"Pour moi, Dieu ce sont les hommes et, un jour, ils le sauront."
Jacques Brel

Cet hommage bouleversant va combler les aficionados comme ceux qui vont découvrir, avec Filip Jordens, l'univers hors du commun du Grand Jacques.

« Par son talent, sa voix, son corps, avec la complicité de ses musiciens, Filip Jordens nous convie à retrouver le grand Jacques. C'est la puissance, la force, la rage, l'ironie, la tendresse de Brel qui soudain éclatent de nouveau. Grâce à cet interprète hors pair qu'est Filip Jordens, on peut alors mesurer combien l'œuvre de Brel non seulement est toujours vivante, mais aussi combien elle est singulière et actuelle. Brel poète, Brel visionnaire, Brel musicien, Brel comédien, Brel satiriste, Brel profondément humain. Un maître, en somme. Un classique, servi par un Filip Jordens habité et éblouissant.» Philippe Claudel, écrivain et cinéaste


Eh bien, on ne l'entend pas cette chanson de l'ami Jacques…
Mais Filip en interprète beaucoup d'autres, des connues et des moins connues…
Il en a du talent ce jeune Filip Jordens, né à Leuven de père francophone et de mère flamande. Alors Filip pratique les deux langues nationales avec facilité.
Il y a plus de dix ans que Filip chante du Brel… Filip, ce grand type efflanqué à la mâchoire volontaire, aux cheveux blonds et aux yeux bleus, dont les mains brassent l'air comme des battoirs.
Il est surprenant Filip quand il chante Brel, et il le fait sans imiter un seul instant celui qu'on appelle aussi « Un volcan belge» qui nous a méchamment quitté le 9 octobre 1978, il y a plus de trente ans et cependant, sa présence reste des plus vivaces.

Pour moi, Filip nous fait un cadeau magnifique en chantant, en interprétant, en jouant les textes de Jacques, avec un dynamisme, une gestuelle des plus soufflants.
J'ai parfois fermé les yeux, hier soir au Karreveld… je retrouvais « le galérien des galas », « l'homme en colère », « l'homme qui aime », « l'homme qui nous a sans cesse ébloui tout au long de sa courte carrière »… Je rouvrais les yeux légèrement humectés et je découvrais à chaque mot le travail de Filip. Non, ce n'est pas un clone.
(Le Soir) : Il ne veut pas remplacer Brel, il veut lui rendre hommage. Et si, sur scène, on ne peut pas s'empêcher de voir, au départ, le grand Jacques, cette silhouette s'efface rapidement pour ne laisser que celle de Filip Jordens qui joue extraordinairement les textes de Brel, accompagnés par un efficace trio.
Efficace, très certainement. Mais mieux, trois musiciens plein de talent, complices de Filip, qui se dépensent avec passion pour nous faire entendre les tellement belles mélodies de Jacques ! (…) "

Cinémaniacs - Roger Simons - le 03/08/2011

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