Un amour naissant en pleine guerre des gangs
Soixante-cinq ans après sa création, West Side Story n’a rien perdu de sa modernité et de son actualité. Nous sommes très fiers de vous présenter au Festival Bruxellons! ce chef d'œuvre immortel de la comédie musicale qui, emporté par la musique de Leonard Bernstein et les mots de Stephen Sondheim, célèbre le choc des corps.
Critique - Intégralement traduite en français, la célèbre comédie musicale vibre sous un jour nouveau, grâce à une troupe de 25 interprètes d’exception et un orchestre live. À ne manquer sous aucun prétexte d’ici au 26 août, au château du Karreveld.
Il en fallait du cran, et sans doute un petit grain de folie aussi, pour s’attaquer à un tel monument de Broadway, qui plus est, encore tout récemment, adapté au cinéma par Steven Spielberg. Et, pourtant, ils ont relevé le pari ! Brillamment ! Jeudi, soir de la première, le public du Château du Karreveld était debout, exalté, applaudissant à tout rompre les 25 interprètes de la célèbre comédie musicale West Side Story et les 17 musiciens, dirigés par Laure Campion, qui les accompagnent chaque soir en live.(…)
Quant aux deux rôles principaux, Maria et Tony, ils sont tout simplement exceptionnels. La voix cristalline de Romina Palmeri est sublime ; l’émotion vocale de Kaplyn est saisissante. Fabuleuse en Eliza Doolittle dans My Fair Lady, Marina Pangos l’est tout autant en Anita, la fiancée de Bernardo (Loaï Rahman). On épinglera aussi l’excellent jeu de Didier Colfs en lieutenant de police véreux et en animateur de bal niais. Ajoutez à tout cela de magnifiques costumes et une splendide scénographie, magnifiée par de superbes éclairages à la tombée de la nuit.
Stéphanie Bocart - La Libre Belgique - 14/7/2023
Critique - Déposer Manhattan sur les planches de Molenbeek, et traduire en français l’humour très américain de chansons comme America ou Gee, Officer, Krupke, c’est l’épreuve du feu, le genre de test qui détermine si une œuvre est réellement inoxydable. Verdict ? West Side Story est décidément inusable. Mise en scène par Daniel Hanssens et Kylian Campbell, cette version belge s’inscrit dans un respect total de l’œuvre, voire une dévotion pour son univers devenu mythique tout en le faisant entendre autrement : « On s’paye des buicks en America / Vitres électriques en America / Sièges en plastique en America / Rien de plus chic en America » chantent les amies d’Anita en faisant virevolter leurs robes froufroutantes. Tout dans le décor de Philippe Miesch – des immeubles décatis au grillage du terrain de basket – évoque San Juan Hill, quartier new-yorkais qui a inspiré l’histoire de West Side Story mais la pimpante distribution d’artistes belges ou français donne une autre tonalité au monstre, elle le vivifie plutôt que de le momifier.
Consulter article completCatherine Makereel - Le Soir - 17/7/2023
Critique - Je suis donc très heureux que Bruxellons! nous ait donné – à travers un travail d'amour, comme d'habitude, du metteur en scène et coproducteur Daniel Hanssens et du metteur en scène et co-chorégraphe Kylian Campbell avec Antoine Pedros comme chorégraphe urbain associé – une nouvelle perspective sur ce classique sans jamais en dénaturer l'essence. (…)
Mais la plus grande force de cette production de premier ordre est son excellente distribution, en particulier Kaplyn, qui donne vie au personnage difficile de Tony mieux que quiconque avant lui, que ce soit à l'écran ou sur scène. Prenant l'approche d'un acteur plus que celle d'un chanteur, il nous emmène dans un voyage personnel avec, dans le rôle de Maria, la tout aussi brillante Romina Palmeri (du Conservatoire de Bruxelles), qui a sauvé le spectacle l'année dernière en reprenant le rôle principal d'Elisabeth au pied levé.
Comme toujours, Marina Pangos vole la vedette, mélangeant colère, force et vulnérabilité dans son portrait unique d'Anita, malgré sa capacité spectaculaire à chanter et à danser.
Patrick Honré (traduit de l'anglais) - Broadway World - 27/8/2023
Cette première mondiale en français tient largement ses promesses. Certes, d’aucuns seront dubitatifs à la perspective d’une adaptation francophone d’un spectacle dans lequel la musique et la musicalité des paroles sont intimement liées mais la traduction française, chansons comprises, de Stéphane Laporte ne dénature en rien l’œuvre originale.
Au moment de la création de West Side Story, Jerome Robbins a procédé à des castings d’inconnus multi-ethniques pour dénicher les perles rares qui savent jouer, chanter une partition difficile et danser des chorégraphies élaborées et musclées. Cette triple exigence qui a dû également se présenter aux créateurs de la version francophone y est pleinement rencontrée. Les interprètes sont à l’aise, performants et techniquement irréprochables dans chaque discipline. Dans les deux rôles principaux, Romina Palmeri et Kaplyn explorent, de façon exceptionnelle, de nombreux registres. Mention spéciale à Marina Pangos qui incarne Anita, la compagne de Bernardo, qui est remarquable tant dans le mouvement que dans la voix.
Même sans être féru de comédies musicales, la scénographie magnifique et magnifiée par les jeux de lumière, les chorégraphies époustouflantes, implacables, signées Kylian Campbell et Antoine Pedros, les 25 interprètes sur scène et les 17 musiciens, dirigés par Laure Campion, qui les accompagnent en live (mais en coulisse) nous laissent sans voix mais avec des couleurs et des airs qui vont nous habiter quelque temps.
Didier Beclard - Le Surricate Magazine - 18/7/2023
Critique - Cette année on annonce « West Side Story », jamais joué sur scène en français. Quoique rassuré par la qualité des spectacles passés, il reste cependant la question, si on peut produire ce classique de Leonard Bernstein autrement qu’en anglais ? Après un peu plus de deux heures de spectacle, on a la réponse : Oui, « West Side Story » ne perd rien de sa force initiale, même dans cette traduction à nouveau sans faute de Stéphane Laporte.
Et on retrouve les chouchous des années passées : Marina Pangos joue et chante une Anita énergique, Kaplyn échange son rôle de la mort dans « Elisabeth » contre un Tony tombé follement amoureux et Romina Palmeri a su enchanter comme impératrice Elisabeth après seulement quelques jours de répétitions en 2022 et maintenant donne vie à Maria, tourmentée entre son amour pour Tony et celui pour son frère Bernardo tué par ce dernier. Des voix superbes, des nouvelles chorégraphies qui n’ont rien à envier à celles de Jerome Robbins, un simple décor et une mise en scène efficace font de « West Side Story » une comédie musicale à ne pas rater.
Christian Spielmann - Lëtzebuerger Revue (Luxembourg) - 19/7/2023
Intreview - Intégralement traduite en français, la célèbre comédie musicale vibre sous un jour nouveau, grâce à une troupe de 25 interprètes d’exception et un orchestre live. À ne manquer sous aucun prétexte d’ici au 26 août, au château du Karreveld.Pour fêter ses 25 ans, le festival Bruxellons ! Présente l’une des comédies musicales les plus célèbres au monde, “West Side Story”, dans une version intégralement traduite en français, avec de toutes nouvelles chorégraphies. Une création mondiale à découvrir dès ce 10 juillet.
Ils ont les traits tirés et les yeux cernés, mais de l’énergie encore à revendre. Voici plusieurs mois que Daniel Hanssens et Kylian Campbell, entourés de leurs équipes artistique et technique, travaillent d’arrache-pied à la création de la célèbre comédie musicale West Side Story. Chorégraphies, chansons, musiques, costumes, coiffures, maquillages, accessoires, éclairages, décors, promotion, billetterie…, la somme de travail est titanesque. Mais malgré la fatigue et le stress, les deux metteurs en scène gardent le cap : tout sera fin prêt d’ici au 10 juillet pour donner le coup d’envoi du festival Bruxellons !
La Libre Belgique - Stéphanie Bocart - 7/7/2023
Critique - Depuis 2015, le festival bruxellois – qui fête ses 25 ans cette année – accueille un spectacle musical en plein air, dans la cour du château. Après Élisabeth (l’histoire de Sissi) l’année dernière, c’est donc la célèbre comédie musicale de Stephen Sondheim, Leonard Bernstein et Arthur Laurents qui déploiera ses couleurs. Avec une note inédite puisqu’elle sera interprétée pour la première fois en français.
Consulter article completElise Leenaerts - L'Avenir - 15/7/2023