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Revue
0001 - Seven Lively Arts (1944)
Musique: Cole Porter
Paroles: Cole Porter
Livret: Charles Sherman • George S. Kaufman • Moss Hart
Production originale:
1 version mentionnée
Dispo: Génèse  Liste chansons  

Cette revue est un des gros échecs de Cole Porter. Ce qui se voulait au départ un "book musical" et qui avait migré vers une simple "revue" dotée d'un vague fil rouge. Même si elle a inuaguré à grands renforts de publicité la réouverture du Ziegfeld Theatre totalement rénové par son nouveai propriétaiere, Billy Rose, elle ne tint l'affiche que 183 représentations.

Genèse: La production par Billy Rose de Seven Lively Arts a été l’une des plus impressionnantes de la décennie. Billy Rose avait acheté le Ziegfeld Theatre et l’avait totalement rénové. La revue Seven Lively Arts fut la première production à y jouer sous sa propriété. Les billets pour la soirée d’ouverture coûtaient 24$ chacun (somme énorme pour l’époque, environ 500€ d’aujourd’hui), alors que personne n’en avait entendu parler à l’époque, et pendant l’entracte, on offrait du champagne au public. Dans le hall inférieur du théâtre, on pouvait voir sept peintures spécialement commandées à Salvador Dali qui représentaient sa «conception surréaliste» des sept arts vivants. On a estimé que l’achat du théâtre lui-même, sa rénovation et le coût de la revue s’élevaient à deux millions de dollars. La revue proposait de nouveaux sketchs de Moss Hart et George S. Kaufman (chacun écrivant les siens séparément, sans collaboration) et des chansons de Cole Porter (et avec une musique originale pour ballet d’Igor Stravinsky). La revue était interprétée par Beatrice Lillie, Bert Lahr et Benny Goodman, et on pouvait y remarquer aussi Dolores Gray et Bill (William) Tabbert. À l’origine, le spectacle devait être un «book musical» - un musical doté d’un livret - qui traitait de sept jeunes espoirs se rendant à New York à la recherche de la renommée dans les sept domaines des arts: peinture (Nan Wynn), claquettes (Jere McMahon), chant radio (Paula Bane), danse classique (Billie Worth), l’écriture de pièces (Bill Tabbert), le cinéma (Dolores Gray) et l’interprétation scénique (Mary Roche). Le concept fut vite abandonné et le spectacle évolua vers la revue, mais le point de départ des sept jeunes espoirs fut retenu pour l’ouverture (la chanson Big Town) et la clôture (la séquence générale intitulée They All Made Good). Et tout au long de la soirée, ces sept artistes participaient à la plupart des chansons et des ballets. À la fin de la série, la séquence de fermeture avait été abandonnée. Et quand Dolores Gray a quitté la production, elle n’a pas été remplacée pendant une longue période et donc pendant un certain temps il y avait seulement six espoirs; et ainsi le trio Wow-ooh-wolf! pour Wynn, Gray et Roche est devenu un duo pourWynn et Roche. Quand Benny Goodman a quitté la production, il a été remplacé par The Cozy Cole Quintet. Tout au long de la soirée, Doc Rockwell incarnait une sorte de maître de cérémonie avec des moments d’humour. Les critiques ont convenu que la performance étincelante de Beatrice Lillie était le meilleur de la revue, et ses sketches (tous de Moss Hart) étaient le top de la soirée. Dans There'll Always Be an England, elle a incarne Lady Agatha, une vieille fille britannique totalement stupide, qui visite le réfectoire dans une caserne de militaires américains; elle s’est préparée en faisant une étude attentive du jargon utilisé par les soldats américains et elle tente d’être "l’un de ces boys " en utilisant leur argot. Mais elle ne réalise pas que les expressions qu’elle utilise, ne signifient pas ce qu’elle pense… Il y a en fait des tas d’insinuations sexuelles – dont elle ne se rend pas compte – et qui laisse les jeunes soldats américains en état de choc, pour ne pas dire autre chose. Dans Ticket for the Ballet, elle joue un autre personnage stupide: une cliente faisant la queue pour acheter un billet pour un ballet. Elle ne connait pas grand-chose sur la danse, mais affirme que le ballet S. Hurok est intéressant à voir… Malheureusement, le spectacle n’a pas été bien accueilli de manière par le public, et beaucoup des artistes ayant participé à sa création ont plus tard souvent presque passé sous silence leur participation au spectacle. Pour Cole Porter, Seven Lively Arts fut un des pires échecs de toute sa carrière professionnelle. Ce qui aurait pu être un succès dix ans auparavant, tenait difficilement l’affiche à côté d’Oklahoma!

Résumé:

Création: 7/12/1944 - Ziegfield Theatre (Broadway) - 183 représ.