Une soirée festive signéeLaure Godisiabois et Victor Scheffer
La création l'an dernier au Festival Bruxellons! fut un petit miracle… Une reprise s'imposait.
«Laure Godisiabois! Son spectacle est une petite merveille! Elle parle. Elle rit! Elle danse! Elle chante! Elle a un talent monstrueux…» Roger Simons
«Ne ratez sous aucun prétexte le rendez-vous de Gaby Montbreuse» Plaisir d’offrir
A l'occasion d'un héritage inattendu, Holy se rend près de Paris afin de prendre possession d'une maison dont elle n'a rien à faire. En passant un peu de temps à l'intérieur, elle va découvrir dans le grenier les reliques d'une aïeule inconnue à la vie tumultueuse : Gaby Montbreuse, chanteuse du début du siècle. En ouvrant des malles et des coffres, elle va faire revivre toute une époque… Et cela va changer sa vie…
Gaby Montbreuse a réellement existé. Elle fut une interprète plutôt comique entre les années 1910 et 1940. Malheureusement, elle n'eut pas la célébrité des Mistinguett, Damia, Yvonne Printemps et autres. Afin de faire revivre une époque particulière où Caf'Conc' et Music Hall fleurissaient à Paris, Victor Scheffer et Laure Godisiabois ont inventé une vie imaginaire à ce personnage bien réel.
Mêlant anecdotes inventées de toutes pièces et autres histoires réellement arrivées à Gaby ou à quel qu'autre, on va découvrir la vie d'une artiste qui n'a pas eu de chance et qui est – souvent – passée à côté de la gloire…..
Holy va t’elle pouvoir redonner une chance à Gaby ?
Spectacle mêlant théâtre et chansons, Laure Godisiabois et son pianiste et partenaire Vincent Delbushaye vont nous faire revivre la gouaille de Paname.
Vous aurez l'occasion d'entendre, parmi bien d'autres : « Tu m'as possédée par surprise », « Le petit cochon en pain d'épices », « Les Gueuses », « Totor t'as tort »,……
Laure Godisiabois ! Elle est devenue en quelques mois la coqueluche du public belge! C'est "notre" Laure nationale! Son spectacle est une petite merveille !
Elle parle. Elle rit! Elle danse! Elle chante des chansons populaires d'époque. Elle a un petit minois craquant. N'attendez pas pour aller l'applaudir !
Les Feux de la Rampe - Roger Simons - 3/2/2013
Dans son précédent seul en scène "Pièce Montée", certains l’ont qualifiée de nouvelle Jacqueline Maillan.
Avec Gaby Montbreuse, elle nous prouve qu’elle est tout simplement Laure Godisiabois, une artiste complète bourrée de talent, qui ne demande qu’à éclater un peu plus et qui se fera un nom et une carrière toute seule et bien à elle, sans être la copie de…
Ne ratez donc sous aucun prétexte le rendez-vous que Gaby Montbreuse vous proposera quand elle passera près de chez vous et vous serez vous aussi emporté dans un tourbillon d’émotions, de rires, d’humour et de cocasserie par ce petit bout de femme pétulant en diable.
Plaisir d'offrir - Muriel Hublet - 29/7/2012
Le plaisir tient dans le charisme comique de la comédienne, qui révèle un talent caché pour la chanson.
La comparaison pencherait plutôt pour un croisement entre Arletty et Edith Piaf. Il faut croire que Laure Godisiabois a un petit côté démodé et c’est justement ça qui plaît!
Elle nous plonge dans une époque révolue où les chansons s’écoutaient religieusement (et pas sur mp3 dans le brouhaha du métro), où les interprètes vivaient de manière volontiers théâtrale les histoires comiques ou poignantes de leur composition, transformant quasiment en vaudeville une chanson sur un amour infidèle.
Le Soir
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Version pleine page (seule version disponible monde Apple)
Fille d'un père charretier et d'une mère tuilière, Gaby Montbreuse monte à Paris et débute, à 17 ans, comme comédienne au théâtre Antoine avant d'apparaître dès 1913 sur les scènes de cafés-concerts. Vedette du music-hall, Gaby Montbreuse est à l'affiche des Folies-Belleville en même temps que Damia en 1915. Elle est la créatrice des chansons Je cherche après Titine de Léo Daniderff (dont elle fut la compagne) en 1917, Le Roudoudou de Vincent Scotto en 1923 ou Tu m'as possédée par surprise de Jean Lenoir en 1926.
Cette même année, on la voit aux côtés du débutant Jean Gabin dans La Revue du vaudeville de Rip. En 1924, son pianiste au cabaret Chez Fyscher n'est autre que le futur compositeur de musiques de films Georges Van Parys.
Elle fait parallèlement une courte carrière au cinéma. Elle figure notamment au générique d'Autour d'un million de Pierre Ruban en 1931, et de Tout ça va changer de Max de Rieux en 1932, avec Simone Bourday et Pierre Ruban.
En mars 1927, elle ouvre au 54, rue Pigalle son propre établissement, le Château-Montbreuse, qui ne connaît qu'une activité assez brève. Après avoir fait faillite au début des années 1930, Gaby Montbreuse disparait de la scène parisienne pour se retirer chez sa sœur Yvonne, veuve du coureur automobile André Boillot, à Saint-Cyr-sur-Loire.
Elle repose dans le caveau de la famille Hérissé au cimetière de La Salle de Tours, avec sa sœur Yvonne (1890-1960) et son beau-frère André Boillot (1891-1932).