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Version 1

Oklahoma! (2019-04-Circle in the Square Theatre-Broadway)

Type de série: Revival
Théâtre: Circle in the Square Theatre (Broadway - Etats-Unis)
Durée : 9 mois 2 semaines
Nombre : 22 previews - 328 représentations
Première Preview : Tuesday 19 March 2019
Première : Sunday 07 April 2019
Dernière : Sunday 19 January 2020
Mise en scène : Daniel Fish
Chorégraphie : John Heginbotham
Producteur :
Avec : Damon Daunno (Curly McLain), Mary Testa (Aunt Eller), Rebecca Naomi Jones (Laurey Williams), James Davis (Will Parker), Anthony Cason (Cord Elam), Patrick Vaill (Jud Fry), Ali Stroker (Ado Annie), Will Brill (Ali Hakim), Mallory Portnoy (Gertie Cummings), Mitch Tebo (Andrew Carnes), Will Mann (Mike), Gabrielle Hamilton (Lead Dancer)
Commentaires : Une vision radicalement modernisée du lusical
Presse : Il n’y a presque pas eu de juste milieu en ce qui concerne les critiques de ce revival. Certains l’ont trouvé prétentieux et d’autres se sont presque évanouis de joie.
Judith Miller dans le City Journal a offert une analyse réfléchie de cette production. De toute évidence, le metteur en scène voulait souligner une certaine noirceur inhérente au classique de Rodgers et Hammerstein, mais au lieu de cela, il a transformé la «célébration de l’esprit américain» du musical en une «condamnation sanglante» de cet esprit. Le revival s’est penché sur «la politique sexuelle, la discrimination de classe et un système de justice corrompu», et le metteur en scène a concentré sa «colère» sur la «culture des armes à feu» aux Etats-Unis en exhibant des racks de fusils accrochés aux murs en contreplaqué du plateau. Cette «critique» des armes à feu a conduit à une «réécriture» qui a modifié la scène de confrontation entre Curly (Damon Daunno) et Jud (Patrick Vaill). Jud tend un pistolet à Curly, Curly tire à bout portant sur lui, et du sang éclabousse sur les visages et les tenues de mariage de Curly et Laurey (Rebecca Naomi Jones). Cet «artifice» avait peut-être «un but ouvertement politique» mais, selon Judith Miller, il était dramatiquement peu convaincant. (Johnny Oleksinski dans le New York Post a trouvé la scène «stupide», et Frank Scheck dans le Hollywood Reporter a dit qu’elle était «ridiculement dépassée».)
De plus, le révolutionnaire Dream Ballet d’Agnes de Mille «Laurey Makes Up Her Mind» (qui clôturait à l’origine le premier acte et ouvre ici le second) esy ici transformé en une danse solo «interminable» de Gabrielle Hamilton, qui arbore un crâne rasé et porte un t-shirt à paillettes arborant les mots «Dream Baby Dream». Judith Miller a rapporté que Gabriele Hamilton «saute, fonce et rebondit sans but» tandis que ses bottes de cow-boy tombent «avec un bruit sourd» La critique a noté avec ironie que la séquence appartenait «à un autre musical – Rent, par exemple». Rex Reed dans l’Observer décida que Hamilton «imitait un cheval»; Oleksinski a déclaré que tout cela était «un exercice de gymnastique trop long»; Marilyn Stasio dans Variety a déclaré que la danse «se prolongeait ad nauseam»; et Scheck a déclaré que «le pire de tout» était que cette «horrible» danse qui a duré «apparemment une éternité», est apparue «comme un rejet de Twyla Tharp» et a été accompagnée d’une «version stridente de style punk rock» de la musique de Rodgers.
Oleksinski a également noté que pendant pratiquement toute la représentation, la salle du théâtre était très éclairée et que les scènes ne semblaient pas «différentes les unes des autres». Cependant, deux scènes ont été jouées dans l’obscurité. L’une était celle entre Curly et Jud, et selon Rooney (qui a trouvé le revival «audacieux» et une vraie «révélation»), les deux hommes sont ensemble dans une «intimité homo-érotique» tandis qu’une caméra vidéo les enregistre et projette leurs images sur un écran noir et blanc (Scheck a commenté que les projections vidéo des deux hommes étaient «en si gros plan qu’Ingmar Bergman serait gêné»). Une deuxième scène de black-out entre Laurey et Jud a conduit certains à déduire que les deux avaient des relations sexuelles. Stasio (qui a trouvé le revival «ambitieux» et «gagnant») a déclaré que la mise en scène des deux scènes dans l’obscurité était «un coup inventif gagnant du metteur en scène», et Greg Evans dans Deadline Hollywood a déclaré que ce revival était «stupéfiant» et «explosif» et qu’il était une «réimagination étonnante» d’Oklahoma!, et parce que les lumières de la salle étaient généralement allumées, le public était «complice» de l’action.
Reed a noté que des «misérables imbéciles» étaient «déterminés à détruire» les classiques du théâtre musical en essayant de les rendre «pertinents, à la mode et politiquement corrects», et la Rodgers et Hammerstein Orhanisation «devrait avoir honte d’avoir donné la permission de produire cette parodie gadget» parce qu’Oklahoma! était maintenant «dévalorisé et vulgarisé» par cette production «imbécile» et «peu judicieuse».
Scheck a déclaré que le revival ressemblait plus à «une thèse de doctorat qu’à un spectacle théâtral», et bien qu’il n’y ait rien de mal à souligner les aspects les plus sombres de l’intrigue, la production l’a fait de «manière pénible». Les interprètes marmonnent souvent leurs dialogues au «point d’être inintelligibles», le rythme est «mortellement lent», et quand le metteur en scène s’impose à l'œuvre, vous voudriez pouvoir «courir en hurlant vers les sorties».
Oleksinski a déclaré que le «prétentieux» revival était un «sac à brol avec une thèorie sur le contrôle des armes à feu et l’expansion vers l’ouest», sans oublier une critique d’une «culture de la violence et de la masculinité toxique » (Rooney, en passant, a déclaré que Curly faisait une «prestation masculine agressive»). Oleksinski a décidé que le message de la soirée était de «passer un mauvais moment», et que tout le spectacle était une «corvée presque sans joie» qui vous a donné envie de mettre ce revival «au rebut».
Miller a déclaré que Rebecca Naomi Jones (Laurey) manquait d’une «forte» voix chantée, Chris Jones dans le New York Daily News a mentionné qu’elle avait joué son rôle comme si elle était «malheureuse» tout au long de la soirée, et Charles Isherwood dans Broadway News a déclaré qu’elle «reste en surface de son personnage». Mais Rooney a dit qu’elle chantait «avec un sentiment formidable» et Scheck a noté qu’elle chantait «magnifiquement» et agissait «avec émotion». Isherwood rapporta que le rapport entre Rebecca Naomi Jones (Laurey) et Damon Daunno (Curly McLain) était très faible; Miller a déclaré que Patrick Vaill (Jud Fry) ressemblait à un «paumé de Haight-Ashbury vers 1968» et que Reed estimait que Jud appartenait maintenant à un «gang de motards». Pour Miller, «Ali Stroker (Ado Annie) en fauteuil roulant n’était ni «drôle» ni «subtile», et Reed a déclaré que le «soulagement comique» du personnage trouvé dans d’autres productions était ici «malheureusement manquant». Reed a également commenté que la tante Eller de Mary Testa était la «exempte de tout charme» qu’il ait jamais vue (mais Evans aimait son attitude de «bikeuse»).
Jones a déclaré que le revival était «scandaleusement brillant» mais était aussi «une dissection profondément déprimante» des «idéaux» américains, et qu’il était «profondément attristé» du «désaveu du pouvoir de l’amour» dans cette production (il semble que le mariage de Curly et Laurey ne «sauvera pas l’Amérique de ses péchés») et de la «dégradation cynique de l’optimisme américain».
La production mettait l’accent sur la nourriture comme métaphore, et Isherwood a noté que des «épis phalliques» de maïs étaient écaillés pendant la soirée, et à l’entracte, le public était invité sur scène à manger du pain au chili et du maïs (Scheck a dit que le chili aurait été une « bonne idée» s'il n’avait pas été «si fade et insipide»). Quant à la scène sociale des paniers de pique-nique (où les hommes enchérissent pour les paniers de pique-nique des femmes, dont les recettes vont à des œuvres de bienfaisance), certains membres du public désemparés y ont vu un examen de la masculinité toxique dans lequel l’enchérisseur masculin gagnant «possède» ainsi la femme, qui devient en fait son «esclave».
Ben Brantley dans le New York Times a trouvé que cet «étonnant» revival était à la fois «secouant et tout à fait merveilleux». Le Will Parker incarné par James Davis était «délicieusement stupide», Ali Stroker (Ado Annie) se déplaçait en fauteuil roulant comme un «cheval de rodéo primé», le Ali Hakim de Will Brill était «rafraîchissant», Mary Testa (Aunt Eller) était «splendide» et toutes les représentations étaient «du niveau de Broadway» avec en plus une «exubérance contagieuse». Pour Brantley, la fin controversée était «troublante» pour toutes les «bonnes» raisons, le Dream Ballet était «varié et rythmé» et Gabrielle Hamilton (Lead Dancer) n’était rien de moins qu’un «identité non diluée» qui était «stimulante et effrayante». Pour Brantley, le revival n’était pas «un acte de saccage», mais un acte de «remise en état». Mais il est clair que d’autres ont estimé que la production était un acte de profanation.
Recueillir des avis à ce point diversifiés est souvent bon signe…

Version 2

Oklahoma! (2022-04-Main Stage-Young Vic-London)

Type de série: Revival
Théâtre: Young Vic Theatre (Londres - Angleterre)
Salle : Main Stage
Durée : 2 mois
Nombre :
Première Preview : Tuesday 26 April 2022
Première : Tuesday 26 April 2022
Dernière : Saturday 25 June 2022
Mise en scène : Daniel Fish
Chorégraphie : John Heginbotham
Producteur :
Avec : Arthur Darvill (Curly McLain), James Davis (Will Parker), Stavros Demetraki (Ali Hakim), Anoushka Lucas (Laurey Williams), Liza Sadovy (Aunt Eller), Patrick Vaill (Jud Fry), Marisha Wallace (Ado Annie), Raphael Bushay (Mike), Greg Hicks (Andrew Carnes), Rebekah Hinds (Gertie Cummings), Ashley Samuels (Cord Elam), Marie Mence (lead dancer)
Commentaires : Il s'agit de la version de Broadway de 2019 qui traverse l'Altlantique et qui s'installe au Young Vic. Vu le succès, le musical est transféré dans le West End en 2023 au Wyndham's Theatre.
Presse : ★★★★★ Daily Telegraph
★★★★★ Metro
★★★★★ WhatsOnStage
★★★★★ Daily Express
★★★★★ Daily Mirror
★★★★★ Financial Times
‘Punchy, playful & sexy. An absolute knockout!’ Daily Telegraph
‘A stunning reinvention. The best revival yet!’ Evening Standard
‘So revitalised it might’ve been written yesterday’ The Guardian
‘Lives up to the thirsty hype’ Time Out

Version 3

Oklahoma! (2023-02-Wyndham's Theatre-London)

Type de série: Revival
Théâtre: Wyndham s Theatre (Londres - Angleterre)
Durée : 6 mois
Nombre :
Première Preview : Thursday 16 February 2023
Première : Tuesday 28 February 2023
Dernière : Saturday 02 September 2023
Mise en scène : Daniel Fish
Chorégraphie : John Heginbotham
Producteur :
Avec : Raphael Bushay (Mike), Arthur Darvill (Curly), James Patrick Davis (Will Parker), Stavros Demetraki (Ali Hakim), Rebekah Hinds (Gertie Cummings), Greg Hicks (Andrew Carnes), Anoushka Lucas (Laurey), Marie-Astrid Mence (Lead Dancer), Liza Sadovy (Aunt Eller), Patrick Vaill (Jud), Georgina Onuorah (Ado Annie), Phillip Olagoke (Cord Elam), Andrew Berlin, Arthur Boan, Shani Cantor, Anna-Maria de Freitas, George Maddison, Brianna Ogunbawo, Finlay Paul, Helen K Wint
Commentaires : West End transfert de la version du Young Vic de 2022, elle-même provenant des Etats-Unis (2019).