Théâtre (1607)


Musique:
Paroles:
Livret: William Shakespeare

Acte I : ennemi de la plèbe ou sauveur de Rome ?
La pièce a pour décor la jeune république romaine en 493 av. J.-C.. Des émeutes de la faim déchirent la ville, la plèbe en voulant particulièrement à Caius Martius, tenu pour responsable de la famine. Menenius Agrippa est envoyé en conciliateur par le sénat, mais arrive Caius Martius lui-même qui les prend de haut. Il enrage que le sénat ait accordé à la plèbe cinq tribuns dont Brutus et Sicinius. Caius Martius sort à l'annonce de l'approche de l'armée volsque, laissant en scène les deux tribuns qui lui reprochent sa morgue. Sa mère (Volumnia) et son épouse (Vergilia) attendent son retour. Le chef des volsques, Tullus Aufidius, fait le serment d'abattre Caius Martius.
Acte II : le sauveur de Rome
Tandis qu'une partie des troupes, commandées par Cominius, marche sur les Volsques, Caius Martius met le siège devant la cité volsque de Corioles et réussit à s'en emparer. Malgré la fatigue du siège et ses blessures, il rejoint ensuite Cominius, affronte Aufidius et met en déroute ses hommes venus le secourir. En reconnaissance de son courage, et puisqu'il refuse toute récompense, Cominius donne à Martius le surnom honorifique de « Coriolan ». De retour à Rome, Coriolan se laisse persuader par Volumnia de se présenter aux élections consulaires.
Acte III : l'ennemi de la plèbe
Il obtient le soutien du sénat (II, ii), et en se faisant violence, sollicite le suffrage du peuple (II, iii). Mais les tribuns Brutus et Sicinius, craignant qu'une fois consul, Coriolan ne rogne leur pouvoir, convainquent le peuple de revenir sur leur promesse et voter contre Coriolan ; comme l'avaient prévu les consuls, Coriolan s'emporte, dénonce sans mesure les perversions du système démocratique et il s'en faut de peu qu'il ne soit exécuté sommairement. Un procès a lieu où la fureur de Coriolan le dessert : il est condamné à l'exil et seule une poignée de fidèles prend son parti.
Acte IV : l'ennemi de Rome
Coriolan fait ses adieux à sa famille. Volumnia hors d'elle maudit les tribuns de la plèbe. Les volsques apprennent la disgrâce de Coriolan qui se rend auprès d’Aufidius, humblement vêtu. Ce dernier l'accueille avec des démonstrations de tendresse qui étonnent son entourage et lui propose de prendre la tête des volsques et de marcher sur Rome. Coriolan accepte. À Rome chacun vaque à ses affaires et le calme est revenu, mais cette quiétude est troublée par l'annonce de l'approche des volsques et de la défection de Coriolan. Rien ne semble pouvoir arrêter les volsques qui l'adulent désormais comme un dieu, et Aufidius jaloux se prend à le haïr avec la même intempérance qu'il l'avait jadis embrassé.
Acte V : le sauveur de Rome; mort de Coriolan redevenu ennemi des volsques
L'armée volsque, commandée par un Coriolan au faîte de sa gloire, campe aux portes de Rome. Les romains essaient de plaider leur cause auprès de Coriolan; les ambassades se succèdent, mais en vain. Finalement c'est Volumnia, accompagnée de l'épouse et du fils de Coriolan, qui va fléchir sa résolution. Coriolan accepte de conclure la paix entre romains et volsques. Il retourne chez les volsques où il est assassiné par une bande de conjurés réunis par Aufidius.

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