933. The revue contained satirical sketches and witty or poignant musical numbers, several of which became standards, including "Heat Wave", "Easter Parade" and "Harlem on my Mind". The sketches were loosely based on the news and the lives and affairs of the rich and famous, and other people of the day, such as Joan Crawford, John D. Rockefeller, Jr., Noël Coward, Josephine Baker, and Aimee Semple McPherson.

Genèse: The revue was a successor to the creators' Face the Music and was Marilyn Miller's last stage appearance before her death. It was also the first Broadway show to give an African-American star, Ethel Waters, equal billing with whites. Moss Hart said that he and Irving Berlin did not want to write the typical revue with "blackout sketches" and musical numbers, and they had the idea of doing a topical revue "right off the front pages of the newspapers." Berlin deferred his own fees as composer, lyricist, and theater owner, keeping the cost of the show to a "restrained" $96,000.

Résumé: Each of the 21 scenes was preceded by a related newspaper headline, and the sketches poked fun a wide variety of subjects, including the marital woes of Barbara Hutton, Gandhi, and British royalty. The weather report was turned into a song ("Heat Wave"). Other notable scenes include President and Mrs. Hoover leaving the White House, with the President giving his cabinet a Bronx cheer; "Supper Time", an African-American woman's lament for her lynched husband; John D. Rockefeller refusing to accept Radio City Music Hall as a birthday gift; commercials interrupting the singing during a Metropolitan Opera broadcast (P.D.Q. Bach later did this); a hotel staff falling under the influence of Noël Coward; and a fictional Supreme Court decision that says musicals cannot end with reprises, resulting in a new number, "Not For All The Rice In China" (satirizing Barbara Hutton's relationship with Alexis Mdivani), as a finale.

Création: 30/9/1933 - Music Box Theatre (Broadway) - 400 représ.



Film
0017 - Carefree (1938)
Musique: Irving Berlin
Paroles: Victor Baravalle
Livret:
Production originale:
1 version mentionnée
Dispo: Résumé  Commentaire  

Amanda est le huitième des dix films tournés ensemble par Fred Astaire et Ginger Rogers.

Genèse:

Résumé: Une jeune femme, Amanda Cooper (Ginger Rogers), tombe amoureuse de son psychiatre, Tony Flagg (Fred Astaire). Son fiancé, Stephen Arden (Ralph Bellamy), commence à trouver que son ami Tony ne change pas grand-chose à la pensée de mariage entre Amanda et lui. Après avoir hypnotisé Amanda, Tony se rend compte qu'il est amoureux d'elle et tente en vain de se réconcilier avec elle qui, après sa séance, ne l'aime plus. À cause (ou grâce) à Stephen, Amanda a un choc et comme elle n'est plus sous hypnose, elle recommence à beaucoup aimer Tony, qu'elle finit par épouser.

Création: 2/9/1938 - *** Film (***) - représ.



Musical
0018 - Louisiana Purchase (1940)
Musique: Irving Berlin
Paroles: Irving Berlin
Livret: Morrie Ryskind
Production originale:
1 version mentionnée
Dispo: Résumé  Commentaire  Liste chansons  

Le délicieux Louisiana Purchase d’Irving Berlin a reçu quelques-uns des meilleurs avis de la saison 1939-1940 et est devenu la plus longue série de cette saison avec 444 représentations.

Genèse:

Résumé: Cette aimable comédie parle du sénateur du New Hampshire Oliver P. Loganberry (rôle créé par Victor Moore) qui part en mission en Louisiane pour enquêter sur les irrégularités financières de politiques locaux dont l’un, Jim Taylor (joué par William Gaxton à la création), s’avère ne pas être un si mauvais gars après tout. Afin d’étouffer l’enquête de Loganberry, les politiciens locaux tentent de le compromettre dans des relations avec diverses femmes, dont la belle Marina (Vera Zorina) et l’expérimentée Madame Bordelaise (Irene Bordoni). Mais Loganberry, en apparence confus et maladroit est en fait astucieux et, non seulement, il nettoie la politique locale, mais se trouve aussi une épouse en la personne de Madame Bordelaise. Jim Taylor et Marina formeront un deuxième couple d’amants heureux mais, pour «parfaire l’intrigue», un troisième couple de formera!

Création: 28/5/1940 - Imperial Theatre (Broadway) - 444 représ.



Revue
0019 - Star and Garter (1942)
Musique: Gypsy Rose Lee • Doris Tauber • Harold Arlen • Harold Rome • Irving Berlin • Irving Gordon • Jimmy McHugh • Lester Lee • Will Irwin
Paroles: Gypsy Rose Lee • Al Dubin • Al Stillman • Harold Rome • Irving Berlin • Irving Gordon • Jerry Seelen • Johnny Mercer • Sis Willner
Livret:
Production originale:
1 version mentionnée
Dispo: Liste chansons  

Sous la direction du maire Fiorello H. LaGuardia, le commissaire des licences de la ville de New York, Paul Moss, n’avait pas renouvelé les licences des théâtres qui présentaient des numéros de strip-tease, mais cela n’a pas empêché le producteur Michael Todd de se lancer dans le Vaudeville avec une revue somptueuse qui incorporait de vieux numéros de Burlesque avec les traditionnels strip-tease. Bien que les critiques ont mentionné que le spectacle n’était pas pour les enfants et que le deuxième acte était tout à fait (dirons-nous) révélateur, apparemment les filles ont gardé suffisamment de pastilles à mamelons pour assurer que le Music Box Theatre conserve sa licence pour les dix-huit mois prospères durant lesquels Star et Garter s'y est joué.

Genèse:

Résumé:

Création: 24/6/1942 - Music Box Theatre (Broadway) - 609 représ.



Musical
0020 - Annie get your gun (1946)
Musique: Irving Berlin
Paroles: Irving Berlin
Livret: Dorothy Fields • Herbert Fields
Production originale:
23 versions mentionnées
Dispo: Résumé  Synopsis  Génèse  Isnpiration  Liste chansons  

Genèse: Le musical qui célèbre le «faire ce qui est naturel» a commencé par une idée tout ce qu’il y a de plus naturel: Ethel Merman dans le rôle d’Annie Oakley. Droit dans le mille! Écriture et création du musical Au milieu des années ’40, l’idée de créer un musical basé sur la vie de la tireur d’élite Annie Oakley a vu le jour dans l’esprit de Dorothy Fields, une des grandes librettistes et lyricistes de l’époque. Elle n’a jamais considéré quelqu’un d’autre que son amie Ethel Merman pour jouer le rôle principal. À cette époque, Herbert et Dorothy Fields avaient co-écrit les quatre derniers musicals de la star Ethel Merman: Stars in your eyes () (1939), Du Barry Was a Lady () (1939), Panama Hattie () (1940) et Something for the boys () (1943). Merman a immédiatement accepté de participer à ce nouveau projet, mais quand Mike Todd, qui avait produit de nombreux spectacles des frères et sœurs Herbert et Dorothy FieIds, a refusé le projet, ils l’ont apporté à une équipe de producteurs qui, bien que novices dans le domaine de la production, étaient tout de même des fin connaisseurs du monde des musicals: Richard Rodgers et Oscar Hammerstein II. Ayant marqué récemment le grand public avec deux musicals hors-normes (Oklahoma! () et strong>Carousel ()), Rodgers & Hammerstein étaient trop heureux de se borner à être producteurs de ce projet qui s’appelait à l’origine Annie Oakley. Jerome Kern, partenaire de longue date de Hammerstein, devait écrire la musique, Dorothy Fields les paroles, et Dorothy et Herbert devaient être coauteurs du livret. La mort soudaine de Jérôme Kern en novembre 1945 a tout changé. Suite au décès de Kern, plutôt que d’arrêter le projet Annie Oakley, Rodgers, Hammerstein et les Fields se sont immédiatement mis à la recherche d’un compositeur pouvant prendre en charge la partition, ou même d’une manière plus générale, d’une équipe capable d’écrire le spectacle. Tous les quatre étaient unanimes à dire qu’il y avait une personne tout à fait appropriée pour le poste: Irving Berlin. Mais comme Berlin préférait habituellement écrire les paroles et la musique des chansons, Dorothy Fields a renoncé à son rôle de parolière. Elle n’a eu aucun mal à prendre sa décision. Irving Berlin n’avait plus écrit pour Broadway depuis Louisiana Purchase () en 1940, et venait tout juste de sortir d’une «tournée patriotique» de trois ans avec sa revue This Is The Army (), il était d’abord sceptique que son style unique était encore à la mode. La révolution musicale que Rodgers & Hammerstein avait fomentée avec Oklahoma! () a changé les règles, et Berlin n’était pas sûr de vouloir jouer avec eux. Quand Rodgers & Hammerstein ont suggéré à Berlin d’emporter le script pour le lire durant le week-end et de voir si cela ne faisait pas naître en lui une ou deux chansons. Berlin a suivi leurs conseils et, le lundi matin suivant, il a débarqué dans leur bureau avec trois chansons complètes sous les bras: You Can’t Get a Man with a Gun, Doin’ What Comes Natur’lly et There’s No Business Like Show Business. Création à Broadway (1946) et US Tour Mis en scène par Joshua Logan, avec des décors de Jo Mielziner et des costumes de Lucinda Ballard, mettant en vedette Ethel Merman dans le rôle d’Annie Oakley et Ray Middleton dans le rôle de Frank Butler, et avec un nouveau titre excitant, Annie get your gun à l'Imperial Theatre de Broadway, le 16 mai 1946. Ce fut un succès retentissant et les critiques ont applaudi. Le musical s'est joué jusqu'au 12 février 1949. «For verve and buoyancy, unslackening, there has seldom if ever been a show like it» a déclaré William Hawkins dans le World Telegram. Dans le Post, Vernon Rice a déclaré: «Irving Berlin has outdone himself this time. No use trying to pick a hit tune, for all the tunes are hits.» Lewis Nichols du The New York Times a modestement soutenu que: «It takes little gift of prophecy to add that Annie get your gun and Ethel Merman] will chant their saga of sharp-shooting for many months to come.» En fait, Annie get your gun s'est joué à Broadway pendant une stupéfiante série de 1.147 représentations. Il fut le premier musical après Oklahoma! () à dépasser les 1.000 représentations. Annie get your gun était, avec Oklahoma! (), South Pacific () et The King and I () – tous trois de Rodgers & Hammerstein – le quatuor de tête des musicals à longue série du Golden Age de Broadway. Avant la fin de la série à Broadway, le musical est parti en US Tour à partir du 3 octobre 1947, avec Mary Martin dans le rôle d'Annie. Cet US Tour s'est longuement arrêté Chicago et Los Angeles. Martin est restée avec la tournée jusqu'à la mi-1948. L'US Tour s'est terminé en mai 1949, 3 mois après Broadway. Mais Annie get your gun aura trois revivals à New York. Création à Londres (1947) Dolores Gray a joué dans la production londonienne de 1947, faisant d'elle une star du jour au lendemain. Pendant qu'elle jouait Annie get your gun, elle a décidé d'étudier l'art dramatique à la Royal Academy of Dramatic Art. Signalons que le rôle avait été proposé à June Havoc qui l'avait refusé! Puis à Pat Kirkwood, qui n'a pas pu le jouer pour cause de dépression. Le musical s'est joué à Londres au London Coliseum pour très belle série de 1.304 représentations, soit plus que la série de Broadway! Paris (1950) Une version française, Annie du Far-West, avec Lily Fayol et Marcel Merkes s'est jouée au Théâtre du Châtelet de Paris dès le 19 février 1950 pendant plus d'un an. Film (1950) La MGM a adapté au cinéma ce triomphe de Broadway en 1950. Le film a rencontré bon nombre de problèmes de production. Il a été un gros succès et Betty Hutton qui a joué le rôle d'Annie a été nominée au Golden Globe for Best Actress. Mais… … Judy Garland, la plus grande star des musicals de la MGM, a été initialement choisie pour jouer Annie Oakley dans le film. Elle a d'ailleurs enregistré toutes ses chansons pour la bande originale destinée à un disque. Elle travaille pendant deux mois sous la direction du réalisateur du film, Busby Berkeley et du chorégraphe Robert Alton. En fait, Berkeley et Garland avaient déjà travaillé ensemble à la fin des années '30 et au début des années '40 dans une série de films musicaux (baptisés les "backyard musicals": Babes in Arms (1939), Strike up the Band (1940), Babes on Broadway (1941) et Girl Crazy (1943)) tous en duo avec une autre jeune star, Mickey Rooney. Garland a déclaré qu'elle, Rooney et d'autres jeunes interprètes se voyaient constamment prescrire des amphétamines pour rester éveillés et survivre au rythme effréné de tournage d'un film après l'autre qui leur était imposé. On leur a également donné des barbituriques à prendre avant d'aller se coucher pour qu'ils puissent dormir. Cette consommation régulière de drogues, a-t-elle dit, a conduit à la dépendance et à une lutte de toute une vie. Sur le tournage de Girl Crazy, le réalisateur du film, Busby Berkeley, a été licencié lors du tournage de la scène I Got Rhythm parce que des conflits avec Judy Garland ont éclaté. Six ans plus tard, le producteur Arthur Freed a estimé qu'il était temps de surmonter le conflit entre l'actrice et le réalisateur, suffisamment de temps avait passé pour qu'ils puissent à nouveau travailler ensemble… Et Berkeley était l’homme idéal pour réaliser le film à grand spectacle que devait être Annie Get Your Gun. Mais une fois encore, Berkeley fut sévère et rude avec Judy Garland, et ils se sont immédiatement affrontés. En outre, Garland souffrait de surmenage et d’épuisement, de la dissolution de son mariage avec Vincente Minnelli et d’une dépendance aux médicaments. Elle venait en plus de terminer le tournage exigeant de In the Good Old Summertime (), dont elle était sortie exténuée. Elle n’était sans doute pas en mesure de jouer si vite un rôle exigeant dans une autre grande production musicale surtout avec un réalisateur qu'elle craignait. Elle a lutté pour faire du personnage d’Annie Oakley une vraie personne et pas seulement une caricature générale d’Ethel Merman [créatrice du rôle à Broadway]. Garland a estimé que Berkeley ne comprenait en rien la manière dont il fallait porter ce rôle au grand écran. Elle a été rebutée par son style de réalisation pompeux. Elle a souvent quitté le plateau quand il commençait à crier sur les acteurs et l’équipe technique. Garland, comme six ans auparavant, s'est plainte de Berkeley au chef de studio Louis B. Mayer, tentant de le faire virer du film. Après avoir vu les images de Berkeley tournée jusqu'à ce moment-là, le producteur Freed a été déçu et a congédié le réalisateur vétéran, le remplaçant par Charles Walters (qui ne sera pas crédité au générique). Malgré ces changements, Garland est encore souvent arrivée en retard lors des tournages … ou parfois même pas du tout. Après quelques avertissements, la MGM a finalement suspendu le contrat de Garland et elle a été congédiée. Garland a déclaré à la presse qu’elle a été forcée de quitter la production contre son gré, s’est rendue à Boston où elle a été hospitalisée pendant plusieurs semaines pour retrouver la santé. Les producteurs ont pensé engager Betty Garrett comme remplaçante de Garland, mais son contrat avec le studio avait expiré et son agent a demandé trop d'argent pour qu'elle revienne. Ginger Rogers a fait pression pour jouer le rôle, mais les producteurs ont estimé qu'elle était trop «mature» et trop glamour pour ce rôle. Selon Ginger Rogers, le chef de studio Louis B. Mayer lui aurait dit: «Ginger, tu resteras toujours avec tes bas de soie et tes talons hauts. Ce rôle n'est pas pour toi.» Betty Hutton, l'actrice vedette de la Paramount a plaidé pour jouer le rôle à la fois auprès de la MGM et de la Paramount. Un accord a été négocié entre les deux studios et Hutton a été «prêtée» par la MGM à la Paramount pour jouer le rôle d'Annie Oakley. Le tournage a repris après cinq mois d'arrêt. Entre temps, le réalisateur Charles Walter – remplaçant de Busby Berkeley – a lui-même été viré avant d'avoir pu tourner quoi que ce soit et a été remplacé par George Sidney!!! Si on se fie aux Mémoires de Betty Hutton, elle a été accueillie très froidement par la plupart des acteurs et de l'équipe parce qu'elle avait osé remplacer Garland. Dans une interview, elle a clairement dit que les autres membres de la distribution étaient hostiles et que la direction de la MGM était à ce point peu reconnaissante de sa présence qu'ils ont «négligé» de l'inviter à la première du film à New York. Une certitude: Hutton s'est affronté avec la co-vedette masculine du film, Howard Keel. Des années plus tard, Keel a parlé de Betty Hutton comme d'une «voleuse de scène» et comme «instable». Dans son autobiographie, Only Make Believe: My Life in Show Business, Howard Keel rappelle qu'à une occasion, Hutton a été bouleversée parce qu'elle sentait que Keel jouait mieux qu'elle et ils ont refait la scène 35 fois jusqu'à ce qu'elle en soit satisfaite. De son côté, Betty Hutton a écrit dans ses Mémoires, Backstage You Can Have que Keel était un «débutant» qui essayait d'attirer toute l'attention sur lui. Selon elle, le seul acteur majeur qui la traitait avec gentillesse et respect était Louis Calhern. Hutton a également déclaré que Judy Garland a, un jour, visité le plateau de tournage et quand Hutton l'a accueillie avec un «Hey, Judy!», elle a reçu en retour une suite bouillonnante de blasphèmes de Garland. Bizarrement, des années plus tard, les deux femmes deviendront amies alors qu'elles se produisaient toutes deux à Las Vegas. Selon Hutton, Garland lui aurait avoué qu'elle n'avait jamais senti être un bon choix pour le rôle d'Annie et avait été soulagée lorsque Hutton avait pris le relais. Pour en finir avec ce tournage chaotique, seuls deux scènes avaient été tournées complètement avec Garland: Doin 'What Comes Naturally et l'élaboré I'm an Indian, Too. Elle ont été officiellement diffusées par la MGM pour la première fois dans le documentaire de 1994 That's Entertainment III. Le film a eut finalement sa première le 17 mai 1950 à New York. Les critiques furent plutôt favorables et le public est venu en masse, en faisant un des films les plus rentables de l'année. Mais en 1973, il a été retiré de la distribution, en raison d'un différend entre Irving Berlin et la MGM à propos des droits musicaux, ce qui a empêché le public de visionner ce film pendant près de 30 ans. Il a fallu attendre le 50ème anniversaire du film en 2000 pour qu'il puisse être revu dans son intégralité! Production TV – NBC (1957) Mary Martin qui avait déjà joué avec succès le rôle d'Annie durant la première année de l'US Tour de 1947, a repris ce rôle dans une version diffusée par NBC en 1957. Contrairement au Peter Pan auquel elle avait participé en 1955 – et qui avait été le premier musical de Broadway adapté pour la TV – cette version d'Annie get your gun a été filme en studio, mais avec un public présent. Des applaudissements peuvent être entendus après chacun des numéros musicaux. Mary Martin disait toujours qu’elle se sentait plus à l’aise de se produire devant un public; c’est pourquoi elle ne faisait pas beaucoup de films musicaux. Ce fut le musical télévisé le plus populaire de la saison pour NBC. Elle a attiré au total 60 millions de téléspectateurs… Revival au New York City Center (1958) – Limited Run Martha Raye devait jouer Annie dans cette production, mais elle a dû s'en retirer deux jours avant l'ouverture prévue le 19 février 1958, en raison d'une appendicite sévère. Son understudy, Betty Jane Watson, l'a remplacée. Le spectacle s'est joué 15 représentations, et une preview. Selon un article paru dans Variety en mars 1958, Raye s'est présentée au City Center le 2 mars pour la dernière representation. Elle est allée dans les coulisses avant le spectacle et a demandé à Watson de lui permettre de jouer la dernière représentation. Watson a accepté, mais la direction du City Center a rejeté l'idée, la jugeant totalement irréaliste. Raye a alors décidé de regarder la représentation mais elle a commencé à se sentir mal et est partie peu après la moitié du deuxième acte pour l'hôpital. Revival au Lincoln Center (1966) Puis Broadway Theatre – Limited Run Vingt ans après la création à Broadway en 1946, Ethel Merman ca recréer le rôle d'Annie dans une production du Music Theater of Lincoln Center, présentée par Richard Rodgers. Pour l'occasion, Irving Berlin a écrit une nouvelle chanson: An Old Fashioned Wedding. Le livret de la production a aussi été révisé et l'intrigue secondaire Tommy-Winnie ainsi que leurs chansons I will Share It All with You et Who Do You Love, I Hope?. Le revival, après ses 47 représentations au Lincoln Center (25 mai au 9 juillet 1966), il fera un très court US Tour (Detroit (12 juillet au 6 août), Washington (10 août au 27 août) et Philadelphia (30 août au 17 septembre)) puis revient à Broadway, au Broadway Theatre du 21 septembre au 26 novembre 1966 pour une série limitée de 78 représentations. Production TV – NBC (1967) Il s'agit d'une version télévisée, réduite à 90 minutes, de la version du Lincoln Center. C’est le seul musical présenté au Lincoln Center à cette époque (les autres étaient The Merry Widow, The King and I, Carousel, Kismet, Show Boat, South Pacific, West Side Story et Oklahoma!) a avoir été adapté pour la télévision et présenté dans ce média sur base de sa distribution scénique. Revival à Londres (1967) Le premier revival à Londres à l'Aldwych Theatre. Cette production a été transférée du Chichester Festival Theatre et elle est généralement considérée comme plutôt terne, et bien que Suzi Quatro (surnommée «America’s First Lady of Rock»), qui jouait Annie, ait une personnalité attrayante, la plupart des critiques ont estimé qu’elle n’était pas crédible en tant qu’Annie Oakley maniant des armes. Revival à Broadway (1999) Ce revival d’Annie Get Your Gun a été pour beaucoup d'analyste une vraie déception. Le rôle d'Annie Oakley était joué par Bernadette Peters et celui de Frank Butler par Tom Wopat. Peters ne semblait jamais naturelle ou à l’aise dans les scènes parlées, et les méchantes langues affirmaient que son Annie ressemblait à une Betty Boop dont le développement se serait arrêté. Heureusement, les choses s'arrangeaient dès qu'elle chantait. Mais le rôle ne lui convenaient pas, et elle avait même l’air un peu ridicule dans son costume de cow-boy du Far West. Le vigoureux Tom Wopat était un Frank efficace, et bien que certains critiques se soient offusqués de la mise en scène efféminée de My Defenses Are Down, dans laquelle lui et des cow-boys évoquaient l’image d’un hétéro dans un ranch de mecs gays, la séquence se voulant un clin d'œil au second degré. Le livret retravaillé par Peter Stone était une version «politiquement correcte» de l’original, et les Indiens n’ont donc pas été dépeints comme des caricatures (bien qu’on puisse faire valoir que tous les personnages du livre original d’Herbert et Dorothy Fields ont été délibérément dépeints comme des caricatures d’une sorte ou d’une autre). En conséquence, la chanson d'AAnnie, I'm an Indian, Too a été retiré du revival, même si cette chanson célèbre en fait la diversité culturelle! Dans cette version, Annie est nommée membre honoraire de la tribu sioux. Quoi qu'il en soit, le musical a conquis son public et a tenu l'affiche pour une surprenante série de 1.046 représentations (4 mars 1999 au 1er septembre 2001. Pendant la série, Susan Lucci et Cheryl Ladd ont incarné Annie, et quand Reba McEntire a repris le rôle, elle a reçu des critiques plus qu'élogieuses. La R&H Theatre Library, qui gère les productions d’Annie get your gun, estime que 450 productions sont présentées aux États-Unis chaque année.

Résumé: Quand dans le Wild West américain, un show s'arrête dans sa ville, Annie Oakley participe à un concours de tir, le gagne et on lui demande de rejoindre la troupe du spectacle. Elle tombe amoureuse de la star du spectacle, Frank Butler, et consent à le rejoindre, bien qu'elle n'ait aucune idée idée de ce que peut être le show business, ce dont l'informe un des tubes du musical "There's No Business Like Show Business". Durant le musical, Frank, bien qu'insistant sur le fait que la fille qu'il recherhce serait parée de satin… et sentirait l'eau de Cologne, ("The Girl That I Marry), finit par s'amouracher du garçon manqué qu'est Annie. Malheureusement, son ego sera vite blessé et il deviendra jaloux lorsque Annie sera devenue une star et il la quittera. Après plusieurs complications, qui gardent Annie et Frank qéparés, ils se retrouvent ensemble pour un dernier duel au tir lors du final du musical "Anything You Can Do". Annie laisse délibérément Frank gagner pour satisfaire son ego, et ils partent ensemble.

Création: 16/5/1946 - Imperial Theatre (Broadway) - représ.



Musical
0021 - Call Me Madam (1950)
Musique: Irving Berlin
Paroles: Irving Berlin
Livret: Howard Lindsay • Russel Crouse
Production originale:
10 versions mentionnées
Dispo: Résumé  Synopsis  Génèse  Liste chansons  

Genèse: The lead character is based on Washington, D.C. hostess and Democratic Party fundraiser Perle Mesta, who was appointed the Ambassador to Luxembourg in 1949. The Playbill distributed at each performance humorously noted that "neither the character of Mrs. Sally Adams nor Miss Ethel Merman resemble any person living or dead." In 1949, Merman and her family were vacationing at the Hotel Colorado in Glenwood Springs with Howard Lindsay and his wife Dorothy Stickney. Watching Merman poolside while reading a magazine article about Mesta, Lindsay was struck by how typically "American" she was and immediately envisioned her portraying a colorful character similar to the newly appointed ambassador. When he proposed the idea to Merman, who had little interest in either society or political news, she responded, "Who's Perle Mesta?" Although Merman had announced she was interested in playing a dramatic role in her next project, Lindsay and Russel Crouse approached Irving Berlin and began working on the book for Call Me Madam when he expressed interest in composing the score. Berlin's last production, Miss Liberty, had failed to recoup its investment, and he was determined to repeat the success he had had with Annie Get Your Gun. The three collaborators agreed they needed to treat their subject with care to avoid any legal action by Mesta. As the work progressed, Merman conceded she would be willing to sing two or three songs, but eventually accepted the fact she was going to star in a full-scale musical comedy instead of the drama she preferred. Producer Leland Hayward budgeted the production at $250,000. In exchange for the original cast recording and television broadcast rights, he arranged to have it financed 100% by RCA Records and NBC, with the two sharing 35% of the net earnings. In order to increase the profits, Hayward decided to charge an all-time high of $7.20 for orchestra seats. Hayward hired George Abbott to direct, and Abbott and casting director Harold Prince auditioned thousands of actors for the twenty speaking roles and twenty-nine chorus members. Raoul Pene du Bois was hired to design sets and costumes, although the wardrobe worn by Merman was the responsibility of Mainbocher. Once the script was completed, everyone agreed that while it was little more than standard situation comedy material it was a perfect vehicle for Merman, and that Berlin's score, although far from his best, was tuneful and memorable. It included the comic song "Mr. Monotony", which originally was written for and dropped from the film Easter Parade. Berlin had then included it in Miss Liberty, but it was dropped from that as well. In this instance, the third time was not the charm; during out-of-town tryouts, Merman insisted it be dropped. (In 1989, Sarah Brightman recorded it for her CD The Songs That Got Away.) To fill the hole its omission left in the second act, Berlin wrote "Something to Dance About" to give the second act a lively opening. When the star requested a duet with Russell Nype playing her lovestruck press attache Berlin responded by writing the counterpoint tune "You're Just in Love" and it ultimately became a showstopper at every performance. Directed by George Abbott and choreographed by Jerome Robbins, the musical premiered at the Shubert Theatre in New Haven, Connecticut on September 11, 1950. Reviews were mixed - Variety said it "inspires warm applause rather than cheer"—and Berlin wrote two new songs to bolster the sagging second act. It opened in Boston on September 19, and while The Boston Record thought it offered "only an occasional flash of inspirational fire", it played to standing-room-only audiences throughout the run. With a record advance sale of $2 million, the Broadway production opened on October 12 at the Imperial Theatre, where it ran for 644 performances and grossed more than $4 million. In addition to Merman and Nype, the cast included Paul Lukas, Pat Harrington, Sr., Lilia Skala, and Richard Eastham. Brooks Atkinson of The New York Times thought it offered one of Berlin's "most enchanting scores: fresh, light, and beguiling, and fitted to lyrics that fall out of it with grace and humor", and the New York Post called Merman "indescribably soul-satisfying", "a comedienne of rare skill", and "one of the joys of the world." She remained with the show for the entire run and appeared in the limited four-week engagement staged to celebrate the reopening of the National Theatre in Washington, D.C., but her understudy Elaine Stritch starred in the national tour. The musical opened in the West End at the London Coliseum on March 15, 1952 where it ran for 486 performances and starred Billie Worth. The New York City Center Encores! semi-staged concert version starring Tyne Daly was presented in February 1995.[3] A regional production ran at the Paper Mill Playhouse, Millburn, New Jersey, in April–May 1996 and starred Leslie Uggams.

Résumé: Sally Adams becomes Ambassador of Lichtenburg and charms Cosmo Constanstine with her undiplomatic manner. Meanwhile, her press attache, Keneth Gibson, falls in love with Princess Maria.

Création: 12/10/1950 - Imperial Theatre (Broadway) - représ.



Musical
0022 - Mr. President (1962)
Musique: Irving Berlin
Paroles: Irving Berlin
Livret: Howard Lindsay • Russel Crouse
Production originale:
1 version mentionnée
Dispo: Résumé  Commentaire  Génèse  Liste chansons  

Mr. President is a musical with a book by Howard Lindsay and Russel Crouse and music and lyrics by Irving Berlin. The story focuses on fictional US President Stephen Decatur Henderson, who runs into political trouble following a disastrous trip to the Soviet Union and his problems with his children. Bored with life as a civilian after his presidency ends, he decides to return to political life.

Genèse: The musical had its first out-of-town tryout in Boston beginning on August 27, 1962 and was coolly received. After extensive cuts and revisions, it was given another tryout at the National Theatre in Washington, DC, on September 25, 1962 which was attended by President John F. Kennedy and First Lady Jacqueline Kennedy. The first couple congratulated Berlin on a hit. Kennedy later sent his aides, Kenneth P. O'Donnell and David Powers, to apologize to Berlin for his having to leave the performance early. This day of Kennedy's presidency is the one featured in an exhibit at the JFK Museum and Library. The Washington reviews "were lukewarm and even negative. The word 'corny' stuck, and was repeated again and again." After four previews, the Broadway production, directed by Joshua Logan and choreographed by Peter Gennaro, opened on October 20, 1962 at the St. James Theatre, where it ran for 265 performances. The cast included Robert Ryan, Nanette Fabray, Anita Gillette and Baayork Lee. The musical premiered in a Broadway season dominated by hits like Oliver!, A Funny Thing Happened on the Way to the Forum and Stop the World – I Want to Get Off. Mr. President received unenthusiastic reviews. Although Berlin's score was praised, the show "was just too old-fashioned and out of date." Berlin continued to work, revising Annie Get Your Gun and writing songs, such as for the film project Say It With Music (which was never produced), but "Broadway would never again see a truly Berlin work on the stage". Mr. President was the final Lindsay and Crouse collaboration. In 1964, former President Harry S. Truman made an opening night cameo appearance in a production of the show at the Starlight Theatre in Kansas City. He left by ambulance at intermission due to an appendicitis attack. Gerard Alessandrini extensively revised the book and converted the plot into a spoof of the 2000 Presidential election debacle. After thirty previews, it opened on August 2, 2001 at the Off-Broadway Douglas Fairbanks Theater where, hampered by reviews worse than those received by the original, it closed after only ten performances. Ben Brantley, in his review for The New York Times, wrote that the musical "feels tired". However, the TheatreMania reviewers noted that, while "the overall tenor of the satire here is soft," it has "surprisingly buoyant appeal. It remains bubbly and effervescent thanks to the peppy, imaginative direction supplied by the team of John Znidarsic and Alessandrini."

Résumé: President Stephen Decatur Henderson is a true patriot and loves his family. His daughter Leslie has recently had a series of romantic liaisons, some liberal and some conservative. Her newest romance is with Youssein Davair, the son of a Middle Eastern ruler; the sincerity of his affection is questionable. Pat Gregory, a Secret Service agent, has watched Leslie grow up and has fallen in love with her but doesn't believe that she could be interested in a simple guy like him. With the Cold War as a backdrop, Henderson, together with Nell, his First Lady, and their children go on a "good-will tour" of Europe, including the Soviet Union. Henderson gets in trouble for jokingly comparing the Soviet leader to a "wild cat". But the President lands in Moscow anyhow and gives a conciliatory and humanizing speech, assisted by his Russian-speaking son Larry, that earns the respect of the Soviets. Nevertheless, back at home, the gaffe plagues him and hurts his party's popularity. Larry is a bit of a hot-head and punches the party chairman on TV to defend his father. The presidential term of office ends, and the Hendersons leave the White House. In Act II, Henderson finds his post-politics life in Ohio mundane. The family is invited to a party at the White House, and there Leslie finds that Youssein is now interested in Betty Chandler, the daughter of the new President, and so they break up. Leslie leaves the party with Pat. Meanwhile, one of Ohio's senators dies, and the governor asks Henderson to finish his term of office. Henderson yearns to return to public life, but he questions the governor's motives and declines the job. Soon afterwards, however, another opportunity comes: the new President asks Henderson to attend an international summit meeting on behalf of the US, because of the respect that he commands in the Soviet Union.

Création: 20/10/1962 - St. James Theatre (Broadway) - 265 représ.



Musical
0023 - White Christmas (2004)
Musique: Irving Berlin
Paroles: Irving Berlin
Livret: David Ives • Paul Blake
Production originale:
6 versions mentionnées
Dispo: Commentaire  Génèse  Liste chansons  

White Christmas is a musical based on the Paramount Pictures 1954 film of the same name.

Genèse: Regional productions The musical, titled Irving Berlin's White Christmas, premiered in St. Louis in 2000 at The Muny, after which it opened in San Francisco in 2004. It has since played in various venues in the US and Canada, such as Boston, Buffalo, Los Angeles, Toronto, Winnipeg, Vancouver, Detroit, Denver, St. Paul, and Louisville. UK tour (2006–2011) The musical toured over the Christmas seasons of 2006–07 (to Plymouth and Southampton) and 2007–08 (to Edinburgh and Cardiff). The cast for the tour included Craig McLachlan as Bob, Tim Flavin as Phil, Rachel as Betty, Emma Kate Nelson as Judy, Ken Kercheval as The General and Lorna Luft as Martha.[9] The same production reappeared at the Theatre Royal, Plymouth, in November 2009, before transferring to The Lowry, Manchester for Christmas and into early 2010. Aled Jones, Suzanne Shaw, Adam Cooper, Louise Plowright, Rachel Stanley and Roy Dotrice starred. The same production played from November 2010 until January 2011 at the Sunderland Empire Theatre, starring Tom Chambers, Cooper, Stanley, Louise Bowden, Ken Kercheval and Kerry Washington. All of the UK tours featured the original choreography of Randy Skinner. Broadway 2008–09 and U.S. tour White Christmas played a limited engagement on Broadway at the Marquis Theatre, which started in previews on November 14, 2008 running through January 4, 2009, for 53 performances and 12 previews. The production was directed by Walter Bobbie and choreographed by Skinner. The cast featured Stephen Bogardus, Kerry O'Malley, Jeffry Denman, Meredith Patterson, Susan Mansur and Charles Dean, all of whom had performed in regional productions. The musical returned to the Marquis Theatre in a limited engagement running from November 13, 2009 (previews) through January 3, 2010. Bobbie and Skinner again directed and choreographed. The cast featured James Clow as Bob Mara Davi as Judy , Melissa Errico as Betty Tony Yazbeck as Phil, David Ogden Stiers as General Waverly and Ruth Williamson as Martha. This production also had a U.S. national tour, starting in Omaha, Nebraska, on November 1, 2009 and ending in Kansas City, Missouri, on January 5, 2010. 2009 Australia production The musical was staged anew by MLOC Productions Inc at the Phoenix Theatre in Elwood, Victoria. The production was directed by Judy Sullivan, with choreography was by Merilyn Young. The cast featured Peter Phillips as Bob, John Davidson as Phil, Rowena Brown as Betty, and Kate Knight as Judy. It started its run on 6 November 2009, running through 14 November, and had a second run from 18 to 20 December. 2014 West End production The musical played the Dominion Theatre in a limited engagement and starred Aled Jones, Tom Chambers, Rachel Stanley, Louise Bowden, and Wendi Peters. Randy Skinner's original Broadway choreography was re-created for the West End production. 2012–2018 U.S. tours The 2012 White Christmas tour, directed by Norb Joerder and choreographed by Skinner, opened on November 11, 2012 and closed on January 6, 2013 after a month-long run at the Kennedy Center in Washington, D.C. The cast included James Clow, Stefanie Morse, David Elder, Mara Davi, Ruth Williamson, Joseph Costa, Cliff Bemis, Shannon Harrington, Tony Lawson, Andie Mechanic, and Kilty Reidy. Another tour the following year, also directed by Joerder and choreographed by Skinner, opened on November 2, 2013 and closed on December 29, 2013. The cast featured Clow, Trista Moldovan, David Elder, Patterson, Williamson, Costa, Bemis, Cory Bretsch, Harrington, Lawson, and Grace Matwijec. Another U.S tour over the Christmas season of 2014–2015, started in previews on November 11, 2014 running through January 4, 2015. The production was directed and choreographed by Skinner. The cast featured Jeremy Benton, Clow, Kaitlyn Davidson, Moldovan, Bemis, Danny Gardner, Pamela Myers, Ryan Reilly, Conrad John Schuck, Elizabeth Crawford and Ava Della Pietra. From 2016 to 2018, another U.S. tour was directed and choreographed by Skinner. The same actors completed the cast each year, with exception of the role of Susan, with Sean Montgomery as Bob, Benton as Phil, Kerry Conte as Betty, Kelly Sheehan as Judy, Conrad John Schuck as General Waverly, Karen Ziemba as Martha, Brad Frenette as Ralph, Aaron Galligan-Stierle as Mike, and Bemis as Ezekiel. Susan was played in 2016 by Clancy Penny and Samantha Penny, in 2017 by Bella Yantist, and in 2018 by Emma Grace Berardelli and Kyla Carter. In 2016 Luft played Martha. 2019 West End production After a tryout in 2018–2019 at Curve Theatre, Leicester, UK, a 2019 West End revival opens at the Dominion Theatre in London for a limited engagement at the end of 2019. It features new choreography by Stephen Mear and stars Nikolai Foster with Danny Mac as Bob and Dan Burton as Phil.

Résumé:

Création: 11/7/2004 - Curran Theatre (San Francisco) - représ.



Musical
0024 - Top Hat (2011)
Musique: Irving Berlin
Paroles: Irving Berlin
Livret: Allan Scott • David Taylor
Production originale:
1 version mentionnée
Dispo: Génèse  Liste chansons  

Genèse: The musical is based on the 1935 film of the same name, with music by Irving Berlin. It took the shows producer Kenny Wax sixteen months to get the rights from Irving Berlin's estate to transform the movie into a stage musical. A first read through of the adapted script was held at Sadler's Wells in November 2010, and it was performed for the first time seventy six years after the original film. The show features fourteen songs by Berlin, six more songs than the original production. Featuring a cast of thirty one, the production was adapted from the original screenplay by Matthew White and Howard Jacques. The show is directed by Matthew White, with choreography by Bill Deamer, set designs by Hildegard Bechtler, costume design by Jon Morrell, lighting design by Peter Mumford, sound design by Gareth Owen, new orchestrations by Chris Walker, and musical supervision by Richard Balcombe. Producers for the original tour and West End production originally approached Anton du Beke to play the male lead of Jerry Travers before appointing Strictly Come Dancing winner Tom Chambers to play the role originated by Fred Astaire. During the competition Chambers was compared to Astaire and was described as a hero of Chambers. Astaire's daughter was in the audience for the shows opening night in London, and described Chambers as "wonderful" going on to say "There will always be comparisons, but what this show has done is bring a version to the world to see for the future". Two of Irving Berlin's daughters described the show as "a beautiful production" and that "it could definitely give new life to these songs and to Top Hat for a younger generation" Production history The show received its world premiere on 16 August 2011, at the Milton Keynes Theatre at the start of a 17 week UK tour, stopping in Birmingham, Southampton, Salford, Plymouth, Norwich, Canterbury, Edinburgh and Leeds. The original cast included Summer Strallen as Dale Tremont, Tom Chambers as Jerry Tavers, Martin Ball as Horace, Vivien Parry as Madge Hardwick, Ricardo Alfonso as Alberto Beddini and Stephen Boswell as Bates. An additional pre-West End tour took place in the spring of 2012, playing at the New Victoria Theatre Woking, 13–17 March 2012 and the Bristol Hippodrome, 21 – 31 March. The production then transferred to the West End's Aldwych Theatre on 19 April 2012, with the opening night on 9 May and had an initial booking period until the end of January 2013. Actress Charlotte Gooch took over the role of Dale Tremont in November 2012 and on 5 February 2013, Gavin Lee took over the role of Jerry, Broadway star Kristen Beth Williams took over as Dale, Clive Hayward as Horace and Alex Gaumond as Alberto. One final cast change took place following Alex Gaumond leaving to become Miss Trunchbull in Matilda the Musical, Russell-Leighton Dixon previously understudy of the role took over as Alberto. Despite initially extending the show's run until April 2014, the production will close on 26 October 2013, with plans to launch a new UK tour for the 2014-15 theatre season.

Résumé:

Création: 16/8/2011 - Milton Keynes Theatre (Milton Keynes) - représ.



Musical
0025 - Holiday Inn (2014)
Musique: Irving Berlin
Paroles: Irving Berlin
Livret: Chad Hodge • Gordon Greenberg
Production originale:
2 versions mentionnées
Dispo: Résumé  Isnpiration  

In 2013, Universal Stage Productions, the live theater division of Universal Pictures, invited Goodspeed Musicals to develop a stage adaptation of the film. With book by Gordon Greenberg and Chad Hodge, music from the films Holiday Inn and White Christmas plus other Berlin songs, and directed by Greenberg, the musical premiered at the Goodspeed Opera House in East Haddam, Connecticut on September 19, 2014

Genèse:

Résumé: Holiday Inn, The New Irving Berlin Musical tells the story of Jim, who leaves the bright lights of show business behind to settle down on his farmhouse in Connecticut. He quickly discovers life isn't the same without a bit of song and dance. Jim's luck takes a spectacular turn when he meets Linda, a spirited schoolteacher with talent to spare. Together they turn the farmhouse into a fabulous inn with dazzling performances to celebrate each holiday, from Thanksgiving to the Fourth of July. But when Jim's best friend Ted tries to lure Linda away to be his new dance partner in Hollywood, will Jim be able to salvage his latest chance at love?

Création: 15/10/2014 - Goodspeed Opera House (East Haddam) - représ.