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Musical
Musique: Tom Johnstone •
Paroles: Will B. Johnstone •
Livret: Will B. Johnstone •
Production originale:
1 version mentionnée
Dispo: Résumé Génèse
Les Marx Brothers étaient déjà des vedettes du vaudeville au Palace Theatre, mais I’ll Say She Is! marqua leur toute première apparition dans un spectacle de Broadway. Pour les habitués des théâtres classiques (plutôt que les amateurs de variétés et de vaudeville), ce fut donc leur premier contact avec l’univers délirant et parfois surréaliste des quatre frères : Julius, Adolpho (Adolph, Arthur), Leonardo et Herbert – plus connus sous leurs noms de scène Groucho, Harpo, Chico et Zeppo.
Genèse: Arthur Pollock, du Brooklyn Daily Eagle, prédit que le spectacle amuserait le public tout l’été, mais avec tout ce chaos comique sur scène, il tint largement au-delà et dépassa les 300 représentations. Pollock salua ce « bric-à-brac énergique et coûteux », tout en notant que le librettiste et parolier Will B. Johnstone avait écrit un livret « fade », se limitant à combler les rares moments où les Marx Brothers n’avaient pas improvisé eux-mêmes. Son frère, le compositeur Tom Johnstone, ne livra quant à lui aucun titre promis à un avenir mémorable (il avait d’ailleurs composé les chansons de Plain Jane, ouvert une semaine plus tôt). Côté performances, Groucho fit sensation avec son imitation de Napoléon, Chico démontra son talent et son humour au piano, et Harpo fut qualifié de « plus drôle des frères », un « pantomime brillant, précis et efficace dans ses effets, un atout parfait pour la scène de revue ». Quant au Chinese Apache Dance, il fut jugé « saisissant »… et potentiellement « indécent » aux yeux de la police. Brett Page, du Muncie Star Press, estima même que la danse était « un peu osée ».
Résumé: Difficile de qualifier I’ll Say She Is! de véritable book musical, car il s’agissait avant tout d’une revue agrémentée d’une intrigue minimaliste. L’histoire tournait autour d’une riche flapper nommée Beauty (interprétée par Lotta Miles), qui, lassée des mondanités, aspirait à des sensations fortes. Les Marx Brothers lui faisaient alors vivre une série d’aventures extravagantes, sans véritable lien entre elles : elle rencontrait un imprésario du nom de Richman, visitait une fumerie d’opium dans Chinatown où elle croisait un marchand de drogue, et se retrouvait au tribunal accusée de meurtre (avec Groucho en avocat, qui l’informait avec enthousiasme qu’elle serait d’abord condamnée pour meurtre, puis électrocutée). On l’embarquait ensuite à Wall Street pour une leçon sur La Tragédie du jeu, avant de la propulser dans le Versailles d’antan, où elle se transformait en Joséphine face à Groucho dans le rôle de Napoléon (qui précisait que Joséphine avait toujours été fidèle… fidèle, certes, mais à toute l’armée !). Et bien sûr, clin d’œil aux musicals Cendrillon de l’époque, Groucho apparaissait brièvement déguisé en Cendrillon – cigare et moustache inclus.
Création: 19/5/1924 - Casino Theatre (Bway) (Broadway) - 313 représ.