«Epoustouflant !» (Le Soir)
Le nouveau spectacle de Bruno Coppens, quinqua véner!
«Ma mère aime beaucoup ce que vous faites.» Une phrase assassine lancée par une jeunette à un Bruno Coppens fraîchement cinquantenaire: de quoi rendre un quinqua nerveux! Epaulé par un comparse musicien-comédien, il se livre à une gymnastique verbale délicieuse et révèle ses talents méconnus de chanteur et danseur.
À 51 ans, Bruno Coppens avait envie de se lâcher dans un spectacle plus complet où il joue avec les mots mais pas seulement.
Avec Éric De Staercke, le metteur en scène, on a imaginé le personnage d’un quinquagénaire un peu dépassé par les nouvelles technologies et la jeune génération, explique Bruno Coppens. Après sa rencontre avec un jeune homme, on va assister à sa transformation qui est assez surprenante.
Bruno Coppens n’a jamais été aussi burlesque et clownesque. Il ne se contente pas de jouer avec les mots, il offre un spectacle visuel et interactif.
«J’avais envie de chanter. J’adore ça. Mais il fallait que cela ait du sens.»
Le spectacle est donc une alternance de textes et de chansons, dont l’une est d’ailleurs écrite par son fils, les autres par Eloi Baudimont.
«C’est plus fort qu’un spectacle uniquement parlé, et un peu moins cérébral sans doute. Pour le prochain spectacle, je prévois aussi de danser un peu plus.»
Vous croiserez un logopède plus atteint que son patient, la fille dechez Tom-Tom GO aux prises avec son hidalgo, Roméo déclarant sa flamme à...Gillette ainsi qu'un barman qui fera office de coiffeur, pianiste, coach, relooker, bouc émissaire et complice … Entre chanson à message chantalgoyesque et boogie rendant hommage aux bourrelets, entre une bossa langoureuse et une vraie chanson d'amour, découvrez de nouvelles facettes de cet humoriste qui allie ironie et tendresse,dérision et franc parler…
Ce type n’est pas normal ! Il a un dictionnaire dans le ciboulot, une langue plus souple qu’une contorsionniste chinoise et un intestin entre ses tympans et sa bouche pour digérer des kilos de jeux de mots, de rimes gourmandes et de néologismes insensés. (…)
A la mise en scène, Eric De Staercke déplace de quelques degrés encore le côté décalé de cette pièce bourrée d’humour et de peps. (…)
Virtuose moulin à paroles, Bruno Coppens ne tient pas en place. Il joue les rockers, fait chanter le public en canon, se transforme en mime Marceau ou se lamente sur ses 50 balais et des poussières tout en balayant le sol avec un balai acheté dans une quinca… illerie. Pour finir avec un ping-pong en improvisation totale avec le public.
Epoustouflant !
Le Soir - 26/11/2010 - Catherine Makereel
Bruno Coppens a mis le feu au Théâtre Jacques Huisman lors du Festival de Spa avec «Mes singeries vocales». (…)
Quel bonheur que de déguster ses jongleries avec la langue française à l’heure où il fête ses « 50 boogies ». Façon de parler car cet âge lui fait peur, « 50 ans, c’est mon 11 septembre » et que « plus je vieillis et plus l’été est pluvieux aussi».
Vers l'Avenir - 16/8/2011 - Jean-Louis Rensonnet
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