Aucune cage, aucune folle,
mais une histoire de sentiments
traitée avec légéreté, tendresse et humour!

Cette pièce dont les thèmes sont tirés de trois romans autobiographiques de l’écrivain flamand Tom Lanoye : « Un fils de boucher avec de petites lunettes », « Les boîtes en carton » et « La Langue de ma mère », nous raconte la découverte de l’amour par un adolescent. Puis, quelques années plus tard, la difficulté d’annoncer son homosexualité à des parents aimants, mais vieux-jeu.


Annoncer à ses parents que l’on est attiré par les personnes du même sexe reste généralement une épreuve complexe. C’est ce qu’a fait un jour l’écrivain Tom Lanoye après plusieurs années d’hésitation. Avec une formidable maestria, il raconte tout cela au fil de plusieurs livres écrits en néerlandais et traduits depuis peu en français.

Aujourd’hui, Christian Labeau porte la parole de l’écrivain à la scène à partir d’une adaptation d’extraits de plusieurs livres, réalisée par Alain van Crugten (par ailleurs traducteur de l’oeuvre de Tom Lanoye). De l’enfance au fameux moment du « coming out », Christian Labeau porte tout cela avec simplicité et justesse, se glissant magistralement dans la peau du jeune Tom pour nous raconter sa découverte graduelle de la sexualité et ses relations complexes avec ses parents.

Un spectacle drôle et bouleversant, un interprète totalement au service du texte, une langue formidable, une adaptation magistrale… on sort de là ravi en n’ayant qu’une envie : courir acheter les livres de Tom Lanoye.

Jean-Marie Wynants - Le Soir - 06/11/2013

Alain van Crugten a réalisé une mise en scène très réaliste, sans démesure, vivante au possible, nullement vulgaire… Je tiens à préciser que ce n’est pas une «cage aux folles» , c’est une histoire de sentiments amoureux et homosexuelle, traitée avec légèreté, tendresse, humour.

Les passages sentimentaux et les détails réalistes sans fard alternent avec des scènes de comédie. Tom Lanoye n’a jamais fait mystère de son homosexualité – il fut d’ailleurs parmi les premiers à se marier – mais il s’est toujours gardé de tout militantisme gay. C’est dans cet esprit absolument non provocateur qu’est conçue la pièce d’Alain van Crugten.

Les Feux de la Rampe - Roger Simons - 05/11/2013