«A se plier de rire!»
Le Soir

Manneke, c’est une épopée. L’histoire d’une famille vraiment belge qui émigre des Marolles à Liège avec enfants et grands-parents, mari et amants faibles ou féroces, poules, bouc et chèvres,… Ensemble, ils forment une tranche d’humanité où chacun pourra se reconnaître et être, de manière imprévisible, révélé ou touché à vif.


Manneke, c’est l’histoire d’un fils flanqué d’une mère extravagante au caractère forgé dans le tumulte d’une vie sauvage. Cette mère que nous connaissons tous, pour l’avoir vue trôner en reine-patronne derrière le bar d’un bistrot bruxellois accueillant et désuet.

Manneke, c’est l’histoire de ces quartiers de Bruxelles ou de Liège que nous fréquentons quotidiennement. Ca sent les quais de la Batte, la soupe du dimanche à la place du jeu de Balle, le marché matinal, la première clope de la journée avec un grand café à l’Union ou au Verschu, le goûtu rocailleux de la langue bruxellois, le trainant magnifique de l’accent liégeois…. Manneke, c’est chez nous quoi…


CREATEURS
AuteurPierre Wayburn 
Mise en scènePhilippe Laurent 
LumièreFrédéric Nicaise 
MusiqueDidier Laloy 
AVEC
Pierre Wayburn 
Une production de La Charge du Rhinoceros

« Manneke… Je dois te dire quelque chose. J’ai fait beaucoup de conneries dans ma vie. J’ai pris des cachets. Je vous ai emmené, toi et ton frère, dans des endroits où il ne fallait pas… J’ai amené des hommes à la maison alors qu’il y avait ton père… Je voudrais te demander pardon, Manneke, pour tout ce que j’ai fait… »


Osons la comparaison : Pierre Wayburn est un peu le Dany Boon de la Belgique francophone, sans la notoriété et avec un supplément d'âme, de tendresse.
Pierre Wayburn entame son récit dans la peau de sa mère, personnage au caractère bien trempé qui collectionne les amants, vole dans les magasins avec l'aide de ses jeunes fils, les fait dormir dans la voiture et plier bagage entre deux endroits peu recommandables. Une mère un peu sauvage qui n'en cache pas moins une vraie tendresse pour ses fils, qu'elle affuble d'incessants « Manneke » quand elle s'adresse à eux. Pierre Wayburn nous emmène rendre visite au grand-père également, Bompa, personnage rugueux et abandonné par toute sa famille. Puis à la tante, flanquée d'un mollusque de mari et d'un homophobe de fils.
Et quand, repu, on le gratifie de chauds applaudissements, cette pile électrique de comédien nous offre en bonus une immersion dans un bistrot que l'on aurait bien vu dans les Marolles, avec une faune savoureusement bigarrée et un bavardage légèrement imbibé sur Tintin, Allah et la crise. A se plier de rire!

Le Soir - Catherine Makereel - Jeudi 24 février 2011

Avec une habileté remarquable, le comédien se glisse dans la peau des "personnages" de sa famille incarnant l’essence de la "belgitude", des Marolles à Liège.

La Libre Belgique - 21 septembre 2011

Pierre Waybum évoque ses souvenirs d’enfance avec tendresse. Grâce à son talent extraordinaire et à sa manière de créer des personnalités d’un geste, d’une voix, il parvient à faire rire le public aux éclats malgré les épisodes douloureux d’une vie faite de déménagements, de fuites.
Cette “épopée” mise en scène avec une grande précision par Philippe Laurent retrace non seulement l’itinéraire d’une famille mais esquisse aussi une représentation subtile et juste de la “belgitude” et de l’identité des habitants de cet étrange pays. Un petit bijou !

La Libre Belgique - Camille Perotti - 24 février 2011

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