Mais début septembre 1943, Langner a poursuivi la quête d’une collaboration avec Weill – quête que la Theatre Guild avait lancée fin 1936, sans que cela ne débouche sur rien!!! Cette fois, ils travaillèrent sur une version musicale de The Good Soldier Schweik de Jaroslav Hašek (qui avait été la source de Johnny Johnson () du même Kurt Weill) mais aussi une pièce de 1933, The Pursuit of Happiness, d’Alan Child et Isabelle Louden (des pseudonymes pour Langner, lui-même, et Armina Marshall, son épouse et co-directrice de la Theatre Guild). Il écrit à Weill, lui demendant: «Vous aviez aimé cette idée… Qu’en pensez-vous aujourd’hui?» Weill lui a répondu que «l’intrigue de la pièce est tellement forte et pleine de suspense» qu’il n’y a pas de place pour la musique. Le 19 novembre 1943, Langner lui a répondu de façon un peu sarcastique: «Merci pour votre courrier du 12 novembre. C’est la qualité dramatique de Green Grow the Lilacs qui en a fait une bonne pièce sous le titre d’Oklahoma! (). Cependant, je n’insiste pas, alors oublions cela.» Au moins, dans l’esprit de Langner, Weill avait raté sa chance.
La Theatre Guild allait exister jusqu’en 1996. Mais c’est une autre histoire.
Revenons au milieu de cette volonté effrénée de la de créer des ’musicals’. Voyons comment ils ont bifurqué de Kurt Weill vers l’option Rodgers & Hamerstein.