Coup de coeur de la presse aux
Rencontres Jeunes publics de Huy 2003.
“Elle”, libre, étrangère, sans attente, avec bagages et humour, le dérange, “lui”, coincé, banal, indigène, collé à son bureau, soumis et introverti. “Cette personne ne me rappelle personne !”
Le choix d’aimer ou de refuser l’autre… Un autre amour que l’amour de soi… Choisir de se laisser surprendre, de passer de l’autre côté… Un autre humour que l’humour noir dans une gare insolite. Puis, peu peu, là, on oublie le train-train pour préparer demain
Embarquement immédiat…
Elle arrive d’Afrique, les cheveux pleins de soleil. Il est chef de gare en Belgique (ou ailleurs), tout raide sous son képi. Entre eux, ce n’est pas gagné d’avance! Le Copeau y trouve son sujet : la découverte de la tolérance. Sur un thème pas facile, car souvent traité, l’équipe livre un spectacle cocasse et émouvant. Chacun sur son quai, les deux protagonistes vont peu à peu jeter un pont par-dessus les rails. Le charme solaire de la comédienne Aïssatou Diop et la raideur comique de son partenaire Laurent Van Wetter vont faire des étincelles, pour un spectacle qui possède une vraie flamme. Un coup de coeur de la presse.
Le Soir - 3/9/2003 - Laurent Ancion
Valérie Joyeux, signe ici, avec succès, sa première mise en scène. Habitée par la grâce, Diop Aïssatou incarne une réfugiée crédible qui rit de tout sauf de l'orage au bruit de bombes qui pleuvent dans son pays. De son côté, Laurent Van Wetter offre une prestation intéressante dont le comique se dévoile au cours de l'histoire. Son personnage, à l'abord peu sympathique, traduit peu à peu une personnalité fragile et attachante donnant de la sorte la répartie idéale à sa fraîche compagne. On entre donc à pas feutrés dans «Personne s'appelle Thérèse» pour en ressortir tout caressé.
La Libre Belgique - Laurence Berthels
Lucas est un chef d’une gare où il ne passe pas beaucoup de trains! Réglée comme du papier à musique, sa petite vie se déroule bien rangée, bien systématisée. Pas un geste de gaspillé, pas une parole de perdue...Alors, quand une jolie jeune femme à la peau de soleil et à la voix d’océan débarque dans cet endroit désert avec tout son barda et sa joie de vivre, imaginez le tableau! Avec ses rires et chansons, mais...sans carte d’identité ni travail. Dès lors, son nom se devra d’être”Personne”. Puis de curiosité en découvertes, d’ouverture en acceptation, elle deviendra Thérèse. Les saisons filent… Et en rencontrant l’amour, Lucas rencontre-ouf!-l’humour. En renonçant aux idées exiguës, il découvrira aussi que dans certains pays, il pleut des bombes.
Le thème délicat des clandestins, du nettoyage ethnique et de la différence apparaît ici drapé de simplicité. Pour servir cette jolie rencontre, Aïssatou Diop y insère spontanéité et légèreté, Laurent Van Wetter justesse et fantaisie. Ce dernier signe en outre l’adaptation (histoire de Karin Schoeder, Andréas Goehrt et Alvaro Solar) mise en scène par Valérie Joyeux. L’inventivité se niche avec bonheur dans les recoins du décor, dont les exquises trouvailles réjouiront sans nul doute les enfants auxquels elles s’adressent.
Le Ligueur - 17/9/2003 - Sarah Colasse
Rien encore sur ce spectacle
Version pleine page (seule version disponible monde Apple)
Il est très vite rejoint par des gens de talent tels que Jean-Louis Danvoye, avec qui nous créons “Ponochka”. Ensuite Patrick Waleffe et Yves Hunstad. Celui-ci créera dans notre compagnie son spectacle “Hello Joseph” repris plus tard au Théâtre de l'Atelier Ste Anne et au Théâtre National de Belgique . Il met également en scène “Les Couronnes du Roi”, spectacle Jeune-Public qui sera joué plus de 400 fois en Belgique, France (Avignon) et Suisse.
Suite