L'événement de l'été 2015 en Belgique: plus de 40 artistes sur scène

La Mélodie du bonheur est l'un des plus réussis exemples de théâtre musical anglo-saxon en ce sens qu'il allie une pléiade de magnifiques chansons avec une histoire forte, drôle, émouvante .... et surtout pleine de sens.

Pour nous, La Mélodie du Bonheur est un équivalent musical au Dictateur de CHAPLIN.

Derrière une histoire en apparence candide, l’Histoire se profile et imprègne l’œuvre de façon latente. Basée sur une histoire vraie, La Mélodie du Bonheur s’inspire de la vie mouvementée de Maria von Trapp dont l’autobiographie, parue en 1949, racontait avec force détails l’exil et la vie déchirante de cette famille d’artistes. La romance de la première partie du spectacle ne fait pas oublier le contexte tout à fait particulier dans lequel elle s’inscrit: la montée du nazisme dans l’Autriche d’avant-guerre et le choix auquel les Autrichiens et le reste de l’Europe furent confrontés pendant les événements de la Seconde Guerre Mondiale. En l’occurrence, le musical nous parle d’une famille solidaire et unie jusqu’au bout, qui lutte, reste fidèle à ses convictions et résiste face à la barbarie nazie.


J’ai fait un rêve étonnant la nuit dernière… Un rêve merveilleux...
Je me trouvais à New York dans l’un des plus grands «musicals» de Broadway. On y jouait «The Sound of Music» inspiré par «The Trapp Family Singers» de Maria Augusta Trapp. J’avais vu le film en son temps... lointain, mais la comédie musicale qui se jouait dans ce grand théâtre newyorkais était bien plus intéressante que le film...
Je me suis réveillé tout exalté. Je n’étais pas à New York, une ville que j’adore ! J’étais bien à Bruxelles. Au château du Karreveld! Dans la Cour de ce magnifique lieu de Molenbeek-Saint-Jean, devenu «théâtre» pendant trois mois. Et c’est là que se joue pour la toute première fois en langue française En EUROPE cette comédie musicale, véritable Hymne à la Liberté.

J’ai fait un rêve étonnant la nuit dernière...
Un rêve merveilleux...
Je me trouvais à New York dans l’un des plus grands «musicals» de Broadway. On y jouait «The Sound of Music» inspiré par «The Trapp Family Singers» de Maria Augusta Trapp. J’avais vu le film en son temps... lointain, mais la comédie musicale qui se jouait dans ce grand théâtre newyorkais était bien plus intéressante que le film...
Je me suis réveillé tout exalté. Je n’étais pas à New York, une ville que j’adore ! J’étais bien à Bruxelles. Au château du Karreveld! Dans la Cour de ce magnifique lieu de Molenbeek-Saint-Jean, devenu «théâtre» pendant trois mois. Et c’est là que se joue pour la toute première fois en langue française En EUROPE cette comédie musicale, véritable Hymne à la Liberté.

LA MELODIE DU BONHEUR
Nous étions nombreux à croire à une histoire authentique lorsque nous avons vu le film. Moi-même, alors que j’adore la comédie musicale, je n’avais pas vraiment aimé ce film. Je le trouvais plutôt médiocre, à part la musique formidable de Richard Rodgers et Oscar Hammerstein II, et les interprétations de Julie Andrews et Christopher Plummer. La pièce musicale qui se joue en ce moment au BRUXELLONS a récupéré l’histoire vraie tout en mettant en valeur le style « comédie musicale » Génial!

VERSION NOUVELLE ET TEXTE ET CHANSONS EN FRANÇAIS.
Un travail gigantesque !
Une mise en scène exceptionnelle !
Une fabuleuse interprétation !
35 artistes en scène, c’est inouï. Et ce ne sont pas des figurants comme on pourrait l’imaginer. 28 adultes et 7 enfants ! Incroyable ! Et ces 7 enfants d’âges différents jouent la comédie, chantent et dansent! Sept enfants merveilleux, mignons comme tout, qui deviendront plus tard, peut-être, de grands acteurs.
Dois-je vous dire qu’ils sont applaudis dès leur entrée en scène! Ce sont les sept enfants du Capitaine Georg von Trapp. Ils sont inouïs, ils tiennent leur personnage avec une facilité, une vérité surprenante. Ils sont drôles et émouvants. Ils chantent et dansent comme de vrais professionnels ! Ils ont déjà joués dans différents théâtres. Malgré leur jeune âge, ils connaissent un peu le métier... Ils ont répétés pendant de nombreuses semaines. On les sent non seulement présents pour jouer leur rôle mais heureux d’être sur une grande scène devant un large public.
Un premier bonheur pour nous, spectateurs, de les découvrir et de les admirer et de les applaudir. Ce sont les «stars» du spectacle quoi!
Mais je suis sincère, pour moi, la «star» de cette «Mélodie du Bonheur», c’est incontestablement cette comédienne – chanteuse , bien de chez nous, née si je ne m’abuse à Uccle, que nous voyons dans tous les théâtres de la capitale, dernièrement encore dans «La Revanche de Gaby Montbreuse», c’est LAURE GODISIABOIS .
Quel talent ! Je la connais depuis le début de sa carrière. C’était au théâtre du Passage 44 (hélas disparu depuis longtemps). Le titre de la pièce m’échappe mais l’action se déroulait dans un grand hôtel où l’on allait découvrir un couple. L’homme appelait la femme de chambre. Celle-ci entrait et déposait un plateau. C’était bien sûr Laure. Sans dire le moindre mot, elle saluait le client et disparaissait avec un regard souriant, discret. Déjà, elle avait une présence en scène ! J’ai suivi sa carrière de très près et je l’ai vue évoluer d’une manière remarquable et rapide, jouant des personnages de tout style, de toute catégorie, et cela avec une facilité débordante. Nos trois co-directeurs l’ont engagée à plusieurs reprises et cela va de soi, ils ont pensé à Laure pour faire vivre le personnage de Maria.
Qu’est-ce qu’elle est vraie dans son interprétation! Ici aussi, un regard d’une tendresse, d’une douceur d’une bonté étincelante. Elle ne joue pas Maria, elle est Maria. Elle est émouvante aussi. Mais elle montre tous ses sentiments avec réserve, avec retenue. Laure est aussi une joie pour les sept enfants Von Trapp.

DISTRIBUTION
Aux côtés de Laure Godisiabois , Wim Van Den Driessche, en alternance avec Antoine Guillaume jouent le Capitaine Georg von Trapp. Deux acteurs différents mais de super qualité artistique. Cela doit être troublant et intéressant pour Laure de changer de partenaire d’une représentation à l’autre!

PLACE AUX SEPT ENFANTS TALENTUEUX...
En vérité, ils sont dix car certains se produisent en alternance. Ces enfants ont été choisis parmi de très nombreux postulants dont beaucoup avaient déjà joués dans plusieurs théâtres
Esteban Brouillard (Friedrich) né le 09/09/2002 à Etterbeek. Pour moi, jouer Friedrich , c’est l’aboutissement de deux années de chant(chorale), deux années de théâtre et 4 ans de danse. C’est mixer toutes mes passions ensemble...
Clara Barlow (Louisa) née aussi à Etterbeek le 03/09/2002. Pour moi, jouer dans « La Mélodie du bonheur » c’est une expérience de fou ! 25 spectacles en plein air dans un château !!! Mon personnage Louisa selon moi, c’est une gentille hippie qui aime faire des blagues, parfois méchantes mais seulement pour faire fuir les gouvernantes.
Les autres enfants jouent donc en alternance :
Nicolas Djuroski ( Kurt -15ans) : Dans 20 ans , j’aimerais apprendre la comédie musicale à Broadway. / Sylvain Schmitt (Kurt- 13 ans) : Dans 20 ans, j’aimerais être... un artiste! / Joëlle Massart (Brigitta-14 ans) : C’est un rêve qui se réalise et une chance que l’on n’a pas tous les jours dans sa vie. J’apprends beaucoup de choses et rencontre de chouettes personnes. / AdélaÏde Couplet (Brigitta – 13 ans) : Pour moi, jouer dans « La Mélodie du bonheur », c’est une expérience excitante et enrichissante tant au niveau scénique qu’au niveau humain. / Clémentine Guyot (Marta -9 ans) : Mon personnage, Marta, c’est...un peu moi. Elle aime bien chanter, danser et s’amuser, comme moi, et elle adore sa nounou comme moi j’adore mes baby sitter. / Noélyne Siméons (Marta - 10 ans) : Je dédie cette série de représentations à toutes les personnes qui me permettent de m’épanouir dans ce monde. / Ivy Barlow (Greel - 8 ans) : Mon rêve le plus fou, c’est d’aller au bout du monde nager avec les dauphins. / Camille Barreira (Gretzl - 7ans) : J’aime faire plein de choses car j’ai plein d’énergie et je ne sais pas rester en place ...
Ils sont étonnants! Bonne route à Vous tous!

DECORS & SON
Le décor figure sur plusieurs plans : l’abbaye de Nonnberg, la villa Von Trapp, La chambre de Maria, La terrasse de la villa Von Trapp, la salle de concert ... Le son joue aussi un rôle des plus importants. Il est d’une superbe qualité. On entend merveilleusement les voix des acteurs là, partout où ils se trouvent. Aucun bruit de micro, une clarté totale d’écoute, ce qui est rare.

LA DISTRIBUTION LA PLUS LONGUE DU THEATRE BELGE
Par ordre d’entrée en scène (indépendamment de Laure Godisiabois , Wim Van Den Driessche, Antoine Guillaume déjà nommés) : Marie-Laure Coenjaerts (La Mère Abbesse) : comédienne et superbe chanteuse. Jolijn Antonissen (Sœur Berthe) Shérine Seyad ( Sœur Margaretta) Sarah Delforge ( Sœur Sophie) Roland Bekers (Franz) Nicole Valberg ( Frau Schmidt) Maud Hanssens (Liesi) Damien Locqueneux Rolf Gruber)Perrine Delers (Baronne Schraeder)Pierre Pigeolet ( Max Detweiler)Bruno Mullenaers ( Herr Zeller)Jean-Claude Gérard (Baron Eberfeld et le prêtre)Anne Vrielinck( Baronne Eberfeld)Marcel Bergez (Amiral von Schreiber)
Ce n’est pas tout...
Le Choeur : Emilie Debu, Alice Lopez, Aline Massinon, Catherine Gallez... Les invités du bal et les nazis : Mehdi Loumrhari, Raphaël Bocken, Stéphane Rimbert, Arnaud Delforge, David Vincent.
Cela continue... La musique :
Pascal Charpentier (Directeur musical), Julie Delbart (Assistante dir. musical et pianiste), Gilles Carlier ( Keyboard String), Toine Cnocckaert( Percussions), David Foiche( Cor), Julien uilloux ( Trombone) , Pauline Leblond( Trompette) , Ivan Lebrun ( Violon), Cédric Debruycker (Clarinette), Mathieu Najean (Clarinette, Basson) , Cédric Raymond/Nicolas Puma (Contrebasse)
Et encore...
L’Equipe de création: Daniel Hanssens et Jack Cooper (metteurs en scène) assistés de Simon Paco, Olivier Moerens ( Dramaturge ), Joëlle Morane (Chorégraphe), Dimitri Shumelinsky (Scénographe, assisté de Michela Osimo), Françoise Van Thienen Costumière , assistée de Marie Niels, Ophélie Garcia, Odile Ryckmans, Anne Marie Hobin, Carine Duarte), Isabelle Rigaux (Coach vocal), Séverine Delforge (Chef des Chœurs), Laurent Kaye (Création Lumière) Daniele Parmentier et Paul Matraja (Coiffure)
Et encore ...
L’Equipe technique : Yves Hauwaert et Eienne Gabaut (Directeurs techniques), Marco Gudanski (Ingéneur du son, assisté de Xavier Gillis), Romain Mauvais-Nicolas Kluge-Isabelle Simon-Charlie Degrox-Gilles Peetermans (Régisseurs) Ateliers du Théâtre Royal des Galeries (Construction des décors)
Et enfin :
L’Equipe de Production : Lady Karidas/Nele Quaghebeur (Déléguées de production), Valérie Nederlandt (Attachée de presse 7 Avril Production), Gaétan Bergez (Communication & graphisme), Bruno Mullenaerts (Photographe), Tousaint Colombani (Vidéaste), Michel Soucy (Illustrateur)
Voilà un générique qui ressemble bien aux génériques américains d’un film.
C’est important ce listing. Chacun fignole, peaufine avec fougue et passion sur le travail qui lui est demandé. Chacun mérite son nom au générique.

Deux heures trente de spectacle !
Quatorze séquences-tableaux !
Une troupe talentueuse !
Une musique que l’on n’oubliera jamais !
Bravo à tous, avec en tête nos trois initiateurs-directeurs : Olivier Moerens , Jack Cooper , Daniel Hanssens.
Cette photo est extraite de la dernière séquence du spectacle. On peut être désarçonné. Nous sommes en 1938. L’Autriche accueille l’Allemagne nazie...
C’est une fameuse claque! Il est impossible pour le public assistant à une représentation scénique de croire qu’il s’agit d’un spectacle mièvre ou gentillet. Pour les Anglo-Saxons , il s’agit réellement d’une œuvre politique majeure du répertoire. C’est pareil en Belgique francophone!
Pour nous, « LA MELODIE DU BONHEUR » est l’équivalent musical du "DICTATEUR » de Charlie Chaplin, à la fois drôle et profondément politique.
Un conseil :Si vous vous rendez au Festival voir cette superbe comédie musicale, procurez-vous le programme: une partie avec un album de photos du spectacle et l'autre toute une documentation sur la Comédie Musicale Américaine. C'est très intéressant ! (coût: 5 €)

Roger Simons - Les Feux de la >Rampe - 19 juillet 2015

Retour à la page précédente