Avril 1625. Le jeune d'Artagnan, 18 ans, quitte ses parents et sa Gascogne natale pour Paris où il espère intégrer la prestigieuse compagnie des Mousquetaires du Roi dont son père a lui-même jadis fait partie.
Après un voyage mouvementé et riche en aventures, il arrive dans la capitale avec une formidable envie de réussir. Le hasard l'amène à prêter main forte à ceux-là même qui viennent tour à tour de le provoquer en duel contre des sbires du cardinal de Richelieu, Athos, Porthos et Aramis. De ce combat va naître une indéfectible amitié entre les quatre hommes.
Bientôt, un sombre complot ourdi par le Cardinal et son âme damnée, la belle et perfide Milady de Winter, contre la reine de France, Anne d'Autriche, va les amener à s'unir pour sauver l'honneur de l'épouse de Louis XIII. En effet, celle-ci est secrètement éprise du duc de Buckingham, le puissant favori du Roi d'Angleterre. En gage d'amour, elle lui a offert une parure composée de douze ferrets de diamants. Or, sur l'instigation du Cardinal, le Roi exige de la Reine qu'elle porte ce collier à l'occasion du Bal des Echevins. C'est la panique au palais !
Il s'avère que d'Artagnan s'est épris de Constance Bonacieux, la jolie lingère et confidente d'Anne d'Autriche. Connaissant le courage et la témérité de son compagnon, la jeune femme lui demande de se rendre expressément en Angleterre afin de récupérer le précieux bijou. Accompagné de ses trois nouveaux amis, notre Gascon prend la route. Mais leur chemin vers la côte française va être semé d'embûches orchestrées par Milady. Aramis, Porthos et Athos vont successivement tomber dans les pièges tendus par la démoniaque espionne de Richelieu. Accompagné du fidèle valet, Planchet, le fougueux apprenti mousquetaire va néanmoins parvenir à atteindre Calais et embarquer pour Londres. Sa mission accomplie, il réussit à revenir in extremis au palais royal pour permettre à la Reine de porter ses fameux ferrets au bal.
En récompense de ses services rendus, d'Artagnan est promu lieutenant. Plus que jamais soudés, Athos, Porthos, Aramis et... d'Artagnan vont se lancer dans d'autres aventures en poussant leur redoutable cri de ralliement : " Un pour tous, tous pour un ! ".