Avocate le jour, Nathalie Penning est comédienne la nuit!
Grâce au rire, elle réconcilie les Belges et la Justice !

Nathalie Penning a plusieurs robes, la plus célèbre d’entre elles étant noire avec un col blanc en lapin synthétique. Oui, Nathalie est avocate. Elle a gagné quelques procès, mais surtout un incroyable pari : monter sur la scène et y rester des semaines durant sans qu’un siège ne soit jamais libre dans la salle. Œuvre utile, grâce au rire, elle a réconcilié les Belges et la Justice. « Sous la robe », le titre est clair, Nathalie va nous faire rire de, et avec, son métier. Vous n’aurez aucun nom (le Bâtonnier lui donnerait du bâton), mais une vision assez particulière de ceux qui ne parlent qu’en présence de leur avocat. Et à la fin, c’est le rire qui gagne le procès.


Désopilante, elle l’est, de bout en bout, en balayant les facettes de la profession d'avocat: comparution devant les juridictions et renvoi aux calendes grecques, réunions de médiation dégénérant en véritable règlement de compte, cocktail du bâtonnier avec son lot d’hypocrisie, interventions dans le cadre Avocat dans l’école au plus profond de Schaarbeek …
Réjouissante également, car en effet, malgré quelques peaux de banane qui pourraient aisément la faire déraper, sa personnalité virevoltante et surtout sa bienveillance, son amour du métier et des gens qui transparaît, lui permettent de surfer sur tous les sujets, même ceux susceptibles de fâcher, en restant éminemment drôle.

Catherine Lechanteur - CLJB - 16 mars 2015

Avocate dans la vraie vie, elle troque la toge pour un one-woman-show désopilant, et surprend. Oui, on peut exercer une noble profession et faire rire sans restriction.

Elle

Une avocate pour un seule en scène, rien que l’idée fait sourire ou frémir.
Avocate au Barreau de Bruxelles, la ‘drôle de dame’ feuillette les pages de sa vie. Son enfance, les raisons de son choix des études de droit, les grèves des élèves, les petits amis, la recherche d’un mari sont comme une mise en bouche avant d’arriver à ses années Sous la robe. N’attendez pas d’extraits de plaidoiries ou de portraits ciblés, Nathalie Penning ne dénonce rien, mais fait une peinture joyeusement cocasse et profondément humaine des justiciables, des justiciers et autres acteurs du Palais de Justice.

Muriel Hublet - Plaisir d'Offrir - 12 février 2014

Son sens aigu de l’observation permet à Nathalie Penning de croquer une série de personnages ridicules par leur prétention, leur aveuglement ou leur médiocrité. Apprenant qu’elle est avocate, monsieur et madame de Sourcesûre lui imposent LEUR version des faits. Pour endiguer leurs élucubrations monstrueuses, une seule solution : inventer une rumeur encore plus folle. Marie-Christine, une bourgeoise du Brabant wallon, prisonnière du rang à tenir, vit dans le déni : pépère Hubert ne la trompe pas et ses deux fils sont promis à un bel avenir ! Parents séparés de Steevy, Pat et Annick s’envoient des mails à propos de la garde de leur fils. Des échanges qui reflètent leur mesquinerie et leur rancœur. Madame Vandenbosche trouve normal de vivre en permanence l’œil collé sur le judas de la porte d’entrée. Si elle ne fait pas la police, qui le fera ?

Grâce aux accents, aux mimiques, à la gestuelle, la comédienne rend vivants et drôles bien d’autres personnages, dont elle se plaît à préciser l’accoutrement. En s’acquittant de certaines tâches, l’avocate affronte des publics pénibles. Capter l’attention de la "famille Walibi" durant une visite guidée du palais de justice est une mission impossible. Le père n’a qu’une idée en tête : photographier les gamins dans la cage des "coupables".

Jean Campion - Demandez le programme - 30 mars 2015

Certains ont besoin de jouer. Au tennis, au golf, au foot. Elle, elle joue la comédie. C'est son défouloir, sa respiration, "rire c'est [sa] thérapie". Depuis plus de vingt ans, elle participe aux spectacles du barreau de Bruxelles, une tradition de tous les barreaux de Belgique. Mais là, elle passe un cap: dans un seule-en-scène d'une heure trente, elle rit d'elle-même, du métier, des confrères, des clients, des visiteurs du Palais de Justice, des groupes scolaires. "J'y ai mis ce qui m'a fait rire en 23 ans de carrière. Un, mon parcours. Deux, les situations cocasses, absurdes, le côté bobo du barreau".

Cécile Berthaud - L’Echo - 6 février 2014

Les avocats ne sont pas toujours beaux! A cause de nombreux films, les gens ont une vision très caricaturale du métier. Moi, je veux le ramener sur terre. Il faut démystifier la profession, lui rendre une image humaine, montrer qu’on peut être parfois neuneus, parfois bébêtes ou même lâches

Moustique