Musical
0001 - Mr. Wix of Wickham (1904)
Musique: Herbert Darnley
Musique additionelle: Jerome Kern
Paroles: John H. Wagner
Livret: Herbert Darnley • John H. Wagner
Production originale:
1 version mentionnée
Dispo: Génèse  Liste chansons  

Genèse: "Mr. Wix of Wickham", était un import britannique à Broadway: il avait été joué au Borough Theatre, à Londres, en 1902. Le livret et les paroles étaient de Herbert Darnley, la musique de George Darnley. Pour la présentation à New York, le livret et les chansons on été fortement révisés par John H. Wagner. Les nouvelles paroles étaient de Wagner, Andros Hawley et Jerome Kern, et la musique était de Kern, Darnley, Hawley, Max C. Eugene aka Max Dreyfus, Edward E. Rice, et Waller (prénom inconnu). Il semble que la musique de Seddon et Tours n’ait pas été retenue pour l’adaptation américaine. La presse a donné des avis généralement négatifs ou indifférents pour ce musical et il n'a tenu l'affiche que cinq semaines, mais il marque une étape dans l’histoire du théâtre musical américain parce qu’il représente la première partition de Jerome Kern à Broadway: il a contribué à 12 des 24 chansons de la production américaine. Dietz, Dan. The Complete Book of 1900 Broadway Musicals (p. 239). Rowman & Littlefield Publishers. Édition du Kindle.

Résumé:

Création: 19/9/1904 - Bijou Theatre (Broadway) - 41 représ.



Musical
0002 - Dairymaids (The) (1906)
Musique: Frank E. Tours • Paul Rubens
Musique additionelle: Jerome Kern
Paroles: Arthur Wimperis • Paul Rubens
Livret: Alexander M. Thompson • Robert Courtneidge
Production originale:
3 versions mentionnées
Dispo: Résumé  Génèse  Liste chansons  

Genèse: The Dairymaids a été un énorme succès à Londres où il a ouvert le 14 avril 1906, à l’Apollo Theatre pour 239 représentations. Le livret a été écrit par Alexander M. Thompson et Robert Courtneidge, avec des paroles de Paul A. Rubens et Arthur Wimperis, et de la musique de Rubens et Frank E. Tours. La production de Broadway n'a pas eu le même succès mais a réussi à tenir près de 100 représentations. Il semble que le livret n’avait pas été aussi « américanisé » que tant d’autres transferts britanniques de l’époque, et il n’y avait donc que quelques blagues et références locales (dont une sur Oyster Bay et une autre sur les politiciens corrompus de la ville). Une grande partie de la partition originale a été conservée, mais il y a eu de nombreuses modifications, y compris certaines par Jerome Kern, et quatre de ses chansons semblent avoir été entendues lors de l'opening night à Broadway (« J’aimerais rencontrer votre père », « J’ai un million de raisons pour lesquelles je vous aime », « Mary McGee », « Never Marry a Girl with Cold Feet ») et d’autres ont peut-être été ajoutés pendant la série ou l'US Tour (« Cheer Up, Girls », « The Hay Ride », « Little Eva »).

Résumé: Winifred et Peggy sont les «Dairymaids» (les crémières) du titre. En réalité, elles ne sont rien de la sorte, mais font simplement semblant dans une ferme laitière modèle dirigée par Lady Brudenell qui a des idées assez arrêtées sur la formation de la jeunesse. Pendant que cette bonne dame est absente, ses neveux Sam et Frank arrivent et commencent à badiner avec les héroïnes. Dans l’autre coin, le serviteur Joe Mivens fait ses avances à la bonne. Et quand Lady Brudenell revient à la maison, emportant avec elle une quatrième couple d'amoureux — sa pupille, Hélène et le capitaine Leverton — elle renvoie avec colère ses protégées au pensionnat de Miss Penelope Pyechase. La scène se déplace au gymnase de l’école où les garçons arrivent, déguisés en écolières, pour se livrer à plus de plaisir, plus d’amour, en chansons et danses jusqu’à ce que tout soit réglé matrimonialement.

Création: 14/4/1906 - Apollo Theatre (Londres) - 239 représ.



Musical
0003 - Belle Paree (La) (1911)
Musique: Frank E. Tours • Jerome Kern
Paroles: Edward Madden
Livret: Edgar Smith
Production originale:
1 version mentionnée
Dispo: Résumé  Génèse  Liste chansons  

Lors de la création au Winter Garden Theatre en 1911, la soirée a été divisée en trois parties: un opéra ("Bow Sing"), un ballet (Tortajada") et une revue ("La Belle Paree").

Genèse: "La Belle Paree" a été le premier spectacle à se jouer au Winter Garden Theatre, et il a également marqué les débuts à Broadway du légendaire Al Jolson dans un rôle de Blackface comme Erastus Sparkler, décrit dans le spectacle comme « un aristocrate coloré de San Juan Hill, qui se fait remarquer à Paris ». Le New York Sun a noté que Jolson était « amusing », et a dit « whether he is Alfred or Albert this modest seceder from vaudeville will not divulge ». Jolson possédait « genuine negro unction in his speech and manner, » et « yet by race he might be thought capable of succeeding better with other types ». Ses grands moments dans le musical ont été le premier duo « Paris Is a Paradise for Coons » avec Stella Mayhew (une autre actrice au visage noirci qui a joué ici le rôle d’une mulâtre nommée Eczema Johnson) et une séquence spécialisée en deuxième acte. Franklin Fyles, dans l’Indianapolis Star, a apparemment pensé que « Al Joslyn » était noir et a appelé l’artiste « le ménestrel noir ». Le soir de la création, la soirée a débuté par un opéra ("Bow Sing"), suivi d’un ballet (Tortajada), avant de se terminer par une revue en deux parties dont la soirée entière a pris le titre. Le spectacle était initialement prévu en quatre parties, avec une deuxième séquence de ballet intitulée « The Ballet of Pierrots and Harlequins », mais avant l’ouverture, ce ballet a été intégré à la deuxième partie de la revue. À mesure que la série progressait, "Bow Sing" et "Tortajada" ont été coupés et la revue a été rallongée, avec quelques chansons ajoutées (y compris deux nouvelles chansons de Jerome Kern, « That’s All Right for McGilligan » avec des paroles de M. E. Rourke, et « Look Me Over, Dearie » avec des paroles d’Edward Madden) et d’autres ont été retirées.

Résumé: Officiellement, cette comédie musicale suivait une héritière en visite à Paris, mais, en réalité, il s’agissait plus d’un enchaînement de numéros de Vaudeville. Jolson apparaissait en Blackface comme Erastus Sparkler, un aristocrate de couleur avec un accent du Sud, mais évitant les maniérismes raciaux stéréotypés.

Création: 20/3/1911 - Winter Garden Theatre (Broadway) - 96 représ.



Musical
0004 - Girl from Utah (The) (1913)
Musique: Paul Rubens • Sidney Jones
Musique additionelle: Jerome Kern
Paroles: Adrian Ross • Percy Greenbank
Livret: James T. Tanner
Production originale:
3 versions mentionnées
Dispo: Résumé  Génèse  Liste chansons  

Genèse: La pièce fut créée à l'Adelphi Theatre de Londres le 18 octobre 1913 et connut une première série de 195 représentations. Une version américaine a été produite par Charles Frohman qui a eu connu un beau succès de 140 représentations au Knickerbocker Theatre (ouverture le 24 août 1914). Frohman a engagé le jeune Jerome Kern pour écrire cinq nouvelles chansons pour la partition avec le parolier Herbert Reynolds pour renforcer ce qu’il considérait comme un premier acte faible. Julia Sanderson et Donald Brian ont joué dans la production. Leur chanson "They Didn’t Believe Me" est devenue un succès. La comédie musicale a également tourné dans d’autres pays, dont l’Afrique du Sud, l’Australie et la Nouvelle-Zélande.

Résumé: Una Trance fuit sa maison et son mormonisme après la décision de son père de la "céder" à un habitant particulièrement horrible de Salt Lake City.  Dans sa fuite, Una rencontre des bénévoles: Lord Amesham et sa fiancée, Dora; l’acteur Sandy Blair; un petit vendeur de jambon et de bœuf plutôt étrange, Trimmit et sa fiancée, Clancy, qui est aussi la bonne de Dora. Les choses deviennent plus mélodramatiques quand le redouté polygame attire Una et la moitié du chœur du Théâtre de la Folie dans sa demeure de Brixton, tandis que la police est sur une mauvaise piste à la poursuite de Trimmitt. qui a accidentellement ramassé un chapeau de Mormon dans un restaurant. Mais les détectives amateurs sont sur la bonne piste en suivant une traînée de confettis bleus que Una a laissé tomber dans son sillage.  Enfin, Trimmit, déguisé en pompier, se précipite vers l’escalier de secours et, avec l’action de la pièce, tout le monde répare le Bal des Arts pour la fin des amours.

Création: 18/10/1913 - Adelphi Theatre (Londres) - 195 représ.



Musical
0005 - Nobody Home (1915)
Musique: Jerome Kern
Paroles:
Livret: Guy Bolton • Paul Rubens
Production originale:
1 version mentionnée
Dispo: Génèse  Liste chansons  

1er "PRINCESS THEATRE MUSICAL"

Genèse: Nobody Home a été le premier des musicals du Princess Theatre, et alors que P. G. Wodehouse ne faisait pas encore partie du futur et célèbre triumvirat du Princess Theatre, Guy Bolton a été le librettiste et Jerome Kern a composé la plupart de la musique. Le spectacle a connu une série un peu modeste à New York, mais a connu un grand succès en tournée. L’œuvre était vaguement basée sur une comédie musicale londonienne antérieure appelée « Mr. Popple (d’Ippleton) » avec livret, paroles et musique de Paul A. Rubens, qui a ouvert le 14 novembre 1905 à l’Apollo Theatre pour 173 représentations (George P. Huntley était Freddy Popple, le rôle joué à New York par le comédien britannique Lawrence Grossmith, le frère de la star de Broadway George Grossmith). Outre Kern et Bolton, un certain nombre de personnes ont été impliquées dans la production de Broadway, qui, en passant, n’a repris aucune des chansons de Rubens de la version 1905. Les trois principaux paroliers étaient Herbert Reynolds alias M. E. Rourke, Schuyler Greene et Harry B. Smith, avec un texte supplémentaire de Grossmith (pour son spectacle « Bed, Wonderful Bed », avec de la musique de C. W. Murphy et Dan Lipton). Otto Motzan a contribué quelques numéros.

Résumé:

Création: 20/4/1915 - Princess Theatre (Broadway (Off)) - 135 représ.



Musical
0006 - Miss Information (1915)
Musique:
Musique additionelle: Cole Porter • Herman Finck • Jerome Kern
Paroles:
Livret: Charles W. Goddard • Paul Dickey
Production originale:
1 version mentionnée
Dispo: Résumé  Génèse  Liste chansons  

Il s'agit plus d'une pièce de théâtre avec des chansons qu'un réel musical. Mais il y contient une chanson de Jerome Kern et une chanson de Cole Porter.

Genèse: Les critiques ont adoré Elsie Janis, mais pour autant, Miss Information n’a tenu l’affiche que 6 semaines et 47 représentations. La production a été présentée comme «A Little Comedy with a Little Music», et elle a peut-être donné l’impression d’être ni l’un ni l’autre avec ses sketches drôles et ses chansons occasionnelles. Le premier des trois actes était complètement dépourvu de musique, et l’un des neuf interludes musicaux (Pianologue) était un divertissement pour piano de Melville Ellis (qui était également le costumier du spectacle), un autre était une pièce instrumentale (The Mix-Up Rag, que Charles Darnton a décrit dans le Daily Arkansas Gazette comme «un mélange de ragtime et de vengeance»), et un troisième était soutenait un numéro de danse pour Janis (Dance Eccentrique). Les six autres chansons ont été composées par neuf paroliers et compositeurs !!! Difficile d’obtenir un spectacle cohérent…

Résumé: L’histoire tournait autour de la famille Cadwalder, une famille de nouveaux riches en pleine ascension sociale. Mme Cadwalder et sa fille Joan espèrent profiter de la publicité des journaux en affirmant que le collier de perles de 60.000 $ de Mme Cadwalder a été volé à sa résidence de Riverside Drive. Son fils Jack coopère quand il cache le collier, informe la police de sa disparition, et offre une récompense de 10.000 $ pour son retour. Dot (Elsie Janis) est téléphoniste au quartier général de la police, et quand elle entend parler du vol, elle décide de jouer au détective, de récupérer le collier, et de réclamer la récompense. Nous la voyons bientôt à la maison Cadwalder quand elle prend l’apparence d’un messager de Western Union, et plus tard prétendant être une amie de la famille. Quand les Cadwalder partent pour l’Europe, Dot se déguise en diseuse de bonne aventure française, en servante allemande, en dandy anglais et en danseuse parisienne (permettant à Elsie Janis deux numéros de danse, Dance Eccentrique et Drigo Serenade, que le New York Times a décrits comme «captivants»). Dot finit par tomber amoureuse de Jack, et pendant ce temps les perles sont vraiment volées (par une bande de voleurs de bijoux). Mais tout va bien car Dot capture à la fois les perles et le cœur de Jack.

Création: 5/10/1915 - George M. Cohan's Theatre (Broadway) - 47 représ.



Musical
0007 - Very Good Eddie (1915)
Musique: Jerome Kern
Paroles: Schuyler Green
Livret: Guy Bolton • Philip Bartholomae
Production originale:
4 versions mentionnées
Dispo: Résumé  Génèse  Liste chansons  

2ème "PRINCESS THEATRE MUSICAL"

Genèse: Le spectacle était le deuxième de la série des "Musicals du Princess Theatre", après "Nobody's Home" (1915). Cela a été un succès pour Bolton et Kern, se jouant durant 341 représentations, les à d’autres collaborations réussies. Et à de nombreuses reprises. L’intrigue grotesque concerne trois couples et un professeur de chant fou de sexe qui montent à bord d’un bateau Hudson River Day Line à Poughkeepsie, New York. Le chaos s’ensuit quand deux des couples se croisent et accidentellement des partenaires commerciaux. L’aventure de style vaudeville se poursuit dans un hôtel, où les clients entrent et sortent des chambres tandis qu’un employé de bureau en état d’ébriété essaie de trier la folie. Cela a été suivi par un succès encore plus grand en 1917, "Oh, Boy!" et plusieurs autres, tous avec des décors américains modernes et des changements de scène simples (un seul décor pour chaque acte) pour mieux convenir au petit théâtre, évitant les traditions d’opérette qui fourmiliaient de lieux et de paysages élaborés. Dans "Very Good Eddie", les invités ont des noms comme Gay Anne Giddy, Fullern A. Goat, Tayleurs Dummee et Always Innit, et le professeur de chant a un élève appelé "Lily Pond" (une allusion probable au changement de nom d’une ville dans le Maryland de Lily Pond à Lilypons en l’honneur de la soprano d’opéra Lily Pons). Produite par Elisabeth Marbury et F. Ray Comstock, la production originale de Broadway a ouvert le 23 décembre 1915 au Princess Theatre. En mai 1916, il déménage au Casino Theatre et, en septembre, au 39th Street Theatre, avant de retourner au Princess Theatre pour terminer sa série le 14 octobre 1916, après un total de 341 représentations. La distribution comprenait Ernest Truex et Helen Raymond. Les décors ont été conçus par la décoratrice d’intérieur Elsie de Wolfe, qui a également coordonné les costumes. Cette création a débouché sur une production australienne en 1917 mettant en vedette Barry Lupino, et une production londonienne en 1918 au Palace Theatre. En 1975, le Goodspeed Opera House, à East Haddam, dans le Connecticut, propose une reprise du spectacle et incite les producteurs à le transférer à Broadway. Après trois avant-premières, il ouvre le 21 décembre 1975 au Booth Theatre, où il donne 304 représentations. La distribution, dirigée par Bill Gile et chorégraphiée par Dan Siretta, comprenait Charles Repole, Virginia Seidel, James Harder et Travis Hudson. L’année suivante, une tournée américaine suit. En 1976, la comédie musicale est présentée pour 411 représentations au Piccadilly Theatre dans le West End de Londres. La distribution comprenait Prue Clarke. En plus des paroliers originaux, les productions de 1975 à 1976 comprennent des paroles de P. G. Wodehouse, d’Anne Caldwell, de Frank Craven et de Graham John.

Résumé: L’intrigue grotesque concerne trois couples et un professeur de chant fou de sexe qui montent à bord d’un bateau de l'Hudson River Day Line à Poughkeepsie, New York. Le chaos s’ensuit quand deux des couples se croisent et s'échangent accidentellement leurs partenaires commerciaux. L’aventure de style vaudeville se poursuit dans un hôtel, où les clients entrent et sortent des chambres tandis qu’un employé de bureau en état d’ébriété essaie de trier la folie. En détail… Le bateau Catskill de l’Hudson River Day Line s’arrête pendant quinze minutes à Poughkeepsie. Dick Rivers monte à bord. Il est tombé amoureux d’Elsie Lilly, l’élève de Mme Matroppo. Pour être seul avec Elsie, il supplie Mme Matroppo de le laisser interviewer la jeune fille pour un article de magazine. Elle est d’accord. Mais Elsie n’est pas facilement ne se laisse pas facilement courtiser. Elle connait bien Rivers et suggère qu’il est toujours amoureux de "Some Sort Of Somebody". Les jeunes mariés Eddie et Georgina Kettle embarquent. Il est évident, d’après leurs incessants aboiements, que Georgina est déterminée à porter le pantalon de la famille — même si le pantalon du petit Eddie est probablement trop petit pour elle. Ils sont suivis de deux autres jeunes mariés, Percy et Elsie Darling. Les Darling et les Kettles se rencontrent, et Eddie et Percy s’avèrent être de vieux camarades de classe. Tous les quatre se réjouissent, "Isn't It Great To Be Married?" ("N’est-ce pas génial d’être marié?") Georgina et Percy quittent le bateau — l’un pour envoyer un télégramme, l’autre pour trouver des bagages manquants — et le navire part sans eux. Eddie et Elsie, seuls, découvrent qu’ils n’ont même pas assez d’argent pour un repas. Rivers apparaît, et Eddie, qui le connaît, est forcé de prétendre qu’Elsie est son épouse. Rivers prête à Eddie l’argent dont il aura besoin. Il dit aussi à Eddie que la vieille flamme d’Eddie, Elsie Lilly, est sur le bateau. Eddie et sa "Mrs." s’assoient non seulement pour dîner mais aussi pour des cocktails. Rivers revient et présente Mme Matroppo à « M. et Mme Kettle ». En plus de ses martinis, Eddie commande du champagne pour tout le monde. Ils célèbrent avec "Wedding Bells Are Calling Me" ("Les cloches du mariage m’appellent"). Au Rip Van Winkle Inn, Rivers et Elsie Lilly rêvent des joies « On The Shore At Le Lei Wi ». Eddie et son Elsie, de plus en plus nerveux de leur mascarade, découvrent maintenant qu’il n’y aura pas de bateau de retour — ni de train — avant le lendemain. Il n’y a rien à faire pour eux à part de passer la nuit… À l’étonnement du réceptionniste, ils demandent des chambres séparées. Une fois qu’ils ont signé le registre, Eddie renverse soigneusement de l’encre dessus pour cacher sa présence. Rivers est aussi perplexe que n’importe qui par le comportement d’Eddie, insistant qu’il agirait différemment "If I Find The Girl" ("Si je trouve la fille"). Madame Matroppo surprend Eddie qui s’enfuit pour dîner seul et lui ordonne de retourner à l’étage pour dîner avec sa "femme." Eddie regrette d’être si petit qu’il doit porter un "Size Thirteen Collar." Georgina et Percy arrivent mais, avec la caisse ruinée, ne peuvent pas être sûrs qu’ils sont venus au bon hôtel. Mme Matroppo, qui ne se rappelle jamais les noms correctement, leur assure que les seules jeunes mariés sont appelées "Fish". Puisqu’il est tard, ils prennent aussi deux chambres et se dirigent vers leur lit. Georgina, apprenant que la femme de Darling s’appelle Elsie, monte avec le sentiment malaisé qu’elle est la même Elsie qu’Eddie aimait il y a longtemps. Une souris effraie Elsie Darling qui sort de sa chambre, et quand elle frappe à la porte d’Eddie, il la réconforte, lui conseillant d’être aussi courageuse que les "Babes In The Wood." Le lendemain matin Percy et Georgina rencontrent Rivers, qui leur dit qu'Eddie Kettle et sa femme sont à l’auberge. Mais c’est un Eddie changé qui descend. Il a appris à se débrouiller, et quand il ordonne à Georgina de s’asseoir, elle le fait. À l’embarquement, Georgina donne bruyamment des ordres sur les bagages et distribue les pourboires. Mais la prétention de Georgina masque sa naïveté. Eddie, dans sa force retrouvée, ordonne à Georgina de s’asseoir, le greffier enchanté crie avec admiration, "Très bien, Eddie."

Création: 23/12/1915 - Princess Theatre (Broadway (Off)) - 341 représ.



Musical
0008 - Ziegfeld Follies of 1916 (1916)
Musique: Dave Stamper • Irving Berlin • Jerome Kern • Louis A. Hirsch
Paroles: Gene Buck • George V. Hobart
Livret: Gene Buck • George V. Hobart
Production originale: Florenz Ziegfeld
1 version mentionnée
Dispo: Liste chansons  

Genèse:

Résumé:

Création: 12/6/1916 - New Amsterdam Theatre (Broadway) - 112 représ.



Musical
0009 - Have a Heart (1917)
Musique: Jerome Kern
Paroles: Guy Bolton • P. G. Wodehouse
Livret: Guy Bolton • P.G. Wodehouse
Production originale: Henry W. Savage
1 version mentionnée
Dispo: Génèse  Liste chansons  

Genèse: La saison 1916-1917 a été très chargée pour Jerome Kern. Plus tôt dans la saison, il avait collaboré à des chansons pour les "Ziegfeld Follies of 1916", le musical londonien "Theodore and Co.", et les musicals de Broadway "Miss Springtime" et "Go to It", puis, au cours d’une période de six semaines commençant à la mi-janvier 1917, il a écrit trois partitions complètes pour "Have a Heart", "Love o’ Mike", et "Oh, Boy!". "Have a Heart" et "Oh, Boy!"étaient des spectacles intimes du Princess Theatre (bien que seul le dernier y ait été joué) et ils ont façonné l’équipe de base du Princess Theatre, composée du compositeur Kern, du parolier et écrivain P. G. Wodehouse, et de l’écrivain Guy Bolton. "Have a Heart" s'est joué pendant seulement deux mois, mais il a offert une note délicieuse qui comprenait « You Said Something » et « Honeymoon Inn ». L'intrigue très légère tournait autour du mariage quelque peu fragile du propriétaire du grand magasin « Ruddy » Schoonmaker (Thurston Hall) et de son épouse Peggy (Eileen Van Biene). Les deux décident de raviver leur flamme en partant pour une deuxième lune de miel à l’hôtel Ocean View, et le tract publicitaire du spectacle soulignait que « beaucoup de comédie s’ensuit » avec les apparitions de parents, d’amis et d’invités de l’hôtel.

Résumé:

Création: 11/1/1917 - Liberty Theatre (Broadway) - 76 représ.



Musical
0010 - Oh Boy! (1917)
Musique: Jerome Kern
Paroles: P. G. Wodehouse
Livret: Guy Bolton • P.G. Wodehouse
Production originale:
3 versions mentionnées
Dispo: Résumé  Génèse  Liste chansons  

4ème "PRINCESS THEATRE MUSICAL"

Genèse: "Oh, Boy!" de Jerome Kern a été le musical ayant la plus longue série de la saison 1916-1917 à Broadway, et avec ses 463 représentations elle a été le plus gros succès de tous les musicals du Princess Theatre. Le spectacle présente « Till the Clouds Roll By », l’une des chansons les plus populaires de Kern, qui servira plus tard de titre à la biographie musicale du film de la MGM de 1946 sur le compositeur (joué par Robert Walker).

Résumé: L'intrigue de "Oh Boy!" suit un jeune homme qui se marie malgré les objections d'une riche tante. Pendant que sa nouvelle épouse est absente, il laisse une collégienne se réfugier chez lui afin d’éviter d'être arrêtée. Mais sa femme revient de façon inattendue, et après quelques malentendus innocents, tous les soupçons sont résolus.

Création: 19/2/1917 - Princess Theatre (Broadway (Off)) - représ.



Musical
0011 - Leave It to Jane (1917)
Musique: Jerome Kern
Paroles: P. G. Wodehouse
Livret: Guy Bolton • P.G. Wodehouse
Production originale:
2 versions mentionnées
Dispo: Résumé  Génèse  Liste chansons  

Genèse: "Leave It to Jane" était la dernière création musicale en date de l'équipe du Princess Theatre: Jerome Kern, le librettiste Guy Bolton, et le parolier et co-librettiste P. G. Wodehouse. La seule raison pour laquelle la production a ouvert au Longacre Theatre au lieu du Princess Theatre est que le musical précédent de l’équipe, "Oh, Boy!", triomphait toujours au Princess Theatre. "Leave It to Jane" a du être créé ailleurs et a connu une série de 167 représentations avant de se lancer dans un US Tour qui comprenait des retouches mineures à la partition : « The Siren’s Song » a été déplacé du deuxième au premier acte, et le duo de la fin du premier acte « What I’m Longing to Say ». a été supprimé et remplacé par « The Crickets Are Calling ».

Résumé: L’histoire concerne la rivalité entre l’Atwater College et le Bingham College en matière de football et fait la satire de la vie universitaire dans une ville du Midwest américain. Jane est la mascotte de l'Atwater College, car elle a toujours une solution au moindre problème. Tout le corps étudiant la salue. Pour renforcer l'équipe de football perdante de son école, Jane courtise Billy, le quarterback star de l’école rivale. Envoûté, il accepte de jouer pour l’Atwater College. Alors que Jane se rend compte qu'elle est tombée amoureuse de Billy, lui se rend compte qu'il a été manipulé par la jeune fille. Mais Jane n'aura besoin que d'un duo d'amour – il est vrai écrit par Kern et Wodehouse – "What I'm Longing to Say" pour arranger les choses, avant que Billy ne mène l'équipe d'Atwater à la victoire.

Création: 28/8/1917 - Longacre Theatre (Broadway) - 167 représ.



Musical
0012 - Riviera Girl (The) (1917)
Musique: Emmerich Kalman
Musique additionelle: Jerome Kern
Paroles:
Livret: Bela Jenbach • Guy Bolton • Leo Stein • P.G. Wodehouse
Production originale:
0 version mentionnée
Dispo: Génèse  Liste chansons  

Genèse: "Die Csardasfurstin" (alias "The Gypsy Princess" et "The Czardas Princess" quendra à Broadway "The Riviera Girl") est créée à Vienne le 17 novembre 1915, au Johann Strauss Theatre avec de la musique d’Emmerich Kalman et un livret de Leo Stein et Bela Jenbach. Le livret de l’adaptation américaine était de Guy Bolton et P. G. Wodehouse et les paroles américaines de Wodehouse. Bolton et Wodehouse ont uni leurs forces pour que leur collaborateur du Princess Theatre, Jerome Kern, compose une chanson: “(We’ll Build) A Little Bungalow in Quogue,”, dans laquelle un couple étourdi vante les joies de la vie à la campagne où ils peuvent cueillir des tomates directement sur les arbres et regarder les poules pondre des omelettes.

Résumé:

Création: 24/9/1917 - New Amsterdam Theatre (Broadway) - 100 représ.



Revue
0013 - Miss 1917 (1917)
Musique: Jerome Kern • Victor Herbert
Paroles: Harry B. Smith • Henry Blossom • Otto Harbach
Livret: Guy Bolton • P.G. Wodehouse
Production originale: Charles Dillingham • Florenz Ziegfeld
0 version mentionnée
Dispo: Génèse  Liste chansons  

En 1916, Charles Dillingham et Florenz Ziegfeld avaient produit "The Century Girl", avec de la musique d’Irving Berlin. Malgré des critiques légèrement positives, le spectacle a fermé sans récupérer son investissement. Lors de leur prochaine production, qui devait s’appeler "Miss 1917", ils embauchèrent Jerome Kern et Victor Herbert pour composer la partition et Guy Bolton et P.G. Wodehouse pour collaborer à la rédaction du livret. Kern et Bolton avaient collaboré aux musicals du Princess Theatre, dont "Very Good Eddie" (1915). L’humoriste et dramaturge britannique Wodehouse les a rejoint ensuite pour plusieurs comédies musicals novateurs, dont "Oh, Boy!" (1917).

Genèse:

Participation de George Gershwin

Le spectacle est surtout connu aujourd’hui comme l’introduction de George Gershwin dans le théâtre musical. Pendant les répétitions de « Miss 1917 », Gershwin dirige l’orchestre et joue du piano. Embauché en octobre 1917, il reçoit 35$ par semaine. À mesure que la période de répétition se prolongeait, Gershwin gagnait de plus en plus d’argent. En travaillant pour ce spectacle, Gershwin et son frère Ira Gershwin se sont liés d’amitié avec Herbert et Kern, entrant ainsi "en contact avec certaines des grandes figures de Broadway". Les concerts du dimanche soir organisés à New York par la distribution du spectacle ont dès lors permis à Gershwin de présenter "There’s More to a Kiss Than the Sound" et "You-oo, Just You" (de Gershwin, toutes deux avec des paroles d’Irving Caesar). Gershwin a donc commencé à travailler à Broadway comme pianiste de répétition pour la comédie musicale « Miss 1917 » de Jerome Kern et Victor Herbert. En quelques mois, son talent de compositeur a été remarqué par tout le monde dans la troupe et il a rapidement été engagé par Harms Music. Son implication avec « Miss 1917 » le porte à l’attention du producteur de musique Harry Askins, qui le mentionne à son tour à Max Dreyfus, "l’un des géants de l’édition musicale"

Production de Broadway en 1917

Les producteurs du spectacle "avaient exigé une mise en scène extrêmement élaborée pour cette revue", de sorte qu’aucun try-out avant Broadway n’a pu avoir lieu, et le spectacle a été présenté en première directement à Broadway le 5 novembre 1917, au Century Theatre. La production a été mise en scène, dirigée et supervisée par Ned Wayburn, avec des chorégraphies d’Adolph Bohm. L’équipe de création comprenait également le scénographe Joseph Urban, qui a construit une plateau tournant. La conception des costumes a été confiée à huit designers, dont Paul Chaflin, Willy Pogany et Max Weldy. La distribution originale mettait en vedette l’humoriste Lew Fields, Andrew Tombes et Vivienne Segal. George White, Ann Pennington, Charles King, Bessie McCoy Davis, Bert Savoy, Irene Castle, Marion Davies, Lilyan Tashman et l’équipe comique Van and Schenck ont également participé à l’événement. Kern voulait à l’origine que Segal chante "They Didn’t Believe Me" dans la revue, mais Dillingham et Herbert ont préféré qu’elle chante "Kiss Me Again". Le fait que Segal se soit rangé du côté de ces derniers a provoqué de lourdes réactions. Selon un membre de l’équipe de production, les répétitions techniques ont été interrompues plusieurs fois en raison de désaccords au sujet de la mise en scène et de la chorégraphie; à un moment donné, Kern a cherché à arrêter le spectacle, mais Ziegfeld ne l’a pas voulu. Le spectacle a reçu des critiques élogieuses. Bien que Castle ait été félicitée par les spectateurs, elle était malheureuse sur scène sans son mari et partenaire de danse habituel Vernon Castle: "Je me suis retrouvée désespérément perdue en solo. Je n’avais aucune formation pour danser seule et je n’aurais jamais dû essayer.» Malgré ces critiques positives, la revue n’a pas réussi à attirer un public; au moins pas assez pour payer la somptueuse production. Castle, White et d’autres furent libérés par les producteurs et le spectacle a fermé ses portes le 5 janvier 1918, après seulement six semaines de représentations.

Et après…

Un mois après la fermeture de « Miss 1917 » à Broadway, le 21 février 1918, les accessoires utilisés dans le spectacle ont été vendus aux enchères, recueillant 11300 $, selon le New York Times. La plupart des accessoires mis aux enchères ont été achetés par J. J. Shubert. Le lendemain, Sam Harrison du New Amsterdam Theatre a racheté les droits de production. Un transfert à Londres, prévu pour mars 1920, ainsi qu’une tournée nationale américaine ont dû être annulés. Selon le New York Times, l’équipe de création ne permettrait pas à Ziegfeld de proposer le spectacle à l’échelle internationale en raison des changements prévus de mise en scène et d’intrigue par lesquels il espérait rendre l’humour plus accessible au public international.

Résumé:

Création: 5/11/1917 - Century Theatre (Broadway) - 72 représ.



Musical
0014 - Oh, Lady! Lady!! (1918)
Musique: Jerome Kern
Paroles: Guy Bolton • P. G. Wodehouse
Livret: Guy Bolton • P.G. Wodehouse
Production originale:
1 version mentionnée
Dispo: Résumé  Génèse  Liste chansons  

5ème "PRINCESS THEATRE MUSICAL"
Oh, Lady! Lady!! est un musical avec de la musique de Jerome Kern, un livret de Guy Bolton et P. G. Wodehouse et des paroles de Wodehouse. Il a été écrit pour le Princess Theatre sur Broadway, où il a été créé en 1918 et a tenu l'affiche durant 219 représentations. L’histoire concerne un jeune homme engagé, Bill, dont l’ex-fiancée arrive inopinément le jour de son mariage. Bill travaille pour convaincre son ancienne flamme qu’il n’était pas digne de l’épouser, mais ses efforts maladroits entachent son image auprès de sa nouvelle fiancée, dont la mère déteste déjà Bill. Deux escrocs causent d’autres complications.

Genèse: Princess Theatre Musical Le Princess Theatre était un petit Théâtre de Broadway qui ne pouvait accueillir que 299 personnes. L’agent du théâtre, Elisabeth Marbury, a exhorté le compositeur Jerome Kern et le librettiste Guy Bolton, plus tard rejoints par l’humoriste britannique et parolier / dramaturge P. G. Wodehouse d'écrire une série de musicals adaptés à ce théâtre, avec un style intime et des budgets modestes. Ces «Princess Theatre shows» avaient des intrigues cohérentes et intelligentes qui fournissaient une alternative aux autres divertissements musicaux qui dominaient alors Broadway: revues étoilées et extravagances de Florenz Ziegfeld, les reprises de Gilbert et Sullivan et des adaptations extravagantes d’opérettes européennes. Après un modeste succès, Nobody's Home () (1915), Kern et Bolton remportent un succès avec un musical original intitulé Very Good Eddie () (1915). Wodehouse s’est joint à l’équipe pour un autre succès, Oh, Boy! () (1917), qui s'est joué à 463 reprises. Deux autres de leurs spectacles écrits pour le théâtre se sont joués dans d’autres théâtres pendant les longues séries de Very Good Eddie () et Oh, Boy! (). Les spectacles mettent en vedette des décors américains modernes et des changements de scène simples (un décor pour chaque acte) en fonction du petit théâtre, évitant les traditions d’opérette des lieux étrangers et des paysages élaborés. La collaboration a été très appréciée. Selon Gerald Bordman, dans The Musical Times: «These shows built and polished the mold from which almost all later major musical comedies evolved. As they all dealt with the smart set they were stylishly mounted .... The characters and situations were, within the limitations of musical comedy license, believable and the humor came from the situations or the nature of the characters. Kern's exquisitely flowing melodies were employed to further the action or develop characterization. ... P. G. Wodehouse, the most observant, literate, and witty lyricist of his day, and the team of Bolton, Wodehouse, and Kern had an influence which can be felt to this day.» Try-Out et creation à Broadway Oh, Lady! Lady!! débute à Albany, New York, le 7 janvier 1918 au Bleecker Hall. Après quelques révisions et autres Try-Out, le musical a ouvert au Princess Theatre le 1er février 1918, où elle a reçu de très bonnes critiques unanimes. Le spectacle a été produit par William Elliott et F. Ray Comstock et mis en scène par Robert Milton et Edward Royce. Il avait pour vedette Vivienne Segal (Mollie Farringdon), l’un de ses premiers rôles, et Carl Randall (Bill Finch). Florence Shirley jouait Fanny Welch, une voleuse de bijoux. Lors des premiers Try-Out, le spectacles avait pour titre Say When, mais le titre définitif a été tiré d’une phrase accrocheuse d'un spectacle de 'Minstrels'. Une des chansons de Vivienne Segal, Bill, a été coupée juste deux jours avant l’ouverture du spectacle. Dans la chanson, Mollie réfléchit à son amour pour un jeune homme que sa mère n’aime pas. Kern ré-utilisera cette chanson neuf ans plus tard, avec une musique légèrement révisée et des paroles réécrites par Oscar Hammerstein II, dans Show Boat () (1927), don’t elle sera une des 'tubes'. Des désaccords financiers ont surgi entre Wodehouse et Kern, et Oh, Lady! Lady!! a été le dernier succès de la série des "Princess Theatre Musicals". Les deux artistes ont poursuivi d’autres projets. Kern et Wodehouse ont continué à travailler séparément avec Bolton. Le trio se réunit une seule fois pour un autre spectacle en 1924, Sitting Pretty (), au Fulton Theatre.

Résumé: L’histoire commence dans un domaine de Long Island le jour du mariage de Bill Finch (Carl Randall) et Mollie Farrington (Vivienne Segal), mais Bill est mal à l’aise parce qu’il a été fiancé à May Barber (Carroll McComas) et il a peur qu'elle se présente à la cérémonie et de cause des ennuis. Pendant ce temps, le témoin de Bill, Hale Underwood (Harry C. Browne), mentionne que dans le train de Manhattan à Long Island, il a remarqué un magnifique personnage. Le public découvre évidemment très rapidement qui est cette femme très attirante qui arrive en train… May a en fait été engagée par la mère de Molly comme couturière pour le mariage. May rappellera à Bill qu'ils sont toujours fiancés. Mais très vite, elle lui avouera qu'elle ne s'intéresse plus à lui, mais plutôt à Hale… Bien sûr, la fin du spectacle est heureux car on y célèbre un double mariage: celui de Bill et Mollie celui de Hale et May.

Création: 1/2/1918 - Princess Theatre (Broadway (Off)) - 219 représ.



Musical
0015 - Night Boat (The) (1920)
Musique: Jerome Kern
Paroles: Anne Caldwell
Livret: Anne Caldwell
Production originale: Charles Dillingham
1 version mentionnée
Dispo: Résumé  

L’équipe qui créa les fameux musicals du Princess Theatre se sépara en 1918, et Kern était impatient de travailler avec l’affable Anne Caldwell. "The Night Boat" fut un succès immédiat à New York, et son rôle dans ce musical fit de Louise Groody une star de Broadway, jouant, entre autres, le rôle-titre dans "No, No, Nanette" en 1925. Kern et Caldwell collaborèrent encore quelques fois dans les années 1920 avant de se tourner vers d’autres collaborateurs. Après l'US-Tour qui a suivi la création à Broadway, le spectacle n’a plus jamais été repris dans une production complète. Il contient des musiques aditionnelles entre autres de George M. Cohan.

Genèse:

Résumé: Afin de profiter de soirées romantiques ou de week-ends loin de chez lui, Bob White a convaincu sa femme, Hazel, et sa belle-mère qu’il est le capitaine d’un bateau de nuit New York City-to-Albany. Devenant suspecte, la belle-mère dirige une enquête qui amène les parents de Bob à prendre le bateau. Bob emprunte l’uniforme du vrai capitaine, mais il doit bientôt expliquer deux triangles d’amour….

Création: 2/2/1920 - Liberty Theatre (Broadway) - 331 représ.



Musical
0016 - Sally (1920)
Musique: Jerome Kern
Paroles: Clifford Grey
Livret: Guy Bolton
Production originale: Florenz Ziegfeld
6 versions mentionnées
Dispo: Résumé  Génèse  Isnpiration  Liste chansons  

"Sally" a ouvert au New Amsterdam Theatre à New York le 21 décembre 1920, et, au moment où il a fermé en 1924, si l’on comptabilise les reprises, il était devenu la plus longue série de Broadway à l’époque. À la fin de la décennie, "Sally" se révélerait être parmi les cinq spectacles les plus rentables des années ‘20.

Genèse: Création L’histoire de la création de "Sally" commence avec l’équipe de Jerome Kern, Guy Bolton, et P.G. Wodehouse, trois collaborateurs dont les premiers musicals au Princess Theatre montraient qu’il était possible de créer des spectacles qui n’avaient pas l’opulence tapageuse des opérettes de l’époque. Suite à ce succès, ils furent invités par le producteur le plus extravagant de Broadway, Florenz Ziegfeld, à écrire un spectacle pour sa star (et pas que…) Marilyn Miller. Les trois hommes ont concocté une histoire qui combine l’innocence de leurs musicals précédents avec la somptuosité de la formule des «Follies». Finalement, Wodehouse s’est retiré du projet et Guy Bolton s’est retrouvé seul responsable du livret. De son côté, Jerome Kern semblait totalement indifférent à la perspective de travailler pour un musical produit par Ziegfeld. Une grande partie de sa partition se borne à du recyclage de morceaux de spectacles précédents, y compris "Look for the Silver Lining" et "Whip-poor-will" (avec des paroles de Buddy De Sylva, du flop "Zip Goes a Million"); "The Lorelei" (paroles de Anne Caldwell); et "You Can’t Keep a Good Girl Down" et "The Church 'Round the Comer" (paroles de P.G. Wodehouse). Clifford Grey a fourni les paroles des quelques rares nouvelles chansons de la partition. À la demande de Ziegfeld, qui croyait que Kern était un compositeur symphonique inexpérimenté, Victor Herbert a été engagé pour écrire la musique à "The Butterfly Ballet" dans l’acte trois. Herbert a également dirigé le ballet le soir de la première. Le musical a ouvert le 21 décembre 1920 au New Amsterdam Theatre de Broadway et s’est joué durant 570 représentations, ce qui était l'une des plus longues séries à Broadway à l’époque. Au moment de sa fermeture en 1924, en comprenant les ‘return engagement’, le spectacle se trouve être parmi les cinq plus gros producteurs d'argent des années 1920. Le spectacle ayant été conçu dès le début comme un véhicule pour Marilyn Miller, il faut signaler qu’elle va passer en quelques jour de «danseuse de 22 ans des Ziegfeld Follies» à star. Marilyn Miller continuera à être une star à Broadway jusqu'à sa mort en 1936. Autres versions Le musical a été créé avec succès en 1921 à Londres au Winter Garden Theatre, mettant en vedette les vétérans britanniques de la comédie musicale George Grossmith Jr. et Leslie Henson. Cette version s’est jouée 387 représentations. Il s’est également joué en 1923 en Australie, produit par la société J. C. Williamson. Il y eut des reprises à Broadway en 1923 (au New Amsterdam Theatre) et en 1948 et des reprises à Londres en 1942 (au Prince's Theatre) et en 1952 (Oxford New Theatre). Adaptations La première adaptation cinématographique est un film muet de 1925 mettant en vedette Colleen Moore. Il a été réalisé par Alfred E. Green et produit par le mari de Moore, John McCormick. Le scénario a été adapté par June Mathis. La version du film musical de 1929 fut en fait le troisième long métrage totalement parlé et totalement en couleur de l’histoire du cinéma. Il contient trois des chansons de Kern (" Look for the Silver Lining" , "Sally" et "Wild Rose"). Le reste de la musique a été créée pour le film par Al Dubin et Joe Burke. Marilyn Miller a été embauchée par les Warner Brothers pour reprendre son rôle de la création moyennant une somme extravagante (apparemment 1.000 $ de l'heure pour un total de 100.000$). Le film a été nominé pour un Oscar de la meilleure direction artistique par Jack Okey en 1930. Sally a été présenté sur « The Railroad Hour » - une célèbre émission de radio - le 6 avril 1953. L'adaptation radiophonique de 30 minutes mettait en vedette Gordon MacRae et Lucille Norman.

Résumé: A l’Alley Inn de Greenwich Village, Mme Ten Broek, veuve fortunée et assistante sociale, accompagne un groupe d'orphelins venus postuler pour travailler à la plonge. Le propriétaire de l'auberge choisit Sally Green, mais la fille n'est pas vraiment ravie de son nouveau poste. Seule avec ses camarades, elle avoue ce qu'elle veut vraiment, c'est devenir célèbre comme, par exemple, Jeanne d'Arc. Sally rencontre Connie qui, bien que simple serveur, est en réalité le grand-duc exilé Constantin de Czechogovinia. En raison de son rang élevé, Connie sera autorisé à prendre congé le jeudi suivant pour assister à un bal en son honneur donné par le millionnaire Richard Farquar. Par coïncidence, le fils de Farquar, Blair, vient d'entrer dans l'auberge pour organiser le dîner pour la soirée. Attiré par Sally, il essaie de lui remonter le moral en exhortant la jeune fille pauvre à «Look for the Silver Lining», un conseil qu'elle accepte avec ferveur. Connie, impressionné par le niveau de danse de Sally, s'arrange pour qu'elle se produise à l'auberge. Sont également présents Otis Hooper, un agent théâtral de Squantamville, dans le Maine, et sa fiancée, Rosie Rafferty, qu'il envisage d'épouser dès qu'il gagnera assez d'argent. Ce rêve semble maintenant bien loin car Otis vient d'apprendre que Mme. Nookerova, une célèbre danseuse de ballet française, ne pourra pas assumer son contrat dans la prochaine fête organisée par Farquar. Voir Sally danser donne une idée à Otis: puisque personne ne sait ce à quoi Mme. Nookerova ressemble, il fera passer la jeune orpheline pour la ballerine française. Alors que Sally part avec Otis et Rosie pour organiser leur petite tromperie, Blair revient avec ses amis. Parce que tout le monde est curieux de connaître son dernier amour, le jeune homme avoue ses plans pour extraire Sally de la pauvreté de cette auberge, révélant ainsi son intérêt pour elle. Pendant le bal dans la propriété Farquar de Long Island, l'hôte, en présentant "Mme. Nookerova" à la presse, la décrit comme aussi innocente qu'une primevère (ndlr une fleur). Ce à quoi Sally très énervée rétorque: «I am just zee opposite of primrose. Zere is nossing 'prim' about me!» («Je suis juste à l'opposé d’une primevère. Il n’y a rien de 'prim' à propos de moi!») Portée par la musique, elle révèle qu'elle est, en fait, une rose sauvage («not a prim and mild rose»). Après que Connie ait fait sa grande entrée, lui et Mme Ten Broek trouvent un coin isolé dans lequel ils peuvent être seuls. Répondant aux nombreuses interrogations de la dame sur son pays, le grand-duc l'informe de toutes les choses folles et merveilleuses qui se passent "sur les rives du Schnitza-Kommiski". Blair, intrigué par la forte ressemblance physique entre la ballerine française et Sally, se retrouve à nouveau amoureux. Lorsqu’il voit Sally et Blair ensemble, Otis, l'ami de Rosie et Blair, décrit Mme. Nookerova comme une Lorelei moderne – ce qui mène directement à une chanson sur les anciennes sirènes et modernes. Le succès de Sally étant apparemment assuré, Otis et Rosie sont enfin en mesure de planifier leur mariage dans la petite église "Round the Corner", "juste au-dessus de Madison Square". Mais tout se complique quand Sally convainc Blair qu'elle - c'est-à-dire Mme. Nookerova - est une femme méchante qui a causé la chute de Connie. Au cours de son solo Slavic Dance, Sally est dénoncée avec colère par Blair; ce qui oblige la fille en larmes à admettre sa tromperie. Une fois de plus, cependant, Otis vient à la rescousse. La danse de Sally a tellement impressionné tout le monde qu'il lui obtient un engagement dans les nouvelles Ziegfeld Follies. Dans le Butterfly Ballet de la Ziegfeld Revue, au milieu de chœurs de papillons et de papillons de nuit, Sally danse ce qui lui permet de quitter définitivement son rôle de papillon pour devenir une star des Ziegfeld Follies à part entière. Dans le final, Sally et Blair, Mme Ten Broek et Connie, et Rosie et Otis prononcent tous leurs vœux de mariage alors que les cloches de la joie sonnent dans la petite église au coin de la rue.

Création: 21/12/1920 - New Amsterdam Theatre (Broadway) - 463 représ.



Musical
0017 - Good Morning Dearie (1921)
Musique: Jerome Kern
Paroles: Anne Caldwell
Livret: Anne Caldwell
Production originale:
1 version mentionnée
Dispo: Résumé  Liste chansons  

Le musical Good Morning Dearie de Jerome Kern aura la troisième plus longue série de la saison, après Blossom Time et Tangerine. Kern, l’auteure et parolière Anne Caldwell, le producteur Charles Dillingham, et les interprètes Louise Groody et Ada Lewis avaient uni leurs forces pour le premier succès The Night Boat () qui s'était joué pendant 331 représentations en 1920 et avait lancé la mode prevoyant l’inclusion d’un numéro de blues dans les musicals - ce qui serait fait dans la plupart des musicals de Broadway pendant la première moitié de la décennie. Good Morning Dearie s'est joué encore plus longtemps (347 représentations) et il présentait aussi un numéro de blues (Blue Danube Blues).

Genèse:

Résumé: L’histoire ne se résume pas à grand-chose, et un ou deux critiques notent que le titre du musical est complètement vide de sens. L’intrigue suit - dans la tradition des musicals de type Cendrillon () comme Irene (1919) () et Sally () de Kern. Louise Groody a joué Rose-Marie (à ne pas confondre avec un autre personnage principal des années 1920 du même nom, dont le spectacle porte son nom Rose-Marie ()). Comme sa cousine de théâtre musical Irene (), elle travaille dans un établissement vestimentaire (ici appelé Toddle Shop). Le jeune millionnaire Billy Van Cortlandt (Oscar Shaw) craque pour Rose-Marie, mais son implication passée avec l’escroc Chesty Costello (Harland Dixon) menace de tout remettre en cause, dont bien sûr sa relation amoureuse avec Billy. Surtout maintenant que Chesty est sorti de prison et de retour en ville pour reprendre ses activités criminelles. Mais tout finit bien quand Billy et Chesty s’engagent dans une bagarre au Hell’s Bells Dance Hall. Billy en sort gagnant, et obtient la promesse de Chesty de laisser Rose-Marie en paix. Ce qu’il fait… parce que nous sommes dans un musical!

Création: 1/11/1921 - Lunt-Fontanne Theatre (Broadway) - 347 représ.



Musical
0018 - Cabaret Girl (The) (1922)
Musique: Jerome Kern
Paroles: P. G. Wodehouse
Livret: George Grossmith • P.G. Wodehouse
Production originale:
1 version mentionnée
Dispo: Résumé  Commentaire  Génèse  Liste chansons  

Genèse: L'acteur-manager George Grossmith, Jr. et son partenaire Edward Laurillard ont acheté le New Middlesex Theatre dans le West End de Londres en 1919 et, après sa remise en état, le rouvrirent sous le nom de Winter Garden Theatre. La première production a été "Kissing Time", écrite par P. G. Wodehouse et Guy Bolton avec Grossmith et Leslie Henson. Deux ans plus tard, après la rupture de l’association de Grossmith avec Laurillard, Grossmith conserva le contrôle du Winter Garden où, entre 1921 et 1926, en partenariat avec Pat Malone, il produisit une série de spectacles, dont beaucoup étaient des adaptations de spectacles importés et comportaient Leslie Henson dans la distribution. La première production du partenariat Grossmith-Malone a été "Sally", avec la musique de Jerome Kern, un livret de Bolton et certaines des paroles de Wodehouse, qui était le transfert à Londres d’un succès de Broadway. Le second, avec un livre original, était "The Cabaret Girl". Kern et Wodehouse avaient tous deux travaillé avec Grossmith au début de leur carrière et avaient, avec Bolton, créé une série novatrice de comédies musicales pour le Princess Theatre de Broadway. Dans son autobiographie de 1933, Grossmith décrit comment lui, Wodehouse et Kern géraient leur collaboration. Alors que les deux écrivains se rendaient à New York, rédigeant les paroles des numéros d’ensemble et des finales sur le bateau, Kern était déjà au travail chez lui à Bronxville, New York, pour composer les mélodies. Lorsque le trio s’est réuni à Bronxville, Kern a commencé à mettre en musique les paroles complètes, tandis que Grossmith et Wodehouse ont préparé des paroles "factices" pour les mélodies de Kern, les paroles mêmes étant terminées lors du voyage de retour. Le trio a travaillé à partir de copies piano ou "violon" de la musique, laissant Kern pour les suivre à Londres avec l’orchestration terminée quelques semaines plus tard.

Résumé: James (« Jim ») Paradene, neveu de la Marquise d’Harrogate, est amoureux de Marilynn Morgan, une choriste sans travail qui auditionne actuellement pour le nouveau spectacle de cabaret « All Night Follies » des Gravinns & Gripps. Jim a un autre problème, il ne peut hériter de la fortune de son père tant qu’il n’est pas marié avec l’approbation des administrateurs – et les administrateurs sont la marquise et son fils guindé. James persuade Gravinns de se joindre à une tromperie : ils prétendront que James et Marilynn sont mariés et inviteront les administrateurs et les « richards » locaux à la maison de campagne de Gripps, la faisant passer pour appartenant à Marilynn. Faute de « richards » locaux, les artistes du cabaret se font passer pour des aristocrates et Gravinns se fait passer pour le vicaire. La Marquise approuve Marilynn jusqu’à ce que le vrai Vicaire arrive et les démasque tous. Marilyn avoiue tout mais refuse formellement Jim et retourne précipitamment à Londres. Jim, bien sûr, suit - déterminé à épouser la jeune fille et déclarant « merde à l’héritage! »

Création: 19/9/1922 - Winter Garden Theatre (Londres) - 361 représ.



Musical
0019 - Beauty Prize (The) (1923)
Musique: Jerome Kern
Paroles: George Grossmith • P. G. Wodehouse
Livret: George Grossmith • P.G. Wodehouse
Production originale:
1 version mentionnée
Dispo: Résumé  Génèse  Liste chansons  

Genèse: The Beauty Prize est créé par Grossmith et Malone le 5 septembre 1923 au Winter Garden Theatre, Drury Lane, de Londres. Il a été conçu pour remplacer The Cabaret Girl, que la même équipe avait produit avec beaucoup de succès l’année précédente, dans le même théâtre et avec principalement la même distribution, mais n’a pas réussi à obtenir le même succès. The Beauty Prize a vu sa première production américaine lorsqu’il a été présenté en concert par Musicals Tonight! au 45th Street Theatre, New York, du 26 avril au 8 mai 2005.

Résumé: John Brooke, un riche jeune Anglais, et Carol Stuart, fille d’un riche Américain, se rencontrent à un bal où ils font semblant d’être pauvres, tombent amoureux et se fiancent. Plus yard, John est horrifié lorsque sa secrétaire Flutey Warboy lui montre la photo de Carol dans un journal – elle participe à un concours de beauté pour gagner un mari riche. John ne sait pas que Carol n’a rien à voir avec ça, et la photo a été fournie par son admirateur, l’assistante de la modiste, Lovey Toots. Le jour de leur mariage, Odo Philpotts arrive, disant que Carol a gagné le concours et qu’il est le prix. Mme Hexal, chaperon de Carol, dit à John que Carol est une héritière et doit avoir un mari riche. John sermone furieusement Carol, qui, dans un accès de colère, annonce qu’elle va épouser Odo. John riposte en menaçant d’épouser Lovey. Flutey trouve un moyen de démêler tout cela, avec de faux télégrammes disant que John et Carol ont tous deux perdu tout leur argent, et qu’ils sont maintenant tous les deux pauvres – et de retour là où ils pensaient qu’ils étaient au début de leur relation. Cela, bien sûr, mène à une fin heureuse…

Création: 5/9/1923 - Winter Garden Theatre (Londres) - 214 représ.



Musical
0020 - Stepping Stones (1923)
Musique: Jerome Kern
Paroles: Anne Caldwell
Livret: Anne Caldwell • R.H. Burnside
Production originale:
1 version mentionnée
Dispo: Résumé  Liste chansons  

Stepping Stones est le premier de deux musicals de Jerome Kern à être produit au cours de la saison 1923-24, suivi par Sitting Pretty (). Ce spectacle était un véhicule pour Fred Stone, sa femme Allene (Crater) Stone, et leur fille Dorothy Stone. Ce «musical familial» s'est joué tout au long de la saison pour une série rentable de 241 représentations au Globe Theatre. Il a ensuite entrepris un long US Tour avant de revenir brièvement au Globe de Broadway le 1 septembre 1924 pour une quarantaine de représentations supplémentaires.

Genèse:

Résumé: L’intrigue est essentiellement une version «comédie musicale» des aventures de Roughette Hood (i.e. Little Red Riding Hood) (Dorothy Stone) avec le méchant Otto DeWolfe (Oscar Ragland). Elle est sauvée du méchant en chanson-danse-acrobatie par Peter Plug (Fred Stone), garçon de course et plombier sauvage de la pampa!

Création: 6/11/1923 - Lunt-Fontanne Theatre (Broadway) - 281 représ.



Musical
0021 - Sitting Pretty (1924)
Musique: Jerome Kern
Paroles: Guy Bolton • P. G. Wodehouse
Livret: Guy Bolton • P.G. Wodehouse
Production originale:
1 version mentionnée
Dispo: Génèse  Liste chansons  

Après Stepping Stones (), Sitting Pretty était la deuxième partition de la saison composée par Jerome Kern, et le musical était une réunion pour Kern, le parolier P. G. Wodehouse, et le librettiste Guy Bolton, l’équipe responsable de tant de spectacles intimes du Princess Theatre à la fin des années 1910.

Genèse: Les chansons de Kern étaient infiniment supérieures à ses contributions pour Stepping Stones (), mais les deux partitions sont parmi les œuvres les moins connues du compositeur. Heureusement, un très bel enregistrement studio de Sitting Pretty a réintroduit la partition et ses délices, y compris les joies délirantes des deux chansons comiques Bongo on the Congo et Dear Old-Fashioned Prison of Mine (alias When It’s Tulip Time in Sing-Sing), qui mettaient en vedette toutes deux un chanteur et danseur, Dwight Frye. Le casting de Frye était bizarre. Il avait joué dans des drames (y compris la production originale de Broadway en 1922 de Six Characters in Search of an Author de Luigi Pirandello), mais jamais dans un musical, et les critiques ont été très divisés sur sa performance. Le New York Times a dit qu’il était la «surprise distincte» de la soirée, qu’il «montrait une étonnante aptitude» pour la comédie musicale avec «une voix parfois juste» et qu’il «dansait d’une manière que Pirandello n’aurait jamais cru possible». Et Heyward Broun, du New York World, a déclaré qu'il avait donné une «performance originale et délicieuse». Mais Arthur Pollock du Brooklyn Daily Eagle le trouvait «mal à l’aise et forcé». Bien sûr, Frye a trouvé l’immortalité au cinéma dans les versions originales de Dracula et Frankenstein (tous deux sortis en 1931): dans le premier, il est devenu fou et a grignoté des mouches, et dans le second, il a tourmenté la créature, puis en est devenue une quand il l’a assassiné. Bien que certains critiques étaient moins enthousiastes au sujet du livret de Bolton, il semble assez joyeux, mais il est vrai qu’il contenait (peut-être à dessein?) une humeur gémissante que quelques critiques étaient plus qu’heureux de partager avec leurs lecteurs : «Un plat irrité est une poêle à frire qui est entrée dans la société»; «La pauvreté est la peau de banane au seuil de la romance»; et «La surdité est une affliction, mais les moustaches sont la faute d’un homme!»

Résumé:

Création: 8/4/1924 - Helen Hayes Theatre (Broadway) - 95 représ.



Musical
0022 - Sunny (1925)
Musique: Jerome Kern
Paroles: Oscar Hammerstein II • Otto Harbech
Livret: Oscar Hammerstein II • Otto Harbech
Production originale:
4 versions mentionnées
Dispo: Résumé  Génèse  Liste chansons  

Ce spectacle est la suite de la comédie musicale à succès Sally () de 1920, toutes deux mettant en vedette Marilyn Miller dans les rôles-titres. Ce fut le premier musical de Kern avec Hammerstein. Sunny est également devenu un succès, avec sa production originale de Broadway en 1925 qui s'est jouée durant 517 représentations (6ème 'Longest running show' de la décennie à Broadway). La production londonienne a été par jouée Binnie Hale. Ce musical romantique des "années 20" incarne toute la légèreté et la gaieté associées à l'époque.

Genèse: Le musical est créé à Broadway au New Amsterdam Theatre le 22 septembre 1925. La spectacle a été produit par Charles Dillingham et mis en scène par Hassard Short, avec des décors et des costumes de James Reynolds. La distribution comprenait Marilyn Miller (Sunny), Jack Donahue (Jim Deering), Clifton Webb (Harold Harcourt Wendell-Wendell), Mary Hay ("Weenie" Winters), Joseph Cawthorn, Paul Frawley (Tom Warren), Cliff Edwards, Pert KeMoss & Fontana, Esther Howard (Sue Warren), Dorothy Francis et l’orchestre George Olsen. Les chorégraphies pour Marilyn Miller ont été créées par Fred Astaire. Le musical a fermé le 11 décembre 1929 après 517 représentations. Le musical est produit à Londres au London Hippodrome à partir d’octobre 1926. Cette version proposait en tête d'affiche Binnie Hale (Sunny) et Jack Buchanan (Jim Deming).

Résumé: Il s'agit essentiellement d'une histoire d'amour, centrée autour de trois couples, et, comme toutes les meilleures romances, elle se termine bien. Amoureux de Tim, et cherchant à échapper à un mariage forcé avec M. Wendell-Wendell, Sunny s'embarque clandestinement sur un paquebot en partance pour New York, sur lequel Tom voyage avec sa fiancée Marcia. Réalisant qu'elle va se voir refuser l'entrée en Amérique, Sunny s'arrange pour épouser l'ami de Tom, Jim, étant entendu qu'ils divorceront dès qu'elle aura son permis d'entrée. Jim est d'accord, mais s'inquiète de l'effet sur sa petite amie anglaise, Weenie. Après de nombreux problèmes, Sunny et Jim se rendent compte qu'ils s'aiment, et dans la scène finale du Hunt Ball, Weenie et M. Wendell-Wendell acceptent de se marier, et Tom et Marcia annoncent leurs fiançailles. Tout est donc bien qui finit bien…

Création: 22/9/1925 - New Amsterdam Theatre (Broadway) - 517 représ.



Musical
0023 - City Chap (The) (1925)
Musique: Jerome Kern
Paroles: Anne Caldwell
Livret: James Montgomery
Production originale:
0 version mentionnée
Dispo: Génèse  

Genèse: Jolson's 59th Street Theatre: 2/12/1924 > 26/121925 Ambassador Theatre: 28/12/1925 > 30/1/1926 Century Theatre: 1/2/1926 > 27/3/1926 Jolson's 59th Street Theatre: 5/4/1926 > 22/5/1926

Résumé:

Création: 26/10/1925 - Liberty Theatre (Broadway) - 72 représ.



Musical
0024 - Criss Cross (1926)
Musique: Jerome Kern
Paroles: Anne Caldwell • Otto Harbech
Livret: Anne Caldwell • Otto Harbech
Production originale:
1 version mentionnée
Dispo: Résumé  Commentaire  Liste chansons  

Criss Cross était un véhicule pour le comédien Fred Stone et surfait sur le succès de Stepping Stones () de Jerome Kern avec Fred Stone. La spécialité de la vedette était le clown acrobatique, et il n’a pas déçu le public avec ses bouffonneries de marque, dont certaines ont été empruntées à ses musicals précédents. Comme le souligne bien l'historien des musicals, Gerald Bordman: «Depuis le début, Criss Cross a rarement été perçu comme un spectacle de Kern. La raison principale en est que Fred Stone a voulu tout décider pour ses apparitions dans le registre du clown ou ses acrobaties… Kern et ses associés n'ont presque jamais reçu une attention superficielle.»

Genèse:

Résumé: L’histoire suit Cendrillon (Dorothy Stone) qui pour le reste du musical jouera Dolly Day, une jeune héritière qui fréquente une école dans le sud de la France et est amoureuse du capitaine Carleton (Roy Hoyer), une sorte de prince charmant. Et il y avait aussi des méchants, y compris la comtesse de Pavazac (Allene Crater Stone) et Ilphrahim Benani (Oscar Ragland), dont le dernier kidnappe Dolly et l’emmène à Alger. Le sauvetage de Dolly d’un mariage forcé avec Benani était le moment suprême du musical: piloté par Fred Stone (dans le rôle-titre de Criss Cross), un avion à hélice a survolé la scène et Dolly pendant que Criss s’abaissait à l’envers sur une échelle de corde et aidait Dolly à monter à bord. De là, l’avion se mit à faire voler Dolly dans les bras de son capitaine….

Création: 12/10/1926 - Lunt-Fontanne Theatre (Broadway) - 210 représ.



Musical
0025 - Lucky (1927)
Musique: Jerome Kern
Paroles: Otto Harbach
Livret: Bert Kalmar • Harry Ruby • Otto Harbach
Production originale:
1 version mentionnée
Dispo: Résumé  Commentaire  Génèse  Liste chansons  

Lucky was a luckless hodgepodge that lasted less than two months on Broadway, a short run that never came close to allowing the musical to recoup its enormous production costs. Jerome Kern composed some of the songs, and like his score for Criss Cross earlier in the season, his contributions to Lucky were disappoint ing and failed to produce an enduring standard.

Genèse: Lucky was a luckless hodgepodge that lasted less than two months on Broadway, a short run that never came close to allowing the musical to recoup its enormous production costs. Jerome Kern composed some of the songs, and like his score for Criss Cross earlier in the season, his contributions to Lucky were disappointing and failed to produce an enduring standard. The show was literally all over the map. The first act took place in Ceylon and dealt with pearl smugglers and the hunt for a sunken treasure, and for the second half most of the characters moved to New York City to enjoy the world of cabarets and speakeasies. The title role in the Cinderella story was played by Mary Eaton, here groomed for stardom by producer Charles Dillingham as another Marilyn Miller (who had starred in his hit Sunny). But Eaton was no Miller, and Lucky wasn’t very Sunny. Eaton had been featured in Dillingham’s hit Eddie Cantor vehicle Kid Boots, but unfortunately Lucky was a conspicuous failure and didn’t place her in the top echelon of Broadway royalty. Later in the year, however, she enjoyed a solid success as The 5 O’Clock Girl, and with Oscar Shaw introduced the hit ballad “Thinking of You.”

Résumé: Poor Lucky lives in Ceylon with her unpleasant and underhanded father, Barlow (Paul Everton), and she works for him as a pearl diver (Burns Mantle in the Rochester Democrat and Chronicle noted that Eaton’s “shimmering whiteness” indicated she did “all her diving in a glass-enclosed boudoir”). She meets Jack Mansfield (Joseph Santley), a young man in the pearl business, and when everyone decides to go to New York for the second act she discovers that the young and handsome fellow is also a millionaire. And it turns out that the treacherous thief Barlow isn’t her father at all, and that her real father died at sea and left her and her brother $2 million. Moreover, Lucky has become the darling of the cabaret set and becomes a famous singer and dancer.

Création: 22/3/1927 - New Amsterdam Theatre (Broadway) - 71 représ.



Musical
0026 - Show Boat (1927)
Musique: Jerome Kern
Paroles: Oscar Hammerstein II
Livret: Oscar Hammerstein II
Production originale: Florenz Ziegfeld
27 versions mentionnées
Dispo: Résumé  Synopsis  Génèse  Liste chansons  
Vidéos:    

Show Boat est considéré comme le tournant majeur à Broadway qui a vu le théâtre musical devenir adulte et ouvert la voie à George Gershwin, Cole Porter, Richard Rodgers, Stephen Sondheim, etc. Tous les compositeurs de Broadway ont avoué que Jerome Kern était à la fois leur père spirituel en tant que musicien, et le père fondateur du théâtre musical tel que nous le connaissons encore aujourd'hui.

Genèse: Entre 1890 et 1925, la plupart des spectacles musicaux de Broadway étaient soit des revues luxueuses et burlesques, soit des opérettes de style européen, soit des histoires mièvres de campus universitaires où les étudiants s’agitent sur des charlestons endiablés. Le compositeur Jerome Kern, célèbre mélodiste, souhaitait rénover le théâtre musical américain, et cherchait un sujet « sérieux ». Lisant le roman à succès d’Edna Ferber, il eut l’idée, avec Oscar Hammerstein II, d’en faire une opérette moderne où la musique et les lyrics seraient véritablement imbriqués à l’intrigue, procédé facilité par le contexte social où négro-spirituals et jazz naissant étaient des éléments fondamentaux de l’univers culturel des esclaves. Le projet, aussitôt connu, fut donné perdant à cause de son audace, et la proposition de Florenz Ziegfeld de produire ce spectacle inhabituel fut la grande surprise de l’année. Le triomphe remporté par l’oeuvre fut à la mesure du courage qu’il avait fallu pour oser monter à Broadway un spectacle plutôt sombre et mélancolique, mais à forte charge émotionnelle. Le récit parallèle de deux destins contraires, l’un ascendant (Magnolia), l’autre descendant (Julie), l’évocation du racisme latent chez plusieurs protagonistes comme un sentiment inhumain, des mélodies mélancoliques prenant racine dans la douleur des esclaves noirs, la nostalgie des moments perdus, le temps qui passe et provoque l’irrémédiable, la sournoiserie des uns, la bonté des autres, l’amitié éternelle entre les deux femmes, autant d’ingrédients qui encore aujourd’hui nous touchent profondément et expliquent le succès grandissant de l’oeuvre à chacune de ses reprises.

Résumé: Le bâteau-théâtre « Show Boat » accoste dans un port de Louisiane, sur le Mississipi, afin de présenter son spectacle dont l’attraction majeure est la chanteuse Julie La Verne, objet de toutes les convoitises. Son amant, furieux d’être éconduit, la dénonce alors comme mulâtresse aux autorités locales. Elle ne peut donc se produire sur scène, sous peine de choquer la bourgeoisie blanche sudiste, et est expulsée de la compagnie avec son mari et partenaire, au grand désespoir de la fille des propriétaires du bateau, Magnolia, dont elle est la meilleure amie. Ce contretemps propulse Magnolia sur scène pour la remplacer au pied levé, avec pour partenaire un célèbre joueur professionnel, Gaylord Ravenal, qui s’est fait embaucher en remplacement du mari expulsé. Le coup de foudre entre Magnolia et Gaylord est le point de départ d’une saga sentimentale, mélancolique et mouvementée qui va voir l’ascension et la gloire de Magnolia en tant que grande vedette de la scène, les déboires de Gaylord en tant que joueur irresponsable et ruiné, et la tragique déchéance de Julie La Verne, qui s’effacera toujours, à son insu, au profit de Magnolia, sans jamais la revoir…

Création: 27/12/1927 - Ziegfield Theatre (Broadway) - représ.



Musical
0027 - Sweet Adeline (1929)
Musique: Jerome Kern
Paroles: Oscar Hammerstein II
Livret: Oscar Hammerstein II
Production originale:
2 versions mentionnées
Dispo: Résumé  Commentaire  Génèse  Liste chansons  

Ce show est la création de Kern et Hammerstein qui a suivi Show Boat. Il a été créé pour Helen Morgan, l'actirce qui vait triomphé dans le rôle de Julie La Verne dans Show Boat.

Genèse: Le musical a ouvert au Hammerstein Theatre le 3 septembre 1929 et a fermé le 22 mars 1930, après 234 représentations. Produit par Arthur Hammerstein, le spectacle est dirigé par Reginald Hammerstein (le frère d’Oscar Hammerstein II) et chorégraphié par Danny Dare. Charles Butterworth et Helen Morgan faisaient partie de la distribution le soir de la première. Ouvert juste avant le krach boursier, il a reçu des critiques élogieuses, mais le livret élaboré et à l’ancienne était un pas en arrière par rapport aux innovations de Kern et Hammerstein dans Show Boat () (1927), ou même d'autre créations de Kern au Princess Theatre. Un film basé sur le musical est sorti en 1935 produit par Warner Brothers, réalisé par Mervyn LeRoy, avec en tête d'affiche Irene Dunne (Adeline), Louis Calhern, Noah Berry et Hugh Herbert. Le Goodspeed Opera House, East Haddam, Connecticut, a produit un revaival en mai 1977, mettant en vedette Cynthia Wells. En 1985, un concert a été présenté à l’hôtel de ville de New York dans le cadre de la célébration du centenaire de Jerome Kern, qui mettait en vedette Judy Kaye et Paula Laurence. Sweet Adeline a été produit en 1997 dans le cadre de Encores! Great American Musicals in Concert. Le concert était dirigé par Eric D. Schaeffer, le chorégraphe était John DeLuca. Les acteurs étaient Dorothy Loudon, Tony Randall, Patti Cohenour, Stephen Bogardus, Gary Beach, Myra Carter, Patrick Breen, Hugh Panaro et Jacquelyn Piro.

Résumé: En 1898, le compositeur Sid Barnett réussit à faire chanter sa fiancée, Adeline la chanteuse de la brasserie, dans sa nouvelle opérette de Broadway, ce qui exaspère Elysia, l’ancienne star. Mais Sid s'inquiète lorsque Adeline passe de plus en plus de temps avec le Major Day.

Création: 3/9/1929 - Ed Sullivan Theatre (Brodway) - représ.



Film
0028 - Men of the Sky (1931)
Musique: Jerome Kern • Otto Harbach
Paroles:
Livret:
Production originale:
1 version mentionnée
Dispo: Résumé  Commentaire  Génèse  

Men of the Sky (aka Call of the East' and Stolen Dreams ) is a 1931 all-talking American pre-Code musical drama film, directed by Albert E. Green which was produced by Warner Bros. in 1930 and released in 1931

Genèse: Production The original story and music were written by Otto A. Harbach and Jerome Kern. The film was originally intended to be released, in the United States, early in 1931, but was shelved due to public apathy towards musicals. Despite waiting a number of months, the public proved obstinate and the Warner Bros. reluctantly released the film in June 1931 after making some cuts. The film was released outside the United States (since there was no backlash against musicals outside the United States) as a full musical early in 1931. Men of the Sky was originally intended to be photographed entirely in Technicolor, but this was dropped midway into production when the studio realized due to the public backlash against musicals. The film was originally titled: "Call of the East" but was retitled before release. the title was changed twice more, first to "Stolen Dreams" then to Men of the Sky. Much of the music was cut and the film began to be advertised as a spy war drama. As a cost-savings measure, it was decided to release the film in black and white as color had come to be associated with musicals. The film was to have been the first of three of musicals to be written by Otto A. Harbach and Jerome Kern for Warner Bros. Due to the public apathy for musicals, however, Warner Bros. bought out their contract and the team returned to Broadway. Reception Men of the Sky was not widely released. Warner Bros. did not debut this film in the usual prestigious movie theaters. The film was immediately placed in general release with no fanfare. Very few reviewers had a chance to see the film, although Film Daily noted that there was a musical background. The surviving music does include a "conspicuous amount of music".

Résumé: In the years before World War I, a love affair takes place between an American pilot named Jack Ames (Jack Whiting) and a French spy named Madeleine Aubert (Irene Delroy). Madeleine leaves her American fiancé to join her father (John St. Polis), another French spy, at an estate in Germany. Her father instructs her to accept the invitation of a Prussian officer, Eric von Coburg (Bramwell Fletcher), to live at his estate for a month. Jack, believing that Madeleine no longer loves him, joins the Lafayette Escadrille, a squadron of French and American flyers. His first duty is to take a French spy, dressed as a Prussian officer, over the lines. The spy is wounded during the crossing, however, and Jack must take his place. The French spy tells Jack that another French spy will signal him on the piano, playing a happy tune if danger threatens and sad music if the house is safe. Jack puts on the spy's uniform and arrives to find Madeleine at the piano. After Madeleine explains her mission, they continue to exchange messages. The Germans, however, become suspicious of Madeleine and on a night Jack is set to visit, she is entertaining officers of the German intelligence. One of them asks her to play sad music. Realizing that this will place Jack in danger, she signals Jack in Morse code with her left hand. The officers discover the trick, and Jack and Madeleine are captured, accompanying her father to the firing squad.

Création: 30/6/1931 - *** Film (***) - représ.



Musical
0029 - Cat and the Fiddle (The) (1931)
Musique: Jerome Kern
Paroles: Otto Harbach
Livret: Otto Harbach
Production originale:
3 versions mentionnées
Dispo: Résumé  

"A musical love story"

Genèse:

Résumé: The story begins at a quay in Brussels on a summer night that, as the strolling street singer Pompineau vocalizes, is made for love. There a Romanian, musical and handsome composer named Victor Florescu meets a young American named Shirley Sheridan, who is supporting her brother Alexander and his wife and dancing partner Angie on royalties from her popular songs. Victor and Shirley exchange love letters for a few weeks until they unexpectedly cease. Victor is left with nothing more than a pair of her gloves and feelings of heartbreak. These feelings inspire him to compose a musical Commedia dell'Arte, The Passionate Pilgrim, with his friend Biddlesby to write the French libretto and the violin-playing Odette to act the part of the hopeless lover Pierrot. Unbeknownst to Victor, Shirley has moved into an apartment across the courtyard from him, and her jazzy piano stylings he hears as trash or, at best, a travesty of Edvard Grieg. Moreover, his producer, Clement Daudet, seems to prefer the up-to-date sound of her music over his neoclassicism. Though Odette protects Victor's artistic integrity through her influence over the show's backer, Major Chatterly, Daudet remains convinced that Shirley's music, together with Alex and Angie's dancing, need to be interpolated into The Passionate Pilgrim in order to turn it into a commercial success. Victor's worries about artistic fidelity become entangled with those of Shirley's romantic fidelity to him.

Création: 15/10/1931 - Lunt-Fontanne Theatre (Broadway) - représ.



Musical
0030 - Music in the Air (1932)
Musique: Jerome Kern
Paroles: Oscar Hammerstein II
Livret: Oscar Hammerstein II
Production originale:
4 versions mentionnées
Dispo: Résumé  Commentaire  Génèse  Liste chansons  

Music in the Air d’Oscar Hammerstein II et de Jerome Kern est le musical ayant rencontré le plus gros succès de la saison 1932-33 et est saluée pour la fraîcheur et l’originalité de son livret et pour sa partition richement mélodique. Le livret a mal vieilli, mais la partition demeure l’une des plus belles de l’époque, et deux chansons (I’ve Told Every Little Star et The Song Is You) sont devenues des standards.

Genèse: La production originale de Broadway a ouvert à l'Alvin Theatre le 8 novembre 1932, a déménagé au 44th Street Theatre le 31 mars 1933 et a fermé le 16 septembre 1933 après 342 représentations. Il a été mis en scène par Jerome Kern et Oscar Hammerstein, et la distribution comprenait Reinald Werrenrath (Cornelius), Natalie Hall (Frieda Hatzfeld), Tullio Carminati (Bruno Mahler), Katherine Carrington (Sieglinde Lessing), Al Shean (Dr. Walter Lessing), Walter Slezak (Karl Reder), Nicholas Joy (Ernst Weber) et Marjorie Main (Anna). La musique a été orchestrée par Robert Russell Bennett. Le musical a ouvert dans le West End au His Majesty’s Theatre le 19 mai 1933 et s'est joué 199 représentations. En 1934, Gloria Swanson, John Boles, Douglass Montgomery, June Lang et Al Shean y apparaissent en vedette. Le réalisateur était Joe May, et le scénario était de Howard Irving Young et Billy Wilder. Il a été publié par Fox Film Corporation. Le film de 1934, n'a cependant repris la chanson la plus connue du musical à la scene, The Song Is You. La chanson a été filmée, mais supprimée lors du montage final. Un revival à Broadway se déroule du 8 octobre 1951 au 24 novembre 1951 au Ziegfeld Theatre. Mis en scène par Oscar Hammerstein II, la distribution comprend Jane Pickens, Dennis King et Charles Winninger. En raison d’un possible sentiment anti-allemand après la Seconde Guerre mondiale, Hammerstein a transféré le musical de Munich à Zurich avec les nationalités suisses qui en résultent. En 2009, Encores! au New York City Center a présenté une version mise en scène du spectacle, avec Douglas Sills (Bruno Mahler), Sierra Boggess (Sieglinde Lessing), Dick Latessa (Herr Direktor Kirschner), Marni Nixon (Frau Direktor Kirschner), Ryan Silverman (Karl Reder) et Kristin Chenoweth (Frieda Hatzfeld).

Résumé: Le musical se déroule en Bavière dans les années '30, mais certaines productions contemporaines l’ont modifié à nos jours. Dans la ville de montagne d’Edendorff en Bavière, le professeur de musique Dr. Walther Lessing a une fille très jolie Sieglinde. Elle est amoureuse de Karl Reder, l’instituteur local. Karl et Sieglinde se rendent dans la ville de Munich et essaient de faire publier une chanson écrite par Walther et Karl. Karl tombe amoureux de la diva de l’opérette, la glamour Frieda Hatzfeld tandis que Sieglinde est elle éprise par Bruno Mahler, une librettiste d'opérette avec qui Frieda vit. Mahler veut que Sieglinde apparaisse dans son nouvel ouvrage "Tingle-Tangle". Frieda quitte l’appartement de Mahler et déménage dans un hôtel où elle peut voir Karl régulièrement. Bruno emmène Sieglinde au zoo de Munich où Sieglinde est mise en garde par Cornelius, un marchand d’oiseaux, que comme elle et Karl sont des gens de la campagne, il n’est pas sage de rester dans la grande ville. Sieglinde rejette une aventure avec Bruno tandis que Frieda trouve Karl tout aussi insensible. Frieda prévoit de partir pour Berlin pour jouer dans un nouveau film. Avant de partir, elle avertit Karl que Bruno mettra Sieglinde de côté dès qu’il l’aura utilisée. C’est à Karl de dire au producteur que Frieda est partie. Bruno insiste, au grand dam de Karl, pour que Sieglinde puisse prendre la tête de l’opérette. Résultant des machinations de son père, et une répétition générale un peu chaotique, il devient évident que Sieglinde est beaucoup trop inexpérimenté pour assumer un rôle de premier plan. En conséquence, l’affection de Bruno disparaît. Walther et Sieglinde se font dire sans équivoque que le théâtre n’est pas un endroit pour les amateurs et qu’ils devraient retourner chez eux, et ils le font. Frieda, quant à elle, est revenue pour assumer le rôle principal et est un succès écrasant. Karl retourne à Edendorff et à Sieglinde, tous deux ayant appris une précieuse leçon.

Création: 8/11/1932 - Neil Simon Theatre (Broadway) - 342 représ.



Musical
0031 - Roberta (1933)
Musique: Jerome Kern
Paroles: Otto Harbach
Livret: Otto Harbach
Production originale:
1 version mentionnée
Dispo: Résumé  Liste chansons  

Genèse:

Résumé: John Kent, an all-American fullback at Haverhill College learns he has inherited a dress shop run by his Aunt Minnie. But the shop is in Paris where his Aunt Minnie trades under the name of Roberta. Her assistant is a young lady named Stephanie. John proposes that she runs the shop in partnership with him. She agrees. A budding romance between the two almost comes to naught when Sophie, John's old college girlfriend, appears on the scene. John knows that Sophie has run off once before and suspects that she would do it again. Only as they are about to be married does Stephanie reveal that she is a Russian princess.

Création: 18/11/1933 - New Amsterdam Theatre (Broadway) - 295 représ.



Musical
0032 - Three Sisters (1934)
Musique: Jerome Kern
Paroles: Oscar Hammerstein II
Livret: Oscar Hammerstein II
Production originale:
1 version mentionnée
Dispo: Résumé  Génèse  

Three Sisters est un musical écrit par Oscar Hammerstein II (paroles et livret) et Jerome Kern (musique). Elle concerne la vie amoureuse de trois sœurs. Le musical a été créé à Londres au Theatre Royal Drury Lane en 1934 et n’a pas été un succès. Il n'a pas été transféré à Broadway…

Genèse: La production originale a ouvert à Londres au Théâtre Royal Drury Lane le 19 avril 1934. Elle mettait en vedette Victoria Hopper, Stanley Holloway, Adele Dixon, Esmond Knight et Charlotte Greenwood. L'accueil du spectacle par la critique et les spectateurs a été mitigée, et le musical a fermé après deux mois seulement. Kern et Hammerstein n’ont pas produit Three Sisters aux États-Unis, et ce fut le dernier nouveau spectacle de Kern dans le West End.

Résumé: Au début de la Première Guerre mondiale, en 1914, trois sœurs voyagent dans la campagne anglaise avec leur père veuf Will Barbour, photographe itinérant qui travaille aux foires locales. La fille aînée, Tiny, est fiancée à Eustace, un constable sérieux mais un peu terne, bien qu’elle soit attirée par George, un comédien aventureux. Dorrie, la fille moyenne, a honte de son éducation itinérante et cherche à se marier dans l’aristocratie et entrer dans la haute société. La plus jeune fille, Mary, tombe amoureuse d’un artiste gitan. Les hommes sont envoyés au front occidental en France pour se battre, tandis que les femmes restent chez elles.

Création: 19/4/1934 - Drury Lane Theatre (Londres) - 72 représ.



Film
0033 - Swing Time (1936)
Musique: Jerome Kern
Paroles: Dorothy Fields
Livret: Allan Scott • Howard Lindsay
Production originale:
1 version mentionnée
Dispo: Résumé  

Le film préféré de Ginger Rogers avec Fred Astaire. Il s'agit du sixième - sur dix - partenariat de danse entre Fred Astaire et Ginger Rogers.

Genèse:

Résumé: Pour protéger sa carrière de danseur, les amis de John « Lucky » Garnett (Fred Astaire) l'empèchent de se marier avec Margaret Watson (Betty Furness) en lui volant son pantalon. Arrivé à son mariage après que les invités sont rentrés chez eux, il parvient à se réconcilier avec son futur beau-père, le juge Watson (Landers Stevens), à condition qu'il aille à New York faire fortune et ne revienne qu'avec 25 000 $. Accompagné de Edwin « Pop » Cardetti (Victor Moore), il se rend donc à New York, sans un sou en poche (il avait parié qu'il parviendrait à se marier). Il fait la rencontre de Penelope « Penny » Carroll (Ginger Rogers), qui enseigne la danse. Pour la conquérir, il joue et gagne jusqu'au moment où il approche de la somme fatidique…

Création: 4/9/1936 - *** Film (***) - représ.



Film
0034 - High, Wide and Handsome (1937)
Musique: Jerome Kern
Paroles: George O'Neil • Oscar Hammerstein II
Livret: Oscar Hammerstein II
Production originale:
1 version mentionnée
Dispo: Résumé  

High, Wide and Handsome est un western musical américain de 1937 avec en vedette Irene Dunne, Randolph Scott, Alan Hale Sr., Charles Bickford, Dorothy Lamour. Le film a été réalisé par Rouben Mamoulian et écrit par Oscar Hammerstein II et George O'Neil, avec des paroles de Hammerstein et une musique de Jerome Kern. Il a été produit par Paramount Pictures.

Genèse:

Résumé: En 1859, Doc Watterson apporte son «Medcine Show» itinérant à Titusville, Pennsylvanie. Une fois le wagon-spectacle détruit par un incendie accidentel, Mme Cortlandt et son petit-fils Peter invitent les Watterson et le faux Indien du spectacle, Mac, à rester avec eux. Peter et Sally tombent amoureux. Le magnat du chemin de fer Walt Brennan veut acquérir les terres de plusieurs agriculteurs de forage pétrolier, dirigés par Peter Cortlandt. Les habitants bloquent le plan, aidés par un troupeau d’éléphants de cirque, et construisent plutôt leur propre oléoduc.

Création: 21/7/1937 - *** Film (***) - représ.



Musical
0035 - Gentlemen Unafraid (1938)
Musique: Jerome Kern
Paroles: Oscar Hammerstein II • Otto Harbach
Livret: Oscar Hammerstein II • Otto Harbach
Production originale:
1 version mentionnée
Dispo: Résumé  Liste chansons  

Le musical a été créé en Try-Out le 3 juin 1938 au Municipal Opera Open Air Theatre (The MUNY) à St. Louis, dans le Missouri. Après les six représentations dans ce lieu, il a été décidé que le musical ne serait pas transféré à Broadway et que l'aventure s'arrêterait là. CLOSED ON THE ROAD…

Genèse:

Résumé: L’histoire portait sur les cadets de West Point du Sud qui font face à un dilemme moral lorsque la guerre éclate. Ils ont été formés et éduqués dans le Nord par le gouvernement des États-Unis, et avec la déclaration de guerre, ils font face à une crise éthique: doivent-ils se battre pour le Nord, rentrer chez eux et rejoindre les Confédérés ou rester neutres? Le héros Bob Vance (Ronald Graham) décide de se battre pour l’Union, mais pas avant de demander au président Lincoln quoi faire (Lincoln lui dit que c’est un choix qu’il doit faire lui-même). La décision de Bob provoque une séparation avec sa famille, ses amis et sa fiancée Linda Mason (Hope Manning), mais à la fin de la guerre, tous sont réunis, comme le pays.

Création: 3/6/1938 - The Muny (St Louis) - 6 représ.



Musical
0036 - Very Warm for May (1939)
Musique: Jerome Kern
Paroles: Oscar Hammerstein II
Livret: Oscar Hammerstein II
Production originale:
1 version mentionnée
Dispo: Commentaire  Génèse  Liste chansons  

Malgré sa glorieuse partition, Very Warm for May de Jerome Kern et Oscar Hammerstein II a été un énorme échec critique et financier qui n’a tenu l'affiche que 59 représentations. C’était l’une des nombreuses déceptions pour Hammerstein, qui avait semblait généralement avoir perdu ses repères depuis le début des années '30 et ne retrouverait le succès qu'avec Oklahoma! () en 1943. Very Warm for May a malheureusement été la dernière partition de Kern à Broadway. Il a continué de participer à des musicals et, au moment de sa mort inattendue en 1945, il préparait une reprise de Show Boat () (qui a ouvrira ses portes au début de 1946 et qui comprenait Nobody Else But Me, la dernière chanson qu’il a écrite) et prévoyait de composer un musical sur Annie Oakley.

Genèse: Very Warm for May a eu un très long et très tumultueux Try-Out, se jouant à Wilmington, Washington, Boston et Philadelphie. Les critiques et le public qui ont vu le spectacle avant Broadway étaient généralement enthousiastes, mais Max Gordon, le producteur, était mécontent de la mise en scène de Vincente Minnelli et a demandé à Hassard Short d’intervenir. Dans un premier temps, Short n'a pas été mentionné dans le programme, Minnelli restant mentionné comme "Staged by Vincente Minelli". Tout au long du Try-Out et de la série à Broadway, Hammerstein a été crédité pour la mise en scène du livret. Gordon était aussi mécontent des danses; il a congédié le chorégraphe Harry Losee et engagé Albertina Rasch, mais tous deux sont crédités dans le programme. Au moins sept numéros musicaux ont été supprimés durant les Try-Out: Me and the Roll and You, Minute, une série de danses d’ouverture du deuxième acte (Rhumba-Tango-Paso Doble), Aires de Ballets, Dance Concerto, High Up in Harlem et The Arm of the Law. Le numéro Danse Da-Da est devenu Dance Da-Da, et une comparaison des programmes des Try-Out et de New York indique que le numéro a été considérablement réduit. Les chansons écrites pour le musical mais non utilisées étaient Quartet, Where the Weeping Willows Hide the Brook et Connecticut. En raison de l’insistance de Gordon, le livret a été largement révisé et une intrigue parallèle avec des gangsters et un kidnapping a été complètement supprimée. Au moment où le musical est arrivé à Broadway, il ne lui restait plus que ses artistes, ses danses animées et sa superbe partition, et il n’y avait quasiment plus de livret. L’histoire manquait maintenant de conflit ou de drame, et vu que l’intrigue avait été simplifiée et perdu en tension, le spectacle est apparu transparent. Dépouillé de son histoire originale, le livret révisé est maintenant centré sur ce qui se passe dans un théâtre d’été, et le spectacle devient une satire douce sur le théâtre d’été avant-gardiste « progressif » avec son auteur et metteur en scène Ogdon Quiler (Hiram Sherman) et la riche patronne des arts Winnie Spofford (Eve Arden). Mais il y avait toujours eu magnifique partition, la All the Things You Are élégiaque est sans doute la plus belle ballade issue des musicals américains, et le In the Heart of the Dark n’est pas loin derrière. La partition offrait aussi The Lucky Fellow (Lady), All in Fun, In Other Words, Seventeen et l’irrésistible danse Heaven in My Arms.

Résumé:

Création: 17/11/1939 - Neil Simon Theatre (Broadway) - 59 représ.



Film
0037 - You Were Never Lovelier (1942)
Musique: Jerome Kern
Paroles:
Livret:
Production originale:
1 version mentionnée
Dispo: Résumé  Commentaire  Génèse  

Genèse: Production The film was the sec­ond of two films start­ing the duo of As­taire and Hay­worth, fol­low­ing the box-of­fice suc­cess of the pre­vi­ous year’s You'll Never Get Rich. The new film avoided the wartime themes of the pre­vi­ous film, while ben­e­fit­ing from lav­ish pro­duc­tion val­ues – a con­se­quence of the box-of­fice suc­cess of the ear­lier film. Kern cre­ated a stan­dard with "I'm Old Fash­ioned". Ini­tially, Kern was un­happy about the se­lec­tion of Cugat and his or­ches­tra; how­ever, when pro­duc­tion was com­plete, he was so pleased with the band's per­for­mance that he pre­sented Cugat with a sil­ver baton. Al­though Hay­worth had a fine voice, Harry Cohn in­sisted on her singing being dubbed through­out by Nan Wynn. The film is a re­work­ing of the 1941 Ar­gen­tine mu­si­cal Los martes, orquídeas (On Tues­days, Orchids) di­rected by Fran­cisco Múgica.[4] It fol­lows the usual con­ven­tions es­tab­lished by As­taire in his ear­lier mu­si­cals, such as an anti-ro­man­tic first meet­ing be­tween the two leads, a vir­tu­oso dance solo for As­taire, a play­ful dance duet and a ro­man­tic dance duet.

Résumé: Robert "Bob" Davis is a well-known American dancer with a weakness for betting on the horses. After he loses his money gambling in Buenos Aires, he goes looking for a job with Eduardo Acuña, the wealthy owner of a nightclub. Acuña, however, does not wish to see him. Bob's friend, bandleader Xavier Cugat, invites him to perform at the wedding of Acuña's eldest daughter. Acuña insists his daughters must wed in order of age, from oldest to youngest. Maria, who is next in line, is not interested in getting married, much to the dismay of Cecy and Lita, her two younger siblings, who have boyfriends they want very much to wed. During the reception, Bob is attracted to Maria, but his advances are rebuffed. While talking with Acuña, Bob remarks that Maria's personality is like "the inside of a refrigerator". Aware of his younger daughters' plight, Acuña begins sending orchids and anonymous love notes to Maria to help get her in the mood. One day, when Bob once again tries to see Acuña at his office, Acuña orders the unseen Bob, mistakenly assuming him to be a bellboy, to deliver the latest note and flower. Maria, who by now is eagerly awaiting the next love letter from her secret admirer, sees Bob dropping off the note and flower and concludes that he is her suitor. When Maria sees Bob at Acuña's office, she asks her father to introduce them. He makes a deal with Bob: in exchange for a contract to perform at the club (at some later, unspecified date), Bob will court Maria and repel her with his "obnoxious" personality. Despite Bob's efforts to disillusion Maria, the two quickly fall in love. With his plan gone awry, Acuña orders Bob to leave Buenos Aires, and composes a farewell love note on his behalf. Acuña's wife sees him writing the note at their 25th wedding anniversary party and accuses him of cheating on her with another Maria, her dear friend Maria Castro. Bob is forced to reveal the truth in front of Maria and the rest of the family. Impressed by Bob's behavior, Acuña grants him permission to court Maria. After repeated deliveries of flowers fail to accomplish anything, Bob dresses up in armor and rides in on a horse, imitating Lochinvar, a fictional knight Maria had adored when she was young. This does the trick. Maria finally forgives him.

Création: 19/11/1942 - *** Film (***) - représ.



Film
0038 - Cover Girl (1944)
Musique: Jerome Kern
Paroles: Ira Gershwin
Livret:
Production originale:
1 version mentionnée
Dispo: Synopsis  Commentaire  Génèse  

Cover Girl is a 1944 American comedy musical film starring Rita Hayworth and Gene Kelly. The film tells the story of a chorus girl given a chance at stardom when she is offered an opportunity to be a highly paid cover girl. The film was directed by Charles Vidor, and was one of the most popular musicals of the war years.

Genèse: Columbia Pictures originally wanted to use Warner Bros. star Dennis Morgan for Cover Girl, but when Kelly's project at MGM, Dragon Seed, was postponed, MGM extended their loan of Kelly to Columbia, allowing this film to be made with him. Columbia's production head, Harry Cohn, was initially opposed to having Kelly do the film, but producer Schwartz nevertheless obtained him, promising Kelly that he would be able to choreograph, which MGM had not allowed him to do. Columbia gave Kelly almost complete control over the making of this film, and many of his ideas contributed to its lasting success. He removed several of the soundstage walls so that he, Hayworth, and Silvers could dance along an entire street in one take. He also used trick photography so that he could dance with his own reflection in the sequence "Alter-Ego Dance", achieved using superimposition to give his "double" a ghost-like quality. Kelly, along with Stanley Donen, devised the choreography. Film historians consider Cover Girl the point where Kelly hit his stride in a musical role that foreshadowed the best of his future work. The film was Hayworth's fourth musical: the first two she had done opposite Fred Astaire. Hayworth's singing voice was dubbed by Martha Mears. Cover Girl was Columbia's first Technicolor musical, and songwriter Arthur Schwartz's first venture into producing. The film was a big hit, and made stars out of both Hayworth and Kelly. The success of Cover Girl caused MGM to pay closer attention to Kelly as a viable property, and they allowed him to create his own dance numbers for his next film, Anchors Aweigh (1945), also starring Frank Sinatra. Columbia bought the film rights to Pal Joey, which Kelly had done on Broadway, hoping to pair up Kelly and Hayworth again, but MGM refused to loan him out, and instead the film was made with Sinatra playing the lead.

Résumé:

Création: 20/3/1944 - *** Film (***) - représ.



Film
0039 - Can’t Help Singing (1944)
Musique: Jerome Kern
Paroles:
Livret:
Production originale:
1 version mentionnée
Dispo: Résumé  Commentaire  Génèse  

Can't Help Singing is a 1944 American musical Western film directed by Frank Ryan and starring Deanna Durbin, Robert Paige, and Akim Tamiroff. Based on a story by John D. Klorer and Leo Townsend, the film is about a senator's daughter who follows her boyfriend West in the days of the California gold rush.

Genèse: Production The film was known as Caroline. Jerome Kern signed to write music in September 1943. In October, Frank Ryan was assigned to direct. In December Jack Yellen signed to do the script. In March 1944 the title was changed to Can't Help Singing. David Bruce was cast the same month. Universal had traditionally borrowed leading men to appear opposite Durbin but for this film they used contract play­ers Bruce and Robert Paige. Filming locations Johnson Canyon, Cascade Falls, Duck Creek, Strawberry Point, Navajo Lake (Utah), and Cedar Breaks in Utah. Big Bear Lake, Big Bear Valley, San Bernardino National Forest, California, USA Lake Arrowhead, San Bernardino National Forest, California, USA Awards and nominations 1946 Academy Award Nomination for Best Music, Scoring of a Musical Picture (Jerome Kern and Hans J. Salter) 1946 Academy Award Nomination for Best Music, Original Song (Jerome Kern and E.Y. Harburg)

Résumé: Set during the early years of the California Gold Rush, the film tells of the adventures of Caroline Frost, the wilful and spoilt daughter of a US Senator. He does not approve of her beau, Lt Robert Latham, of the US cavalry, and persuades President James K. Polk to post Latham to guard gold shipments from the California mines owned by Jake Carstair. Caroline travels by train and steamboat and manages to join a wagon-train about to trek overland to the West. She shares a wagon with Johnny (Robert Paige), a debonair but ruthless gambler with whom she falls in love, and two comically inept opportunists, Prince Gregory Stroganovsky and his much put-upon servant Koppa. At first, she tells Johnny she is engaged to Carstair. However, no unattached women are allowed to join the wagon train, so Johnny tells everyone she is married to the Prince and she is forced to go along with the ruse. Eventually, she eventually reaches Sonora, California. Here, her problems are quickly sorted out. After some confusion between Carstair and his real wife, Caroline decides that she really loves Johnny. Her father, who has followed her, is reconciled.

Création: 25/12/1944 - *** Film (***) - représ.



Film
0040 - Centennial Summer (1946)
Musique: Jerome Kern
Paroles:
Livret:
Production originale:
1 version mentionnée
Dispo: Résumé  Commentaire  

Centennial Summer is a 1946 musical film directed by Otto Preminger. The musical, that stars Jeanne Crain and Cornel Wilde, is based on a novel by Albert E. Idell.

Genèse:

Résumé: The movie is about two sisters growing up in Philadelphia in the 1870s. They both fall for a Frenchman who has to prepare the pavilion for the Centennial Exposition.

Création: 10/7/1946 - *** Film (***) - représ.



Film
0041 - Till the Clouds Roll By (1947)
Musique: Jerome Kern
Paroles: Dorothy Fields • Guy Bolton • Ira Gershwin • Jerome Kern • Oscar Hammerstein II • Otto Harbach • P. G. Wodehouse
Livret:
Production originale:
1 version mentionnée
Dispo: Résumé  

Till The Clouds Roll By est un film musical américain Technicolor de 1946 par Metro-Goldwyn-Mayer. Il s'agit d'un biopic fictif du compositeur Jerome Kern, interprété par Robert Walker. Kern était à l'origine impliqué dans la production, mais est décédé avant qu'elle ne soit terminée. Il présente un large casting de stars musicales bien connues de l'époque qui apparaissent en interprétant les chansons de Kern. C'était le premier d'une série de biopics MGM sur les compositeurs de Broadway; il a été suivi par Words and Music (Rodgers et Hart , 1948), Three Little Words (Kalmar et Ruby, 1950) et Au fond de mon cœur (Sigmund Romberg, 1954).

Genèse:

Résumé: Le 27 décembre 1927, le soir de Première de son dernier et plus élaboré musical, Show Boat (), le célèbre compositeur Jerome Kern visite le quartier où il a commencé sa carrière de nombreuses années plus tôt. Alors qu’il est assis dans sa limousine avec son chauffeur, Jerome se souvient de ses débuts comme jeune auteur-compositeur et du jour où il est arrivé chez le compositeur James I. Hessler (Van Heflin) en quête de conseils professionnels. Alors qu’il se prépare à partir pour l’Angleterre pour écrire une symphonie, Van Heflin dit à Kern qui se présente chez lui, qu’il part parce qu’il est désillusionné par la médiocrité de la musique américaine. Van Helfin rejette Kern, voyant en lui un de ces nombreux paroliers qui viennent lui demander conseil. Mais Van Helfin va changer d'avis lorsqu'il entendra l’une des magnifiques mélodies de Kern. Alors que la jeune fille de James, Sally, et Kern jouent la chanson pour lui, Van Helfin se rend compte que son visiteur est destiné à devenir un grand compositeur. Les deux compositeurs deviennent rapidement amis, et avant que Van Helfin ne parte pour l’Angleterre, il conseille à Kern de «voir grand» et de ne pas perdre son temps à écrire des chansons frivoles. Kern prend le conseil à cœur, mais devient de plus en plus découragé par son incapacité à vendre ses œuvres. Après avoir conclu que Broadway n’est plus accueillant pour les compositeurs américains, il décide de tenter sa chance en Europe et part pour l’Angleterre. Kern retrouve Van Helfin et Sally, qui appelle Jerome Kern: «Oncle Jerry». Ils passent un bel après-midi dans une foire. Là, Kern imagine d’utiliser le rythme des balançoires pour une chanson qu’il a écrit. L’idée est immédiatement incorporée dans un spectacle musical produit par George Edwards. Après le spectacle, Charles Frohman, producteur de théâtre new-yorkais, lui demande d’écrire quatre chansons pour son prochain spectacle à New York. Un jour, alors qu’il parcourt la campagne anglaise à vélo, Jerome rencontre et tombe instantanément amoureux d’une jeune femme nommée Eva. Une romance entre les deux s’épanouit, mais Jerome se retrouve bientôt sur un bateau à destination de l’Amérique, où les répétitions pour le nouveau spectacle de Frohman vont bientôt commencer. Le premier spectacle de Jerome à Broadway, The Girl from Utah () s’avère un grand succès. Très vite, Kern et Van Heflin collaborent sur une partition complète pour un nouveau spectacle. Pour mener le projet à loin, Frohman part pour l’Angleterre à la recherche de nouveaux talents. Kern n'a pas le temps de l'accompagner. En route pour l’Angleterre, le navire de Frohman, le Lusitania, coule, torpillé par la marine allemande le 7 mai 1915. Frohman périt comme 1.200 passagers de ce bateau. Après avoir reçu des encouragements du compositeur Victor Herbert, Jerome reprend son travail et compose un succès de Broadway après l’autre. Kern revient finalement en Angleterre et épouse Eva. Le temps passe, et Sally, maintenant actrice en herbe, obtient son premier rôle dans le nouveau musical de Kern, Sunny (). Cependant, lorsque le producteur du spectacle impose que la chanson-titre soit retirée à Sally au profit de Marilyn Miller, Sally abandonne Kern et son père. Peu de temps après, James Van Heflin meurt d’une maladie cardiaque. Après la mort de son mentor, Jerome Kern perd la volonté de composer de nouvelles chansons, mais sa désillusion s’estompe rapidement lorsqu’il voit Sally chanter dans une discothèque à Memphis. Jerome Kern est engagé pour composer des chansons pour la prochaine production de Victor Herbert, Show Boat (). Jerome sort alors de sa rêverie et est conduit par son chauffeur à une fête pour célébrer le succès de Show Boat (). La renommée de Jerome l’amène finalement à Hollywood, où il est surpris, mais heureux, d’apprendre que Sally a été choisie pour chanter une chanson qu’il a écrite pour un film.

Création: 3/1/1947 - *** Film (***) - représ.