Trois rivales apprennent qu'elles aiment le même homme

ll fallait trois magnifiques comédiennes pour faire vivre ces personnages qui ne se rencontrent jamais. Leur jeu formidable, l’astucieux décor et la musique en parfaite concordance vous font entrer dans cette histoire comme dans un bon film.
Chassé-croisé dynamique et drôle, «Jalousie en trois mails» est à la fois une superbe performance et un moment de théâtre jubilatoire.


Alors, voir trois femmes se crêper virtuellement le chignon, c’est un petit régal.
Cependant, loin de la caricature des crêpages de cheveux, morsures, griffures et autres roulades dans la boue généralement typiques des combats féminins, ici tout passe par les mots.
Tragi-comédie épistolaire, si la pièce explore l’amour et la jalousie et leurs impacts psychologiques, tout son sel réside dans la causticité, faussement ouatée, mais férocement vitriolée du propos.

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Plaisir d'offrir - 10/3/2010 - Muriel Hublet

La forme épistolaire de la pièce aurait pu manquer de dynamisme mais le jeu des trois venimeuses comédiennes fait galoper ce chassé-croisé. Ingénieux, le décor plante les appartements des rivales sur le même plateau, transformant la correspondance en dialogues. Attention, armes de séduction massive !

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Le Soir - 20/3/2010 - Catherine Makereel

Une pièce rare . Une idée originale et jamais exploitée de la sorte au théâtre.
Trois ordinateurs « portables » en scène sur lesquels ces trois femmes « tapent » avec venin, amour , fureur ! Cela pète le feu ! D’un dynamisme du tonnerre !
L’enchaînement des mails est prodigieux : celle qui l’écrit le lit puis celle qui le reçoit continue la lecture…à son tour , elle envoie un mail dont elle lit le début et celle qui le reçoit en continue la lecture , et ainsi de suite…
Donc aucun blanc, aucune rupture ! Un rythme continu !

Cinemaniacs - Roger Simons

Comme les sorcières de "Macbeth", elles sont trois à faire bouillir leur marmite infernale -en l’occurrence, modernité oblige, leur boîte à message électronique. Ces modernes harpies se disputent âprement un homme, le "trophée" comme dit élégamment l’une d’elle, non sans se torturer l’une l’autre avec délectation.

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La Libre Belgique - 19/3/2010 - Philip Tirard