Il était une fois Marianne, une jeune fille
qui rêvait d'une autre vie…

"Rien ne donne autant le sentiment de l'infini que la bêtise"

Des gens simples qui rêvent, qui s'aiment, qui souffrent, qui se trahissent …
La vie, tout simplement


C’est une contre-figure de la pièce. Elle ne feint rien. Elle n’a pas de scrupules. C’est elle qui «aidera» la mort de son arrière petit fils, l’enfant d’Alfred.

LA MERE - Il m’inquiète, le petit Léopold... Il a tellement toussé cette nuit, et qu'est-ce qu'il a les joues rouges, et son regard est tout changé... Le pauvre petit Louis, à l'époque, ça avait commencé exactement pareil
LA GRAND-MÈRE - Dieu a donné. Dieu a repris.
LA MÈRE - Maman!
LA GRAND-MÈRE - Une mère en prison et un père mauvais sujet! Y en a un qui ferait mieux d'y passer!
LA MÈRE - Tu aimerais y passer, toi?
LA GRAND-MÈRE criaillant - Me compare pas avec ça! Désignant le landau. Mes parents à moi étaient honnêtes!
Furieuse, elle se met à jouer un menuet.
LA MÈRE - Ne joue pas!
LA GRAND-MÈRE s'interrompant - Qu'est-ce qui te prend?! T'es folle ?! Elles se dévisagent.
Un silence.
LA MÈRE inquiète - Maman... j'ai tout vu
LA GRAND-MÈRE - Quoi ?
LA MÈRE - Ce que tu as fait cette nuit
Un silence.
LA GRAND-MÈRE à l'affût - Et qu'est-ce que j'ai fait ?
LA MÈRE - Tu as ouvert les deux fenêtres et tu as poussé le lit du petit Léopold en plein courant d'air
LA GRAND-MÈRE criaillant. Tu as rêvé! Tu as rêvé!
LA MÈRE - Non, je n'ai pas rêvé.

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