La trentième tournée des Châteaux
avec la pièce fondatrice du théâtre de Feydeau!
Qu’est-ce qui fait courir les personnages de Monsieur chasse! ? Qu’est-ce qui les fait s’emberlificoter dans les quiproquos, les mensonges de plus en plus énormes, les coups de théâtre dont le dénouement final laisse spectateurs et personnages abasourdis ? Le désir...
Duchotel, sous prétexte d'une partie de chasse, court rejoindre sa maîtresse dans une garçonnière du 40, rue d'Athènes. Pour se venger, son épouse, Léontine, accepte le rendez-vous galant que lui propose le docteur Moricet à la même adresse !
Résumé completFormidable pince-sans-rire, Pierre Pigeolet, en docteur Moricet et dindon de la farce, jette à merveille de l'huile sur le feu de ce vaudeville ardent. Michel Poncelet campe un Duchotel odieux et grossier, mais drôle jusque dans ses dénégations. Les femmes aussi sont épatantes malgré ce qu'en pense la gent masculine. La naïveté feinte de Léontine colle parfaitement à Perrine Delers tandis qu'Angélique Leleux en comtesse de Latour déchue fait exploser la salle en contant ses amours de jeunesse.
Consulter article completLe Soir - 18/8/2005 - Catherine Makereel
Créé en 1892 à Paris au théâtre du Palais-Royal, «Monsieur chasse!» fut le premier grand succès commercial de l'auteur. Cette imparable mécanique à faire rire servit de modèle à toute la suite de son oeuvre. Bernard Lefrancq en donne une mise en scène en costumes et mentalités de l'époque, ce qui ne va pas sans certains décalages qui font rire jaune: «Il n'y a même que dans ces courts instants où la femme ne pense plus du tout à ce qu'elle dit qu'on peut être sûr qu'elle dit vraiment ce qu'elle pense...», s'exclame notamment le séducteur face à la créature qui lui résiste, provoquant un sacré remou parmi les spectatrices.
Consulter article completLa ibre Belgique - 28/7/2005 - Philip Tirard
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Georges Feydeau porte le vaudeville à son point de perfectionnement le plus haut et jouit auprès du public d’un succès énorme et pratiquement ininterrompu, depuis 1892, date de sa première grande pièce Monsieur chasse !. Il emploie tous les procédés classiques du genre qui lui ont valu les qualificatifs "ingénieur du rire" et "horloger de génie" : complications des intrigues, coups de théâtre, quiproquos, lettres remises au mauvais destinataire; les gens qui ne doivent pas se rencontrer sont toujours mis en présence, mais ils ne se reconnaissent qu’au moment de la burlesque catastrophe finale qui entraîne tous les personnages; les mensonges sont de plus en plus énormes, tout le monde se poursuit à un rythme échevelé et le dénouement laisse le spectateur ébaudi.
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Si Feydeau leur en laissait le temps, les personnages de Monsieur chasse! se rendraient immanquablement compte qu’il y a "anguille sous roche". Bien au contraire, les voici précipités au milieu d’une mer démontée où les quiproquos se bousculent selon une implacable mécanique de glissements de situations. C’est la fuite en avant permanente. Un voyage dans la tourmente et la jubilation ! C’est le monde de Feydeau, avec ses mensonges énormes et ses vérités irréelles.
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