Tout le talent de Jack Cooper puissance 2.
Les petits et les grands en prendront plein les yeux, le vendredi 29 avril. Le magicien bruxellois Jack Cooper présentera en effet son spectacle de magie intitulé «Artifices» à la salle Mathieu de Geer de Barvaux-sur-Ourthe (Durbuy). Il vous fera voyager à travers toutes les facettes de la magie. Du mentalisme aux ombres chinoises en passant par le transformisme, les spectateurs ne risquent vraiment pas de s'ennuyer. «Le spectacle est aussi une oeuvre visuellement très impressionnante », souligne Jack Cooper.
Chaque numéro est accompagné d'un univers visuel différent. Les ombres chinoises sont par exemple projetées sur grand écran avec une lune à l'arrière-plan pendant qu'il neige sur scène.
Mais Jack Cooper ne pouvait pas concevoir son spectacle «Artifices» sans une bonne dose d'humour. Le magicien n'hésite pas non plus à pratiquer le transformisme, tel le célébrissime Arturo Brachetti qu'il considère comme un exemple. «Le but est de faire participer la salle. Les tours de magie sont conçus de manière interactive», précise-t-il. Dans cette optique, une séance de télépathie est également proposée. Si la poésie et l'humour sont présents, les spectateurs devront malgré tout bien se tenir sur leur siège car Jack Cooper revisite aussi les grands classiques de l'illusion. Le magicien peut par exemple traverser à vue un ventilateur qui tourne à 5000 tours/minutes et qui vient de débiter un épais bâton en bois. L'artiste peut aussi couper en deux une diva qui continue à chanter à pleine gorge comme si rien ne se passait.
Le spectacle ressemble de peu à un show à l'américaine digne d'un David Copperfield. Même si Jack Cooper n'aime pas cette comparaison. «"Artifices" est un spectacle qui renoue avec la tradition des grands cabarets du siècle dernier comme les comédies musicales », précise-t-il.
Ce type de spectacle n'est pas courant en Belgique, le magicien est prêt à relever le défi barvautois. Avec dix ans d'expérience, l'artiste bruxellois part en tout cas confiant. Bienvenue dans la grande illusion.
Adrien Noirhomme - Vers l'Avenir - 19/4/2011