C’était il y a quatre ans.

C’est l’histoire vraie d’une fille sans histoire.
Généralement, cette fille-là, personne ne la remarquait particulièrement. Elle est venue à Bruxelles. Elle voulait être artiste. Bossait pour payer ses études…
Un soir qu’elle marchait dans la rue il lui est arrivé quelque chose. Quelque chose… Ce sont des choses qui arrivent…
Ce n’était sans doute pas si grave, ça peut arriver à tout le monde, on ne va pas en faire une montagne ! Non ? C’est vrai, faut pas exagérer, personne n’est mort non plus !


Laure Chartier dévoile une ironie improbable au milieu de ce drame humain. Il fallait une sacrée dose de courage pour revivre ce traumatisme et en faire un acte théâtral qui déjoue tout pathos grâce à une autodérision permanente.
Elle raconte la dou leur quand on réalise quaux yeux des autres on est devenu un simple fait divers Dépossé dée de son corps dans les mois qui ont suivi son viol Laure Chartier sera alors, aussi, dépossédée de son identité Mais elle raconte aussi les issues plus lumineuses de cette affaire comme le soutien indéfectible de sa famille et de ses amis ou encore le regard des collègues dont elle craignait la pitié mais dont elle reçut finalement beaucoup de générosité.

Catherine Makereel - Le Soir

Un cas particulier (mais pas isolé) que Laure Chartier fait résonner loin et fort, sans esbroufe, (…) mais surtout avec justesse, sincérité, et suffisamment de personnalité et d'autodérision pour le délivrer du pathos. "Un fait divers" nous entraîne dans ce voyage, à la juste distance du cataclysme traversé et de la résilience.

Marie Baudet - La Libre Belgique