Tous les avantages de la polygamie sans en subir les inconvénients!
Bernard Darling... Bernhard meine Liebe... Bernardo mi amor…
Boeing Boieng décolle à toute allure avec une intrigue irrésistible, des personnages qui incarnent toute l’exubérance et la joyeuse insouciance des années 60 et des rebondissements qui se succèdent sans qu’on ait le temps de reprendre son souffle !
C'est à un vol en première classe que nous convie Nathalie Uffner avec Boeing Boeing, de Marc Camoletti. (…) Ce classique de boulevard, qui a fait le tour du monde depuis sa première création en 1960 et continue de faire les beaux jours de Broadway, débarque donc dans une version long courrier, avec un personnel d'équipage plein de peps et une mise en scène qui carbure comme un concorde.
Catherine Makereel - Le Soir - 12 août 2015
Thibaut Nève se glisse avec beaucoup d’aisance dans la peau d’un Bernard dont la vie va littéralement voler en éclat. Antoine Guillaume est Robert, un provincial pur jus. Bien loin de l’image de jeune gay à laquelle on le limite trop souvent, il démontre qu’il est capable de jouer dans tous les registres. Impeccable de bout en bout, Myriem Akheddiou incarne à merveille l'Espagnole Juanita, Delphine Ysaye distille un peu de folie à son Américaine Janet et Catherine Decrolier est une Judith époustouflante, mariant la rigueur allemande à la fougue (frénésie ?) amoureuse. Dernier petit bijou d’interprétation, Odile Mathieu est la bonne revêche, au franc-parler bougon, qui a pour tâche de maintenir de l’ordre dans la vie son patron (ou tout au moyen d’essayer).
Muriel Hublet - Plaisir d'offrir - 29 septembre 2012
Cette pièce devrait être remboursée par la Sécu parce que franchement, elle fait un bien fou au moral
Lady-Be
Des répliques piquantes, des jeux de mots impayables, des accents dépaysant et une mise en scène délirante...tout y est...L’euphorie n’a pas quitté la salle jusqu’à la fin du spectacle.
Brussels Life
Embarquez sans crainte et n’attachez pas votre ceinture: avec «Boeing Boeing», le crash est impossible.
Au menu: polygamie, quiproquos, mensonge, portes qui claquent, pelotage en règle, plombs qui pètent et clichés nationaux (séducteur parisien, grand naïf provençal, chewing-gum US, flamenco espagnol et, «ach, rikeur alleumante»).
Mais la mise en scène à l’abri des trous d’air du commandant de bord Nathalie Uffner, décalcomanie des origines qui en garde ses tailleurs sixties et ses carafes à bourbon en verre, sert quand même au spectateur le plateau-repas réglementaire enrichi aux éclats de rire étiquetés TTO. Soyez sans crainte, on rigole bien plus que devant les comédies familiales proposées par les grands studios hollywoodiens sur les longs courriers 2012.
Julien Rensonnet - L'Avenir