Marie-Paule Kumps et Bernard Cogniaux
Une rencontre intersidérale, drôle et touchante
Récompensée par le prestigieux Harold Pinter Award, et couronnée meilleure pièce de l’année par le London Evening Standard, « Constellations » a connu un véritable succès public et critique en Angleterre. Un spectacle à la fois léger et grave qui fait la part belle aux mystères de l’univers et qui laisse toute la place au jeu d’acteurs précis de Marie-Paule Kumps et Bernard Cogniaux.
Lors d’un barbecue, Marianne, joliment entreprenante, adresse la parole à Roland. Combien de probabilités existe-il que Roland lui réponde ? Que lui répondra-t-il ? Deviendront-ils un couple ? Quel couple ? Comment s’aimeront-ils ? Qui trompera l’autre ? Qui quittera qui ? Se rencontreront-ils à nouveau ? Par hasard ? Retomberont-ils amoureux ? Pourquoi Marianne préfèrera-t-elle aller recevoir les résultats de sa biopsie sans Roland ? La pièce de Nick Payne est une comédie romantique, drôle et émouvante, inspirée de la théorie des probabilités explorée par la physique quantique. Un voyage étourdissant dans les multiples itinéraires possibles de nos vies. Un moment de théâtre jouissif pour acteurs virtuoses et spectateurs gourmands. Un spectacle bon pour la santé !
L’imagination de Nick Payne et la performance de Marie-Paule Kumps et Bernard Cogniaux donnent à l’exercice un rythme vertigineux. Parce qu’ils sont un vrai couple dans la vie, éprouvé et soudé par les mille et une décisions anodines, cruciales ou inconscientes qui dessinent la tournure que prennent nos existences, les deux acteurs ont la force et la complicité nécessaires à ce puzzle amoureux.
Constellations ne manque pas d’humour, jouant avec les codes de la comédie romantique, se gargarisant des actes manqués, de la maladresse des premières rencontres, du ridicule ou du craquant d’une demande en mariage.
Catherine Makereel - Le Soir - 10 juin 2015
Cet harmonieux cantique du quantique composé en toute relativité est monté avec doigté et dans une simplicité ingénieuse par Pietro Pizzuti bien aidé par les deux astres de cette nuit éclairante. On sent chez Marie Paule Kumps et Bernard Cogniaux qui ont découvert la pièce à Londres une connivence, une symbiose, dans leur révolution au sein de ce système infini constellé de myriades de possibles. Leur maîtrise du texte, leurs variations dans les émotions en fonction de la direction prise par chaque hypothèse, sont aussi fascinantes que ces théories physiques, la matière noire qu'au fond de son univers la pièce décrit.
Marianne est astrophysicienne et étu die divers aspects de la loi de la relativité Robert est apiculteur et travaille donc sur l'infiniment petit presque le quantique Deux théories qui gouvernent l'univers sans qu'on puisse les unir. Eux vont le faire, s'unir, ou du moins le croit-on. Car à chaque moment important de leur vie des multitudes de possibilités s'offrent à eux. Coucher ensemble ou pas, se marier ou pas, tromper l'autre, se quitter ou rester, voire hésiter. Le duo se couple ou se découple tandis que l'univers se décuple selon la théorie des cordes offrant pour chaque situation jusqu à neuf variantes, chaque décision entraînant un autre futur, une autre ramification dans l'espace-temps.
Décrire cette théorie et le multi-univers qui en découle dans une pièce en restant limpide sans être pesant ni doctoral relève de la gageure.
Il n y a qu un Britannique pour y parvenir de manière aussi virtuose. Nick Payne décrivant dans Constellations la vie minuscule de deux humains insignifiants à l'aune de théories physiques aussi vertigineuses.
Bernard Roisin - L'Echo
Constellations réchauffe le coeur. Cette histoire d’amour parmi tant d’autres fait à la fois rire et arracher quelques larmes. Elle interpelle les sentiments, tout en faisant réfléchir son public sur le destin, la mort et, par-dessus tout, le sens de l’amour dans un monde de plus en plus régi par l’ordre scientifique.
S’il fallait résumer Constellations en quelques mots, l’expression anglaise short and sweet conviendrait à merveille. Une théorie controversée de la physique quantique suggère que le temps ne serait pas linéaire. Chaque décision prise donnerait vers un autre univers parallèle. Le même dialogue entre les amoureux est ainsi répété plusieurs fois, toujours vers un dénouement différent. La plupart des reprises sont des occasions manquées, sauf quelques exceptions où les planètes s’alignent parfaitement. À l’image du Big Bang, la pièce démontre que des circonstances bien précises et coordonnées sont nécessaires pour qu’une rencontre puisse porter ses fruits.
Télérama
Ce spectacle est tout simplement magnifique, la démonstration de ces riens qui nous changent, de chaque instant qui peut devenir autre par un tout petit changement d'intonation. Ne le ratez surtout pas…
La Provence - 21 juillet 2014
« Certainement le meilleur spectacle de l’année sur West-End. » Time Out
« Constellations semble envoyé par les cieux. » Evening Standard
« Genial. Puissant. Parfait » The Daily Telegraph
« Extraordinaire. Fascinant » Independent
« Des étoiles brillent dans l'univers » Guardian
Rien encore sur ce spectacle
Pas encore de galerie de photo sur ce spectacle
Après un cursus à la Central School of Speech and Drama et à l’Université de York, Nick Payne suit le Young Writers Programme du Royal Court. En 2009, il remporte le prix George Devine pour sa première pièce If there is I haven’t found it yet, créée au Bush Theatre dans une mise en scène de Josie Rourke. Il fait ses premiers pas au Royal Court en 2010 avec sa comédie Wanderlust. En 2011, la compagnie Paines Plough lui passe commande d’une pièce, One day when we were young, créée à Londres avant de tourner en régions. Constellations est créée en janvier 2012 au Royal Court dans une mise en scène de Michael Longhurst qui dirige Rafe Spall et Sally Hawkins. En novembre 2012, elle est couronnée meilleure pièce de l’année par le London Evening Standard. Le spectacle, encensé par la critique, est repris pendant plusieurs mois dans le West End. Le Donmar Warehouse et le Royal Court viennent chacun de commander à Nick Payne une nouvelle pièce, tandis qu’il écrit actuellement à la demande du Manhattan Theatre Club (New York) et de la Fondation Alfred P. Sloan, une pièce sur le physicien et mathématicien Paul Dirac, prix Nobel de physique en 1933. Constellations sera également prochainement créée en Allemagne, au Danemark et en Australie.