Pour Labiche le rire naît toujours de la férocité d'une situation dont les personnages sont à la fois les responsables et les détracteurs.
Eugène Labiche dresse le portrait de bourgeois qui ont la passion de l'argent et la peur du changement. Il met à jour la vacuité de leurs idéaux, leur individualisme, et surtout les tromperies auxquelles ils se livrent dans leur ménage et dans leurs affaires.
Marjavel s’est entiché de son Ernest, un jeune homme qu’il abrite naïvement sous son toit, sans se douter que ce dernier entretient une relation avec sa seconde épouse, Hermance. En cela, Ernest ne fait d’ailleurs qu’imiter, sans le savoir, son oncle Jobelin qui était l’amant de la première épouse de Marjavel, Mélanie. Et si Marjavel a lui-même ses petits extras, il y ajouterait bien une petite incartade avec la nouvelle domestique alsacienne fraîchement débarquée avec son mari, qu’elle a épousé pour effacer une faute autrefois commise avec… Ernest. Mais la cupidité d’un cocher de fiacre va bientôt ébranler ce fragile édifice.
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