J’irai boire un café avec mon père parmi les morts, et j’en reviendrai vivant.

C'est l'histoire vraie d'un fils qui part à la recherche de son père sur un coup de tête. Sauf que son père est mort il y a 15 ans et qu'il n'a jamais vécu avec lui. Dans les mains du fils, il reste trois cartes : une carte du Congo, d'Antarctique et de Libye. Trois pays où son père a vécu et travaillé. Carnet en main, le fils prend la route…


Parti sur les traces d’un père qu’il n’a quasi jamais connu, Emmanuel De Candido happe le public dans une “histoire de dingue”, avant de dire tout son amour pour celle qui l’a élevé seule, à bout de bras : sa mère.

Comme le vent qui gonfle les voiles, Emmanuel De Candido souffle, peu à peu, sur la salle, la gratitude, la tendresse, le chagrin, les remords, la joie pour cette maman qui a toujours préféré l’ombre à la lumière. Musique, chants, mime, danse exaltent l’émotion. On est pris au cœur, aux tripes. Ce qu’on vit, là est saisissant, poignant. Immanquable.

Stéphanie Bocart - La Libre Belgique - 8/2/2024

Critique - Emmanuel De Candido livre une performance intense, brûlante, entre enquête autobiographique et éloge de l’amour maternel. Musique live, mime, slam : le spectacle se déploie comme une puissante pulsation narrative. Beau et hors du commun.
Emmanuel De Candido nous emporte dans une expédition narrative et émotionnelle qui ne craint pas les détours mais vous dépose, au final, sur une plage baignée de lumière et d’amour.

Catherine Makereel - Le Soir - 11/2/2024

Un micro devant Emmanuel, corps souple, voix profonde. Un peu explicatif et prévisible peut-étre. Mais c'est le début. Au fil de la narration, la musique se fait de plus en plus présente. L'onirisme gagne, sensible, a coups de détails evocateurs, combinaison polaire et moufles par-ci, bison géant (le pére d'Emmanuel, c'etait "Colonel Bison"...) par-la, sur ce plateau blanc qui s'enhardit de la terre (des cendres?). La voix d'Emmanuel se fait chant a la lisieres du slam, sans le
singer. Les voyages dailleurs, scenographiés en toute banalité, sont pales face aux voyages d'ici, forts et vivants, dans un hopital et les rues de Bruxelles. Puis, le corps d'Emmanuel multiple et muet dira sublimement la vie d'une mere célibatante. Enfin, voix retrouvee et final musical, il y aura Emmanuel, homme, pere, et fils. Attendu? Peut-étre.
Parlant et troublant, pourtant.

Isabelle Plumhans - Le Vif - 15/2/2024

Comme dans Pourquoi Jessica a-t-elle quitté Brandon ?, le mélange entre théâtre documentaire et performance (incluant une scène de mime très touchante) fonctionne à merveille, créant un objet artistique captivant. Fils de bâtard est un bijou émouvant et original à découvrir…

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Luana Staes - Karoo.me - 20/02/2024