Un fabuleux moment d’Histoire !

Un face-à-face orageux entre deux monstres de l’Histoire, qui éprouvent l’un pour l’autre un mélange d’estime et d’agacement, de fascination et d’exaspération.


Un face-à-face orageux entre deux monstres de l’Histoire, qui éprouvent l’un pour l’autre un mélange d’estime et d’agacement, de fascination et d’exaspération.

Juin 1944, Churchill annonce à de Gaulle l’ordre du débarquement malgré tous les risques. En colère, le Général refuse toute collaboration si la France n’est pas officiellement associée. Perdant le contrôle, Churchill menace d’enfermer le Général dans la Tour de Londres…

Armés de leurs obstinations et farouchement attachés à la Liberté, ces deux géants vont affronter leurs incroyables résistances qui changeront le cours de la guerre. Un texte puissant, deux caractères forts et un impressionnant dialogue pour revivre…

GRAND PRIX DE L’ACADÉMIE FRANÇAISE À HERVÉ BENTÉGEAT POUR «MEILLEURS ALLIÉS».
Ce prix de l’Académie française récompense un jeune auteur dramatique. Il regroupe le Prix du Jeune Théâtre, créé en 1983, et le Trophée Béatrix Dussane, qui fut remis pour la dernière fois à André Roussin, et que ses administrateurs ont confié à l’Académie.


CREATEURS
AuteurHervé Bentégeat 
Mise en scèneJean-Claude Idée 
ScénographieJean-Claude Idée 
Son et vidéoOlivier Louis Camille 
LumièreJean-Claude Idée 
AVEC
Pascal Racan 
Michel de Warzée 
Bernard d’Oultremont 
Simon Willame 
Une production du Théâtre du Petit Montparnasse en accord avec la Comédie Claude Volter et Jean-Marc Ghanassia.
Avec le soutien du Fonds SACD Avignon Off Théâtre

« Très bien écrit : formules percutantes et justes » - Le Figaro
« Face à face vibrant, comédiens bluffants » - L’Humanité
« Excellent » - La Provence
« Du très bon théâtre ❤❤❤❤❤» - Le Figaroscope
« Un vrai grand moment, une réussite incontestable » - Le Quotidien du Médecin
« Joute oratoire réjouissante » - Rue du Théâtre
« Répliques brillantes, texte intelligent » - L’Art vues
« Stupéfiant de vérité » - Revue spectacle

Michel Warzée et Pascal Racan son bluffants. Le premier est un Churchill plus que crédible, et le second un général saisissant, tant l’apparence est réussie, mais aussi l’intonation vocale. Laquelle, sur toute la durée, donne au personnage les accents d'une vérité surprenante.

Gérald ROSSI - L'Humanité - 17/07/2017

Depuis quelques jours, un spectacle belge tient l’affiche avec succès au Petit Montparnasse à Paris. “Meilleurs alliés” d’Hervé Bentegeat réunit et confronte Churchill et de Gaulle la veille du débarquement de juin 1944. jean-Claude Idée y met en scène deux comédiens “bluffants”, comme l’écrit “L’Humanité” : Michel de Warzée, “toute faconde et en ébullitions” (“L’Express”), dans le rôle du massif Premier ministre anglais, et Pascal Racan, “saisissant de vérité” (id.), dans celui du longiligne chef de la France libre. Créé dans le Off du festival d’Avignon, le spectacle est jugé “très documenté, drôle et humain” par la revue “Historia”, qui voit dans ses protagonistes “un couple baroque, avec un coté Laurel et Hardy”. Bref, une réussite qui sera reprise, cet hiver, à la comédie Claude Volter à Bruxelles. J.F.

La Libre Belgique

Imaginez un Stan Laurel...immense mais faible, vous avez Pascal Racan, raide, humilié et finalement...vainqueur. Le ‘grand rôle’ de sa vie ? Il est éblouissant : il n’imite pas De Gaulle, il l'habite. Accent et attitudes gaulliennes soigneusement étudiés, intériorisés : le ‘personnage’ De Gaulle, sans parodie, est ressuscité. Face à lui Michel de Warzée, petit rondouillard méchant et alcoolique, dans le rôle teigneux de Churchill, humiliant De Gaulle, jouant à fond le rapport de force. Michel, au talent comique parfois auto-parodique, se calme, n’en fait pas trop, se mesure à un ‘personnage’ de soulard vindicatif. Un de ses grands rôles, aussi, comme si le
‘sérieux’ de l’incarnation historique avait calmé sa propension à la farce dont raffole ‘son’ public. Sans le priver de son talent comique, sa " vis comica

Un excellent duo/duel Racan/de Warzée, comme des ‘vases communicants’, parfaitement complémentaires. Pas étonnant qu’en terre française, à Avignon puis à Paris (100 représentations) « Meilleurs alliés " aient cartonné, au niveau de public et de la presse, du Figaro à l’Humanité en passant par l’Express et des dizaines d’autres. Dans la catégorie " théâtre privé " mais sans " vedette " française, c’est un exploit à saluer.

Christian JADE - RTBF - 6/2/2018

C’est vif, souvent très drôle. Mise en scène avec sensibilité par Jean-Claude Idée et magistralement interprétée par Pascal Racan et Michel de Warzee qui incarnent de Gaulle et Churchill, cette tragi-comédie nous fait découvrir combien fut grande la solitude de De Gaulle, mais aussi celle de Churchill tout au long d’une guerre planétaire effroyable.
De Gaulle, 53 ans, joue là l’avenir de la France et le sien : si la population française l’accueille en héros à son arrivée en Normandie, les alliés devront compter avec lui. Sinon…
Churchill, 69 ans, épuisé par les nuits sans sommeil et la hantise de l’invasion allemande mais aussi par l’alcool, est, lui, hanté par le souvenir des milliers de soldats britanniques envoyés à la mort vingt-huit ans plus tôt dans les Dardanelles. Il aurait débarqué lui-même à la tête de ses troupes si le Roi George VI ne l’en avait empêché.
Bientôt, après avoir célébré la victoire, tous deux, chassés par des peuples ingrats, vont perdre le pouvoir. Mais tous deux vont entrer dans l’Histoire comme des héros nationaux. Et comme de grands artistes….

Christine Clerc - Huffingtonpost - 6/6/2018

Toute la presse :


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“On me demande une «note d’auteur» sur les raisons qui m’ont poussé à écrire cette pièce. Que dire ? Il y en a mille.

Disons, d’abord, le côté shakespearien de ces personnages, individus qui se débattent dans les tempêtes sans renoncer à l’idée d’orienter le torrent de l’Histoire.
Disons, ensuite, le côté «Laurel et Hardy» de ce couple baroque, où un grand maigre introverti fait face à un petit gros exubérant.
Disons, toujours, la folie qui les anime, sans laquelle il n’y a pas de grandeur. Car enfin, Churchill et de Gaulle se prennent tous les deux, chacun à leur façon, pour Jeanne d’Arc : des voix leur ont dit, dès leur plus jeune âge, qu’ils allaient un jour sauver leur pays.
Disons, aussi, leurs doutes. On les croit assurés de leur bon droit, sans états d’âme, granitiques : c’est tout le contraire. A plusieurs reprises, ils ont failli tout lâcher. Depuis toujours, Churchill est rongé par la mélancolie, de Gaulle par l’aquabonisme. L’un est un optimiste dépressif, l’autre un pessimiste actif.
Disons, encore, leurs relations faites d’estime et d’agacement, de fascination et d’exaspération. Pour un romancier, ou un homme de théâtre, il n’y a pas de matière plus riche que l’ambivalence des sentiments.
Disons, enfin, la part de hasard qui a fait leur destin, sans quoi l’un aurait été bibliothécaire de province et l’autre peintre du dimanche.

Ils incarnent à eux deux l’essence même du pouvoir, où entrent l’ambition, l’ambivalence, la folie, le doute, la chance, le grandiose et le dérisoire, le tragique et le comique.

Il n’y a pas, aujourd’hui, d’exemples équivalents.

Ai-je répertorié toutes les raisons ? Bien sûr que non. Et même pas la principale.

Un jour de novembre 1964 – ou 63, ou 65…-, un garçon de dix ans aperçut au loin, debout dans sa voiture, un grand bonhomme à képi qui saluait la foule. Apparition fugitive à laquelle, un demi-siècle plus tard, il a eu envie de donner corps.”

 

“L’action est ramassée sur trois jours, du 5 au 7 juin 1944, courte période où Churchill et de Gaulle écrivent l’Histoire de leur pays. Comme dans une tragédie classique, les deux héros qui s’affrontent ont leur souffre-douleur. C’est terrifiant et drôle, terriblement humain. “Meilleurs alliés” est un merveilleux débat théâtral qui permet à deux grands acteurs belges de s’incarner de façon troublante, jusqu’à l’identification.”