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Musical (Oeuvre scolaire)
0001 - Paranoia (1914)
Musique: Cole Porter • Thomas Lawrason Riggs
Paroles: Cole Porter • Thomas Lawrason Riggs
Livret: Cole Porter • Thomas Lawrason Riggs
Production originale:
1 version mentionnée
Dispo: Génèse  Liste chansons  

Paranoïa est le dernier spectacle écrit par Cole Porter pour la communauté de Yale. La partition est musicalement extrêmement sophistiquée; l’un des numéros parodie l’Après-midi d’un faune de Debussy. La partie théâtrale est également très habile et illustrée par des personnages humoristiques tels que la marquise de Pétunia et le prince héritier d’Asphasie.

Genèse: Le spectacle a été présenté pour la première fois à l’hôtel Taft de New Haven le 24 avril 1914. La distribution mettait en vedette Archibald MacLeish dans le rôle d’un esclave nubien, tandis que les stars étaient Newbold Noyes et Rufus King. L’un des morceaux, « I’ve a Shooting Box in Scotland », a ensuite été réutilisé dans le premier musical professionnel de Porter, See America First. Cette chanson est restée dans le répertoire des chansons de Porter en tant que chanson pleine d’esprit.

Résumé:

Création: 24/4/1914 - Hotel Taft (New Haven) - 1 représ.



Musical
0002 - See America First (1916)
Musique: Cole Porter
Paroles: Cole Porter
Livret: Thomas Lawrason Riggs
Production originale:
1 version mentionnée
Dispo: Résumé  Génèse  Liste chansons  

See America First est le musical avec la plus courte série de la saison 1915-16 à Broadway, mais il fait partie de l’histoire du théâtre en tant que première partition intégrale à Broadway composée par Cole Porter (plus tôt dans la saison, il avait déjà composé une chanson pour Hands Up et une chanson pour Miss Information).

Genèse: En 1915, Elizabeth Marbury, une agent et productrice influente de la côte Est, engage Cole Porter pour composer un spectacle musical professionnel appelé See America First. See America First a été écrite comme une parodie des musicals patriotiques de l'époque (nous sommes en pleine Première Guerre Mondiale en Europe) généralement associées à George M. Cohan. Cole Porter et T. Lawrason Riggs ont rajouté une couche en assaisonnant leur travail par une touche de satire du style Gilbert et SullivanSullivan. Des try-out eurent lieu le 22 février 1916 au Van Curler Opera House de Schenectady, puis le 24 février au Harmanus Bleecker Hall d'Albany, le 28 février au Lyceum Theatre de Rochester. Après une pause, le 22 mars 1916, un nouveau try-out eut lieu au Shubert Theatre de New Haven. Ce fut un vrai désastre lorsqu’un âne utilisé dans le deuxième acte a refusé de se jouer devant le public. Il a complètement arrêté le spectacle avec ses pitreries, ruinant toute continuité dramatique entre les actes. Le lendeain, les choses se déroulèrent mieux au Grand Opera house de Providence. La production de Broadway a enfin ouvert le 28 mars 1916 au Maxine Elliott Theatre. La veille au soir, Elisabeth Marbury - l'une des premières femmes productrices - avait organisé un gala pour ses amis de la société et ses associés d'affaires. Ils étaient tous enthousiasmés par le spectacle. Mais le lendemain, les critiques furent beaucoup moins enchantés et le spectacle s'est arrêté après seulement 15 représentations, le pire flop de la saison. Nombreux ont imputé la responsabilité de l'échec à T. Lawrason Riggs et à son livret, tandis qu'il a à son tour insisté sur le fait que cela était dû en grande partie «au fait que le compositeur et moi avons consenti à une transformation complète de la pièce pour répondre aux capacités de ses interprètes et au goût supposé de le public.» Dans une lettre au magazine des anciens de Yale, Riggs, qui avait investi 35 000 $ dans la production du spectacle, a annoncé qu'il abandonnait le théâtre musical comme vocation. Il se convertit au catholicisme, devint prêtre et a finalement été affecté à l'université en tant qu'aumônier.

Résumé: Le riche sénateur Polly Huggins - xénophobe notire - de la côte Est envoie sa fille Polly dans l’Ouest pour une fin de scolarité articulée autour d’un «retour à la nature», espérant qu’elle y trouverait un «vrai homme» pour un mari. Mais les espoirs de Polly sont tout autres. Elle a des vues sur un Duc avec qui elle a échangé des regards à l’opéra à Londres. Le duc apparaît (!?!) dans la campagne reculée de l’Ouest déguisé en cowboy (re-!?!), et après quelques numéros musicaux, lui et Polly décident de se marier. Heureusement, le père de Polly ne va pas empêcher ce mariage car il renonce à ses doctrines rigides par intérêt personnel : il est lui-même tombé amoureux de Sarah, la chaperonne provinciale de l’école de Polly.

Création: 28/3/1916 - Maxine Elliott's Theatre (Broadway) - 15 représ.