5.
1866 1927 - Recherches

 6.8.
Paul Robeson
«LE» JOE

 6.9.C.
Show Boat
Paris (I) (1929)

 6.9.H.
Show Boat
Film (II) (1936)

 6.10.
Le crash de '29
La fin d'un monde

 7.
1927 1943 - Difficultés

F) Broadway, 19 mai 1932 - Casino Theatre (Revival I)

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Robeson a finalement consenti à jouer Joe à Broadway lors de la reprise de 1932. Il avait joué le rôle avec un énorme succès à Londres du 3 mai 1928 au 2 mars 1929, restant à l'affiche durant toute la durée de la série. À Broadway, Robeson quittera la production avant sa fermeture et décidera de ne pas partir en tournée. L’acceptation de Robeson de jouer Show Boat () à New York fut de courte durée et a été motivée par une utilisation stratégique de Ol' Man River à des fins personnelles.

Avec Show Boat () à Londres, Robeson a vécu un vrai triomphe, une reconnaissance du grand public mais aussi de la presse. Une vraie reconnaissance artistique totale. Après Show Boat (), il va vivre un second triomphe personnel: il a joué le rôle-titre dans Othello () dans le West End, au Savoy Theatre, le genre de projet qui répondait à tous ses critères pour un théâtre de haute qualité et qui élevait les Noirs. Il faut savoir que c'est la première fois à Londres qu'un acteur noir joue ce rôle.

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Paul Robeson et Peggy Ashcroft
(Savoy Theatre 1930)

Un critique londonien a parlé de lui comme «le plus grand des Noirs». Cependant, le critique américain Burns Mantle s’en est pris à l’Othello de Robeson, disant qu’il espérait qu’il ne serait jamais joué aux États-Unis. Il ne le sera que treize ans plus tard, ’en 1943. En effet, Show Boat () sera la seule apparition de Robeson sur la scène de Broadway entre Black Boy () (1926) et l’infortunée comédie musicale noire John Henry () (1940), qui n’a résisté que 7 représentations.

La réaction de Mantle montre bien où se trouve la ligne rouge et donc ce que l’on tolère de Robeson aux États-Unis: qu’il apparaisse dans des rôles musicaux sans aucune controverse. Le Joe de Show Boat () était un rôle proche de ce que faisait Robeson dans ses concerts avec Brown, dont la demande a fortement redémarré avec les représentations du musical. Les deux hommes ont d’ailleurs ajouté Ol' Man River à leurs concerts, débutant au Carnegie Hall en janvier 1931, alors qu'il n’avait encore jamais chanté Show Boat () aux États-Unis à cette époque. Il s’agit le plus souvent du numéro de clôture du concert. La présence de Ol' Man River dans le concert a fini de lui donner la légitimité de l’expression de l’identité noire. Un critique de Philadelphie a noté l’importance de la chanson pour l’impact de Robeson:

«C’est avec la populaire Ol' Man River, qu’il a chanté dans le spectacle Show Boat (), qu’il a le plus ému ses spectateurs. Les larmes étaient présentes dans les yeux de nombreux lorsqu’il a terminé la complainte philosophique de l’esclave «fatigué de vivre» et «apeuré de mourir». La salle a longtemps raisonné sous les applaudissements.»


Lors d’un autre concert, Robeson a été «contraint par la force d’une ovation extraordinaire de chanter le célèbre classique de Show Boat à deux reprises.» Toute apparition en récital de Robeson au début des années ‘30 – il chanta par exemple à l’hôtel de ville de New York quatre fois au cours des quatre mois précédant l’ouverture du Show Boat () en 1932 – comprenait Ol' Man River.

Lorsque Robeson parut en scène en Joe pour chanter Ol' Man River dans le revival de 1932 au Casino Theatre de Broadway à partir du 19 mai 1932, le public new-yorkais avait donc été bien préparé. La réaction des spectateurs a validé l’instinct que Kern, Hammerstein et Ziegfeld avaient eu en souhaitant engager Robeson dès la création du show. Ferber, dans ses mémoires, écrit:

«J’ai été témoin, le soir de la première à Broadway, après que Paul Robeson ait chanté, d’une explosion de cris et de hurlements comme je n’en ai jamais vu dans n’importe quel théâtre de toute ma vie.»


Quinze minutes d’applaudissement pour Robeson! Dans le New York Times le jour de première, Ziegfeld a fait la promotion du spectacle en ciblant sur Robeson: «Venez écouter Paul Robeson chanter Ol' Man River.» C’est un flagrant contraste avec la non-promotion de Jules Bledsoe par Ziegfeld à la création en 1927. Mais les conditions avaient changé. Maintenant, plus que jamais, Show Boat () avait besoin de Robeson. Variety l’a désigné comme l’«argument majeur de la production». Robeson, à lui seul, était une bonne raison d’aller voir ou re-voir Show Boat ().

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Helen Morgan, très chic et positive, domine cette caricature du cast du revival de 1932. Robeson, apparaissant à New York pour la première et la seule fois dans le rôle de Joe, est au même niveau que Morgan, tandis que le nouveau Ravenal (Dennis King) et l’originale Magnolia (Norma Terris) se contentent du bas du dessin. L’importance relative de chaque acteur pour le public de Broadway se reflète dans leurs respectives.

Et Robeson a continué à chanter les jours de relâche de Show Boat (), comme il l’avait fait au Drury Lane. Un dimanche soir de juillet, il s’est produit au Lewisohn Stadium, partageant le programme avec Albert Coates et le New York Philharmonic-Symphony Orchestra. Robeson, accompagné de Brown, a chanté cinq chansons, finissant bien sûr avec Ol' Man River, qui a été accueillie avec un "énorme enthousiasme", conduisant aux inévitables quinze minutes de rappels…

Lors de la création de Show Boat () en 1927, une partie de la presse bienpensante s’était acharnée sur Helen Morgan car en pleine prohibition elle continuait à avoir une consommation importante d’alcool. Lors de la reprise, la fin proche annoncée de la prohibition a supprimé cette publicité gratuite, mais Helen Morgan était clairement l’autre vedette du show, bien avant les deux personnages qui portent l’histoire: Dennis King (le nouveau Ravenal) et Norma Terris (la Magnolia de la création, de retour) sont délaissés au bas du dessin. Stirling Bowen du Wall Street Journal a salué le spectacle en termes non équivoques quant à l’importance de Paul Robeson et d’Helen Morgan, commençant sa critique avec une affirmation que deux chansons à elles seules pourraient racheter la pâle saison de 1932 à Broadway: «Aucune saison ne peut sembler tout à fait perdue avec Paul Robeson chantant Ol' Man River, et Helen Morgan reprenant Bill». Burns Mantle a lui noté comment, lors de la soirée d’ouverture, Robeson, «d’une grande voix, tout en restant modeste comme d’habitude, a eu trois ou quatre rappels avec Ol' Man River et a été obligé de la rechanter

Katherine Axtell a examiné ce revival de 1932 en détail, le situant dans un contexte très fragile à Broadway suite aux ravages de la crise économique de 1929. Il est excessivement rare qu’un musical soit repris à Broadway dans des délais aussi courts. Mais Ziegfeld avait besoin de ce musical car il sortait d’une série de six flops en trois ans (Show Girl (), Bitter Sweet (), Simple Simon (), Smiles (), Ziegfeld Follies of 1931 () et Hot-Cha! ()) et il était criblé de dettes. Il avait encore tous les décors et costumes… Cette version ne se veut à aucun moment nostalgique de la création, mais en respecte tous les choix artistiques. Par exemple, il a été décidé que la dernière scène se situerait toujours dans le temps présent, et donc en 1932 plutôt qu’en 1927 comme à la création. Or les États-Unis de 1932 sont très différents de ceux de 1927. Cela a permis à Norma Terris de s’exprimer totalement pour appuyer ce point de vue.

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Après le décès de Ziegfeld, la couverture du programme fut modifiée.
Une photo de Ziegfeld remplaça l'anvien visuel.
Un message fut rajouté stipulant qu'il s'agissait du dernier show de Ziegfeld.

Ziegfeld est mort en juillet 1932, pendant la série de représentations. Lors de la matinée du samedi qui a suivi son décès, Show Boat () s’est arrêté pour une minute de silence au début de l’acte I.

La fin d’une époque....

Le Broadway de Ziegfeld était déjà mort depuis quelques années, mais Show Boat () allait lui survivre, grâce à d’autres producteurs qui n’ont pas toujours autant défendu le spectacle que le célèbre producteur-créateur. Même si la fin de série de cette version 1932 a été très complexe…

En effet, malgré le triomphe de la première, la presse dithyrambique et des spectateurs plus qu’enthousiastes, les salles ne sont pas pleines. La crise économique est terrible et même si le ticket le plus cher n’est qu’à 3$ (et le moins cher de 50¢), le nombre de spectateurs pouvant s’offrir ce luxe est faible. En plus, l’été 1932 est caniculaire et il faut le vouloir de s’enfermer dans une salle où l’air conditionné n’existe bien sûr pas encore. La production va avoir difficile a payer certains salaires… Dennis King (Ravenal) refusa que l’on diminue son salaire. Norma Terris (Magnolia), par contre, a proposé de rendre à Ziegfeld la moitié de son salaire en demandant: «Ne lui dites pas que l’argent vient de moi

Robeson a quitté Show Boat () 6 semaines avant sa fermeture en octobre. Le Pittsburgh Courier l’a signalé naviguant pour l’Europe, dans le «but vague... en quête de matériel pour un nouveau spectacle pour la saison d’hiver de New York, mais il est difficile de comprendre pourquoi il devait se lancer dans une telle quête alors qu’il pouvait encore jouer dans Show Boat (), qui allait partir en tournée

Il est clair que Robeson gagnait beaucoup d’argent: avec 1.500$ par semaine, Robeson était le membre de la distribution le mieux payé – Helen Morgan (Julie La Verne) gagnait 1.250$; Charles Winninger (Cap’n Andy) et Denis King (Ravenal) 1.000$ chacun; le couple Eva Puck (Ellie) and Sammy White (Frank) se partageait 1.250$; Norma Terris (Magnolia) et Tess Gardella (Queenie) gagnaient chacune 500$ ... Beaucoup justifient aussi le départ anticipé de Robeson par des soucis personnels. Sa femme Eslanda était restée à Londres et on lui a prêté une liaison – très médiatisée – avec une riche mondaine blanche, Nancy Cunard.

L’understudy de Robeson, Robert Raines, a pris le relais, et le producteur A. C. Blumenthal, qui a assumé la responsabilité de la production après la mort de Ziegfeld, a ouvert des négociations avec l’acteur qui avait créé le rôle en 1927, Jules Bledsoe, qui voulait plus d’argent que ce qu’on lui proposait. Il acceptera cependant de partir en tournée avec le show. Avec des triomphes majeurs dans le rôle de Joe tant à Londres qu’à New York, Robeson a montré qu’il pouvait utiliser Show Boat () pour satisfaire ses propres ambitions, mais qu’il s’ennuyait très rapidement à jouer ce court rôle. Quand il a accepté de jouer le rôle dans le film d’Hollywood quelques années plus tard, il a forcé la production à minimiser son temps de présence sur les plateaux et, une fois de plus, s’éclipsait dès que possible.

Le revival de Broadway de 1932 fermé le 22 octobre 1932, après 180 représentations seulement!

G) US National Tour, 1932

Octobre 1932 - Mars 1933 : Boston, Philadelphia, Washington, Baltimore, Pittsburgh, Cincinnati, Cleveland, Detroit, Chicago, Cleveland, New York, Brooklyn

À la différence de Robeson, Helen Morgan s’accrocha à Show Boat (), restant d’ailleurs dans le National Tour longtemps après le départ des autres acteurs principaux de Broadway. Dès le 24 octobre, 2 jours après la fermeture de Broadway, le spectacle a ouvert pour deux semaines à Boston (Shubert Theatre àpd 24 octobre ‘32), suivies par des séries d’une semaine à Philadelphie (Forrest Theatre àpd 7 novembre ’32), Washington (National Theatre àpd 14 novembre ‘32), Baltimore (Ford’s Theatre àpd 21 novembre ‘32) et Pittsburgh (Nixon Theatre àpd 28 novembre ’32).

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Jules Bledsoe a quitté la tournée suite à des questions salariales après la semaine à Baltimore. Puis vint Cincinnati (Shubert Theatre, 4 au 10 décembre ’32) qui a vu la rentabilité tomber au point où des réductions de salaire ont été nécessaires. Les acteurs de premier plan tels que Norma Terris (Magnolia), Eva Puck (Ellie) et Sammy White (Frank) ont alors abandonné le show. Le Chicago Defender a annoncé – à son lectorat majoritairement noir – qu’Ethel Moses, qui faisait partie du chœur de danse, avait également quitté le spectacle à cause des réductions de salaire. Helen Morgan est restée en tête d’affiche. Après une interruption de deux semaines, qui a vu une réduction du chœur noir de 60 à 16 et des coupes similaires dans le chœur blanc,

Show Boat () a joué une semaine à Cleveland (Hanna Theatre àpd 26 décembre ‘32) et une semaine à Detroit (Cass Theatre àpd 2 janvier ‘33).

Ce furent ensuite 3 semaines à Chicago (Auditorium Theatre àpd 8 janvier ’33) où la diminution de la troupe a permis au show de continuer à tenir financièrement.

La poursuite de la tournée dans les États du Sud était chaque jour moins probable, mais pas pour des raisons financières, cette fois. En fait, trouver un logement et de la nourriture pour une troupe avec un grand groupe d’artistes noirs était très difficile. Bien sûr, des troupes noires ou des numéros de Vaudeville avec des Noirs pouvaient jouer dans des villes du Sud, mais un chœur noir chantant «Niggers all work on de Mississippi» dans le plus grand théâtre de la ville serait une cible claire et entrainerait un déchainement de protestations diverses. Le biographe d’Helen Morgan écrit que la tournée dans le Sud a été interrompue lorsque les membres noirs de la distribution de Show Boat () ont pris peur du sort qu’on pourrait leur réserver dans ces villes et ont menacé de quitter le spectacle.

Face à cette crise, l’assistant d’Hammerstein, Leighton Brill, est arrivé avec les instructions du parolier pour transformer Show Boat () en un spectacle de 90 minutes, qui pourrait être joué entre les projections de longs métrages dans les salles de cinéma.

Des scènes entières furent supprimées. Dans l’acte I: «Saloon Exterior» et «Wedding Finale». Dans l’acte II: «Ontario Street Boarding House», «St. Agatha's Convent» et «Transition scene to 1927» (une des reprises de Joe d’Old Man River). Dans les scènes conservées, certaines chansons disparurent: Life Upon the Wicked Stage, Till Good Luck Comes My Way, C'mon Folks, In Dahomey, Hey, Feller! et Why Do I Love You? (reprise). Ce spectacle raccourci fut joué à Chicago (Balaban and Katz Chicago Theatre àpd 3 février ‘33), Cleveland (Loew’s State Theatre àpd 10 février ‘33), Brooklyn (Loew’s Metropolitan Theatre àpd 24 février ’33) et, enfin, au Capitol Theatre (3 au 9 mars ‘33) au cœur de Times Square, à un pâté de maisons de l’endroit où il a commencé au Casino Theatre.

Alors que la tournée était à Cleveland, Helen Morgan aurait organisé une fête pour le chœur noir dans un club où Louis Armstrong se produisait. Cette histoire montre la convivialité interraciale qui a toujours existé dans les coulisses de toutes les productions de Show Boat (). Car si les Noirs et les Blancs étaient pour la plupart séparés sur scène, dans les coulisses et les loges il y avait peu de barrières de ce genre.

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L’arrêt à Chicago a été accueilli par le Chicago Defender en termes … timides, estimant que le spectacle n’allait pas au fond des choses. Mais le journal avait aussi donné des raisons encourageant le public noir à aller voir le spectacle, principalement un nouveau Joe, Robert Raines – l’understudy de Robeson à Broadway et de Bledsoe pour la tournée qui, quand l’un et l’autre ont quitté le spectacle, a à chaque fois répondu présent – et Angelica Lawson dans le rôle de Queenie. Le critique du Chicago Defender a admiré à quel point cette dernière apportait de la justesse au personnage. Rappelons une fois encore qu’à Broadway à la création en 1927, c’était une comédienne blanche en blackface, Aunt Jemima, qui jouait le rôle. À partir d’Angelica Lawson – à l’exception de la version de Londres pendant la guerre où la star de variétés australienne Lucille Benstead a joué en blackface – le rôle Queenie s’imprègnera fortement des interprètes noires qui l’ont joué. Chacune a apporté sa propre personnalité au rôle. Cette critique du Defender de la fin de la tournée, durant l’hiver ’33, contraste fortement avec celles de la Première à Broadway en mai ’32 qui faisaient de Show Boat () un nouveau classique. Ici, la valeur résiduelle du spectacle pour le public noir n’est pas évaluée d’une manière sentimentale. Un bon (nouveau) Joe, une bonne Queenie (noire), un bon chœur de danse (mais avec rien de "vraiment important à faire"): cela pourrait suffire pour attirer certains. Quant à la substance de l’histoire de Show Boat (), le Defender a offert une position subtile: à prendre ou à laisser en fonction de votre affinité pour de telles choses, mais dans les spectacles créés par des Blancs et qui parlent de problématique raciale, Show Boat () n’était pas le pire et avait même quelques valeurs humaines dignes d’être soulignées:

«En vérité, Show Boat () n’est pas une offense à ma Race comme certains vont probablement le prétendre. Ce que ce spectacle fait pour souligner les identités raciales est habile et artistiquement réussi. On retrouve toutes les fissures présentes dans White Cargo et les coutumes particulières du Sud décrites dans le film Hallelujah! de King Vidor – le deuxième film hollywoodien à présenter une distribution intégralement afro-américaine, le premier étant Hearts in Dixie (1929). Nous pensons que si vous avez aimé «Hallelujah!» ou «White Cargo», alors vous pourrez apprécier ce spectacle qui est plus habilement construit et moins offensant qu’eux, mais similaire à bien des égards.»

Chicago Defender


Hammerstein mérite ici le crédit de ces éloges. L’expression «identité raciale» s’avère une belle anticipation de la façon dont Show Boat () serait analysé dans les décennies suivantes, montrant une fois de plus que l’avis des critiques des journaux noirs est important si l’on veut avoir une image complète de la façon dont Show Boat () a été compris dans le passé.

Helen Morgan est donc restée avec la tournée Show Boat () jusqu’à la dernière représentation, le 9 mars 1933. Elle jouera également Julie La Verne dans le film de 1936 et la production de 1940 à Los Angeles. Helen Morgan est morte de maladies liées à son alcoolisme en 1941.