Bruno Coppens réenchante notre époque

Dans ce nouveau seul en scène, Bruno Coppens décide de léguer son corps… à la séance pour réenchanter le monde. Chambouleversé par cette planète en phase terre minable, bringuebalayé entre Forrest Trump et Daechetterie, Bruno vient au chevet d’un public à consoler sans modération pour lui donner l’élan viral : un autre monde est plausible !


Bruno Coppens, ce voltigeur des mots qui travaille sans filet!
Bruno Coppens nous invite à une jolie performance verbale livrée à mille à l’heure et le sourire aux lèvres, avec ce minimum d’impertinence qui fait réfléchir et s’interroger sur le monde et les humains. Alors, bien sûr, on ne peut pas s’empêcher de penser au regretté Raymond Devos avec qui il partage ce don de faire voltiger les mots et l’amour de la langue française, détournant le langage, inversant les voyelles et trafiquant les syllabes pour notre plus grand bonheur. Il y a pire comme référence!
Dans la tête de Bruno Coppens, les mots s’emballent et ce spectacle est jubilatoire, il ne vous reste donc plus qu’à courir le voir et les déballer avec lui!

Jean-Pierre Vanderlinden - branchesculture.com

Bruno Coppens arrive sur le plateau dans un fauteuil rouge en forme de main qui n’est pas sans rappeler le célèbre fauteuil de Gaston Lagaffe.
En très grande forme, le « maître des mots » se démène, gesticule, virevolte,bondit durant une heure 30. Toutes les thématiques sont bonnes pour alimenter ce moulin à paroles : des bonobos qui peuvent faire l’amour jusqu’à septante fois par jour jusqu’à dieu qui est un peu comme un psy, en passant par son régisseur Freddy, les tests Rorsha ou l’affrontement entre des iPhone de générations différentes.

Consulter article complet

Didier Béclard - Demandez le Programme

Donc voilà Bruno Coppens qui débarque dans le silence compact du public devant un plateau vide, sauf une floche rouge de carrousel accrochée à la sortie. Il arrive, comme un père Noël sans barbe ni bonnet, trônant sur une immense main baladeuse rouge-baiser, belle comme une île flottante et accueillante comme un rêve de Demain. Le mot l’inspire et il démarre jeux de mots et jeux de mains. Le gaucher contrarié a la pêche, il pérore, il se lâche et chasse les ennuis. Heureux qui communique!

De l’amibe à l’homme twitter, il trace l’évolution. Passe chez le docteur pour commander un burnout pour un ami. Il est si fier d’être solidaire, il adore aider les autres! Et puis après une scène délirante de double séparation (au bout de six mois seulement…), on se la repasserait bien en boucle, il nous instruit de comment faire l’amour avec nos conflits intérieurs.

Deashelle - Artsrtlettres