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Musical
Musique: Jerome Moross • Paroles: George Sklar • Jerome Crichton • Paul Peters • Livret: David Lesan • Frank Gabrielson • George Sklar • Paul Peters • Production originale: The Theatre Guild • 1 version mentionnée
Dispo: Résumé Commentaire Liste chansons
La revue Parade est la revue musicale la plus politisée de l’époque, une diatribe de gauche qui, de façon dispersée, semble tout critiquer des États-Unis. Le spectacle était une «revue satirique» et une «revue sociale», et son dépliant publicitaire proclamait que l’œuvre était «1935 mise en musique». Les créateurs de la revue désapprouvent apparemment tout ce qui se passe en 1935: ils désapprouvent Roosevelt et le New Deal, le capitalisme, les riches, la police et la presse. Il semble que seuls les pauvres et ignorants travailleurs américains étaient dignes de sympathie. Si les États-Unis étaient si terribles, on se demande pourquoi toutes les masses opprimées n’ont pas déménagé en Allemagne, en Italie ou en Russie. Mais apparemment, Parade n’approuvait pas non plus le fascisme (cf Home of the Brave); autrement, la revue semble avoir ignoré Hitler et le nazisme ainsi que Staline et ses purges.
Genèse:
Résumé: Dans le tout premier sketch (The Police Station), la revue a montré ses couleurs: rose, sinon rouge… Elle montre une police indifférente qui ignore les crimes commis dans les quartiers les plus pauvres de la ville mais qui, dès qu’il y a la moindre bagarre sur Park Avenue, ils débarquent en force sur les lieux pour protéger les riches. Dans la chanson You Ain’t So Hot, une servante noire (Avis Andrews) nous dit à quel point elle méprise la riche femme blanche pour qui elle travaille. The Tabloid Reds critique la façon dont les journaux exagèrent l’agitation communiste aux États-Unis. Le sketch Home of the Brave laisse entendre que les seuls vrais Américains sont les Indiens d’Amérique et que tous les autres ne méritent pas de vivre librement. La chanson Send for the Militia (paroles et musique de Marc Blitzstein, chantée par pas moins qu’ Eve Arden) critiquait l’idée que la milice devrait intervenir dans tout, sauf bien sûr pour les questions qui la concernent directement. Le numéro de danse Sugar Cane représentait une révolte parmi les travailleurs de la canne à sucre. Et les soins médicaux sociaux dans The Free Clinic sont le genre d’endroit où le médecin retire l’appendice du mauvais patient.
Création: 20/5/1935 - August Wilson Theatre (Broadway) - 40 représ.
Musical
Musique: Lee Wainer • Ned Lehac • Paroles: Robert Sour • Livret: Charlotte Kent • David Lesan • Harold Hecht • John La Touche • Turner Bullock • Production originale: 1 version mentionnée
Dispo: Résumé Commentaire
Genèse:
Résumé: Sing for Your Supper included a sequence about finances with the overall title “A Tisket A Tax It” which included the songs “Bonnie Banks,” “How Can We Swing It,” and “Oh, Boy, Can We Deduct”; another (“Papa’s Got a Job”) looked at an about-to-be-dispossessed family that gets a last-minute reprieve when the breadwinner lands a job; and “Leaning on a Shovel” praised the WPA and the jobs it created. A look at politics included the dance sequence “The Last Waltz,” which began with the traditional waltz “Blue Danube” and soon morphed into a goose-stepping march, and “Ping Pong on the Pacific,” which looked at the military (including a character named Admiral Stuffit). And John Latouche and Lee Wainer provided “Perspiration,” a spoof of Blitzstein’s The Cradle Will Rock (among the characters were Mr. Bankbook and Mr. Zipper). The most memorable sequence from the revue was “Ballad for Americans,” in the program titled “Ballade of Uncle Sam” and sometimes known as “Ballad of Uncle Sam,” lyric by John Latouche and music by Earl Robinson. Later heard in the 1942 MGM film Born to Sing, where it served as the movie’s finale and was staged by Busby Berkeley, the song celebrated the American way and in many respects was a precursor to Robinson’s “The House I Live In” (lyric by Lewis Allen) from the 1942 Broadway revue Let Freedom Sing. This last was later popularized by Frank Sinatra, who performed it in the ten-minute film The House I Live In, which was released by RKO in 1945. In the same genre as “Ballad for Americans” and “The House I Live In” is “The Tenement Symphony” from the Marx Brothers’ 1941 MGM film The Big Store. It was sung by Tony Martin (with lyric and music by Sid Kuller, Ray Golden, and Hal Borne), and according to Clive Hirschhorn in The Hollywood Musical, the sequence was “one of MGM’s all-time worsts.” Another song of this type is “Home,” which was sung by Paul Binotto in the 1980 musical Swing, which closed during its pre-Broadway tryout (lyric by Alfred Uhry, music by Robert Waldman).
Création: 24/4/1939 - George Abbott Theatre (Broadway) - 44 représ.