Le second spectacle de la plus grande humoriste belge
"Qui a dit faible?" aurait pu s'appeler "Le Cid"… mais ça existe déjà! De l'extrême gauche à la priorité de droite, des hauts de forme à la basse classe, en long, en large et en diagonale, "Qui a dit faible?" s'amuse à ausculter, analyser, disséquer et grossir les petites manies, les petits défauts, les petites maladies, bref toutes ces tendres faiblesses qui font l'homme. Et la femme.
Attention! Cette jeune fille a tout d'une grande. Bon, d'accord... elle mesure 1 m 80, mais ce n'est pas une raison. C'est essentiellement par son tonus très particulier, fait de sûreté et de générosité, que Virginie Hocq, 27 ans, est en train de s'imposer dans un art réputé pour ses embûches : le solo d'humour.
Piquante, précise, étonnante d'habileté dans la composition et le changement de personnage, la comédienne bruxelloise a assurément trouvé là le terrain qui lui convient.
Le Soir - 28/1/2003 - Laurent Ancion
Tantôt actrice spécialisée dans le rôle de l'assassinée, par étranglement, noyade ou fusillade; tantôt dans celui de fleuriste uccloise raciste, Valérie Hocq peut aussi jouer une Juliette candide au bras d'un Roméo improvisé. Maris jaloux, s'abstenir.
Grinçante quand il le faut, elle interpelle aussi lorsqu'elle caricature une présentatrice de «reality show» se prenant pour une psychanalyste freudienne voire lacanienne, loin de la réalité mise en abîme. Les manies de chacun sont passées au crible fin dans les textes de Patrick Ridremont, mis en scène par Olivier Leborgne.
La Libre Belgique - 17/2/2003 - Laurence Bertels