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Opérette
Musique: Rudolf Friml •
Paroles: Otto Hauerbach • William Carey Duncan •
Livret: Otto Hauerbach • William Carey Duncan •
Production originale:
1 version mentionnée
Dispo: Résumé Génèse Liste chansons
The Blue Kitten de Rudolf Friml a connu un succès modéré, se maintenant quatre mois à l’affiche. Cette comédie musicale était une version assagie d’une farce française plus audacieuse, adaptée pour le public américain.
Genèse: Une production londonienne a ouvert ses portes le 23 décembre 1925 au Gaiety Theatre, où elle est restée à l’affiche pendant quelques mois. La distribution comprenait notamment Bobby Howes, Ethel Levey et Roy Royston. Des chansons supplémentaires ont été composées par Howard Carr.
Résumé: L’intrigue se déroule au Blue Kitten, un restaurant parisien animé, dirigé par Théodore Vanderpop (Joseph Cawthorn). Ce lieu haut en couleur attire les danseuses des Folies Bergère, comme Chi Chi et Totoche, ainsi que des figures typiques de la vie nocturne parisienne, à l’image de Giglais, décrit dans le programme comme un "bon vivant parisien". Mais Vanderpop ne se contente pas d’être le propriétaire du Blue Kitten: il y joue aussi les rôles de maître d’hôtel, videur, prêteur d’argent et confident discret pour une clientèle en quête de discrétion. Comme le note Alexander Woollcott dans le New York Times, "Vanderpop s’épanouit comme un laurier et prospère comme un contrebandier." En réalité, Vanderpop mène une double vie. Lorsqu’il quitte son restaurant, il redevient un respectable gentleman campagnard dans son domaine de Fontainebleau, où son épouse Lucile (Jean Newcombe) et sa fille Madeleine (Lorraine Manville) le croient rédacteur en chef d’un grand journal parisien. Elles ignorent que leur train de vie repose sur les revenus d’un simple restaurant, et même en partie sur les pourboires de Vanderpop. Mais tout bascule lorsque Vanderpop découvre que sa fille est fiancée à l’un des plus célèbres séducteurs du Blue Kitten, le marquis Armand Duvelin (Douglas Stevenson). Si Vanderpop connaît très bien la réputation de noceur du marquis, Armand, de son côté, sait tout sur la double vie de Vanderpop. Chacun a donc un secret à protéger, et un chantage implicite s’installe entre eux… jusqu’au moment où les masques tombent!
Création: 13/1/1922 - American Airlines Theatre (Broadway) - 140 représ.

Musical
Musique: Herbert Stothart • Vincent Youmans •
Paroles: Oscar Hammerstein II • William Carey Duncan •
Livret: Oscar Hammerstein II • William Carey Duncan •
Production originale:
1 version mentionnée
Dispo: Résumé Commentaire Liste chansons
Mary Jane McKane est un musical en trois actes dont le livret et les paroles sont de William Cary Duncan et Oscar Hammerstein, et la musique de Herbert Stothart et Vincent Youmans. Le spectacle a été produit par Arthur Hammerstein à l’Imperial Theatre et a été créé le 25 décembre 1923.
Genèse:
Résumé: L’intrigue se déroule à New York et concerne une jolie fille de la campagne nommée Mary Jane qui postule pour un emploi dans les bureaux des Dunn. Bien qu’elle soit une bonne sténographe, ils sont inquiets de l’embaucher parce qu’elle est trop jolie pour Andrew Dunn Jr.. Elle obtient le poste en lissant ses cheveux coupés au carré et en mettant des lunettes. Plus tard, après que M. Dunn Sr. ait congédié Jr., Mary Jane commence une relation avec Jr. et se fiance dans le dernier acte.
Création: 25/12/1923 - Imperial Theatre (Broadway) - 151 représ.

Musical
Musique: Vincent Youmans •
Paroles: Edward Eliscu • William Rose •
Livret: John Wells • William Carey Duncan •
Production originale:
1 version mentionnée
Dispo: Résumé Génèse
Genèse: Youmans avait eu son dernier succès en 1927 avec «Hit the Deck!» () en 1927, et malgré la qualité de ses partitions ultérieures, leurs productions s’écrasèrent toutes au box-office: avant «Great Day», il y avait eu «Rainbow» () (29 représentations) puis «Smiles» () (1930; 63 représentations) et «Through the Years» () (1932; vingt représentations). Il a écrit quelques chansons pour «Take a Chance», qui a été un succès modéré et son dernier spectacle de Broadway. A partir de là, il a composé les chansons pour le film de 1933 «Flying Down to Rio», qui a été la première apparition à l’écran de Fred Astaire et Ginger Rogers et inclus des chansons mémorables comme «The Carioca», la ballade de tango «Orchids in the Moonlight», «Music Makes Me». L’ambitieux «Great Day» de Vincent Youmans a traversé l’enfer pendant ses Try-out, sans précédent pour l’époque, et pendant la majeure partie des cinq mois qu’il a fallu au spectacle pour atteindre Broadway, la route a été parsemée d’abandons de scénarios, de chansons, d’interprètes, d’auteurs et de metteurs en scène. Robert Benchley dans le New Yorker a rapporté que des boutades sont nées à Broadway parlant du musical comme le «Great Day-after-Tomorrow» ou le «Great Delay». Quand la production a finalement ouvert, il a été accueilli avec dédain par la plupart des critiques. Mais Youmans n’a pas abandonné, et pendant les quatre semaines et demie du spectacle à Broadway, il a continué à bricoler. Mais tout le sang, la sueur et les larmes n’ont pas pu sauver ce flop de 300.000$. En plus de ces terribles try-out, pour rester objectif, on peut dire que le musical a aussi été victime à la fois du tristement célèbre crash de Wall Street – deux semaines après l’ouverture du show – et de la comparaison avec «Show Boat» ().
Résumé: Le fil rouge de «Great Day!» semble suivre le sort d’Emmy Lou Randolph (Mayo Methot, qui deviendra plus tard Mme Humphrey Bogart) quand elle perd sa plantation familiale près de la Nouvelle-Orléans et est forcée de la vendre à Carlos Zarega (John Haynes), peu digne de confiance. Il en fait un casino où elle travaille pour survivre. L’ingénieur Jim Brent (Allan Prior) tombe amoureux d’Emmy Lou et il l’aime autant qu’il méprise Zarega. Finalement les deux hommes se battent et Zarega rencontre son destin quand il tombe dans les eaux en crue d’un Mississippi enragé. L’essence de l’intrigue était prometteuse avec un récit convaincant, mais des disgressions superflues semblent avoir ralenti l’action. Beaucoup de temps a été consacré aux histoires amoureuses secondaires du frère d’Emmy Lou, Phil (Billy Taylor) et de sa fille Susie (Ethel Norris). Il y avait aussi des séquences musicales des Jubilee Singers et la soirée a été parsemée de numéro extérieurs dont des numéros comiques du duo Flournoy E. Miller et Aubrey L. Lyles. En conséquence, les critiques n’ont pas été gentils, même si la plupart ont souligné que la partition comprenait quelques joyaux, en particulier deux des plus belles réalisations de Youmans, le blues «More Than You Know» et l’élégiaque «Without a Song». Outre ces deux classiques, il y avait aussi la chanson-titre pleine de joie, la ballade «Happy Because I’m in Love».
Création: 17/10/1929 - International Theatre (Broadway) - 36 représ.