Un boulevard débridé pour sublimer la femme!
Dans Nina, tout est à l’envers….
Pas évident, en 1949, de célébrer via Nina le droit des femmes à l'adultère. Pire: d'y voir une source de rayonnement, d'affirmation de sa liberté, de sa sensibilité, de sa sensualité. C'est pourtant ce qu'ose André Roussin (1911-1987), auteur adulé du boulevard d'après guerre. En renversant finement les codes du vaudeville, l’auteur revisite les classiques avec une vivifiante modernité… Le triangle habituel pose les pions dans une configuration inattendue. L’intrigue n’en est que plus ambigüe.
L'histoire est simple: un mari veut se venger des tromperies de sa femme et décide de tuer cet amant. Mais c’est sans compter le caractère peut être trop gentil du mari.
Car dans Nina, tout est à l’envers. C’est le mari qui se cache derrière un paravent après une intrusion chez l'amant. C’est l’amant qui est las de de ses 5 à 7 torrides et de sa vie de bohème. Le beau Gérard n’a même pas peur lorsqu’il se retrouve visé par le canon d’un revolver! Il est désabusé et sa vie manque de sens. Il veut bien mourir! C'est le mari enfin qui se sent soudain pris de compassion! Et surtout, c’est la femme objet, qui devient femme sujet à plein temps, torrentielle, avec le caractère intrépide d’une reine des neiges!
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