Pascal Racan fait partie de cette poignée d’acteurs belges (sans doute moins d’une dizaine) les plus talentueux et connus par l’ensemble des spectateurs des théâtres belges. Sorti du Conservatoire en 1978, ce comédien (également metteur en scène) a joué sur quasiment toutes les scènes bruxelloises. C’est cependant au Théâtre Royal des Galeries qu’il a tenu bon nombre de ses rôles les plus marquants et les plus diversifiés, notamment dans L’Emmerdeur, Le Vison voyageur, Joyeuses Pâques et bien d’autres encore, sans oublier un remarquable Cyrano de Bergerac.
Ces dernières années, il s’est souvent associé avec Daniel Hanssens, l’animateur de la Compagnie de Bruxelles, une collaboration à laquelle on doit quelques belles réussites comme Le Dîner de Cons et Silence en coulisses.
Pascal Racan détient le record absolu de participations aux spectacles d’été donnés à Villers-la-Ville. Il a joué une quinzaine de productions différentes dans les ruines de l’abbaye, notamment le moine détective Guillaume de Baskerville dans Le Nom de la rose d’après Umberto Eco. Toujours à Villers-la-Ville, il a interprété en 2012 un autre rôle d’ecclésiastique (mais très différent), celui de Don Camillo, mis en scène par Jean-Claude Idée et où Armand Delcampe jouait le maire communiste Peppone. Pascal Racan y a également signé des mises en scène, dont Le Bossu d’après Paul Féval en 2006 et Milady d’après Alexandre Dumas en 2010.
À la Comédie Volter, on a pu le voir dans Ruy Blas (Victor Hugo), Pauvre Bitos (Jean Anouilh), Sur la terre comme au ciel (Fritz Hochwälder), Fausse adresse (Luigi Lunari), Chat en poche (Georges Feydeau) et La Controverse de Valladolid (Jean-Claude Carrière).