Pas de biographie disponible.

Compositeur Musique additionelle Librettiste Parolier Metteur en scène Chorégraphe Producteur création Producteur version




Musical
0001 - Sally, Irene and Mary (1922)
Musique: J. Fred Coots
Paroles: Raymond Klages
Livret: Cyrus Wood • Edddie Dowling
Production originale:
4 versions mentionnées
Dispo: Résumé  Génèse  Liste chansons  

Genèse: Dans une saison en pleine surchauffe de ‘Cendrillon-musicals’, «Sally, Irene et Mary» ont triplé l’enjeux en offrant l’histoire de trois jeunes irlandaise new-yorkaises qui passent de la pauvreté à la richesse. Bien que nos héroïnes n’étaient pas directement liées aux héroïnes des musicals à succès Irene (1919), Sally (1920) et Mary (1920), elles étaient clairement leurs sœurs d’âme avec des rêves de gloire dans le show business et de riches maris. Et le nouveau musical n’a pas déçu le public, qui en a fait un succès tenant l’affiche plus de 300 représentations. Il est devenu le troisième plus gros succès de la saison. Le spectacle était basé sur un court sketch de vaudeville qu’Eddie Dowling avait écrit pour l’un des projets des Shuberts de la saison précédente. Dowling (qui a également joué dans le musical) et Cyrus Wood ont retravaillé le projet en musical à part entière avec des paroles de Raymond Klages et de la musique de J. Fred Coots.

Résumé: Nous rencontrons d’abord Sally (Jean Brown), Irene (Kitty Flynn), et Mary (Edna Morn) alors qu’elles passent leurs journées sur les trottoirs devant leurs immeubles de l’avenue A. Le destin a voulu qu’un imprésario de Broadway repère Mary et lui offre un emploi à Broadway, et quand Sally et Irene demandent à pouvoir aussi tenter leur chance sur la Great White Way, il les engage rapidement également. Le trio suit vite le trajet vers la gloire à Broadway, et quatre ans plus tard, elles sont les coqueluches de la ville. En fait, toutes les trois jouent dans leurs propres spectacles au Vanderbilt, Knickerbocker, et New Amsterdam Theatres (où les productions originales respectives d’Irene, Mary et Sally avaient ouvert) qui, grâce à la magie des musicals, se situaient dans la même rue (même dans la réalité ces théâtres étaient situés respectivement sur les 48e, 38e et 42e rues).

Création: 4/9/1922 - Casino Theatre (Bway) (Broadway) - 313 représ.



Opérette
0002 - Dew Drop Inn (1923)
Musique: Alfred Goodman
Musique additionelle: J. Fred Coots • Rudolf Friml • Sigmund Romberg
Paroles: Cyrus Wood
Livret: Edward Delaney Dunn • Walter DeLeon
Production originale:
1 version mentionnée
Dispo: Résumé  Commentaire  Liste chansons  

Dew Drop Inn était avant tout le show de James Barton. Le danseur et comédien a reçu des critiques enthousiastes, parmi les plus élogieuses de son époque, notamment pour son style de danse excentrique, qui a littéralement subjugué les spectateurs. Malgré cet accueil favorable, Barton n’a jamais connu de triomphe durable à Broadway. Contrairement à Eddie Cantor, qui enchaînait les succès avec des spectacles comme Kid Boots ou Whoopee, ses productions ne sont jamais devenues de véritables blockbusters.

Genèse:

Résumé: Dans cette comédie musicale, Barton incarnait Ananias Washington, un portier travaillant dans une station balnéaire californienne (dans un rôle joué en blackface, une pratique alors courante mais aujourd’hui reconnue comme offensante). Lorsque l’établissement est mis en vente, Ananias lance une rumeur affirmant qu’un trésor serait caché sur la propriété. Son mensonge ingénieux déclenche une véritable ruée de clients, tous persuadés de pouvoir mettre la main sur une fortune oubliée. En parallèle, une intrigue secondaire suit Bobbie Smith (Robert Halliday), le fils du propriétaire de l’hôtel, et son idylle avec Violet Gray (Mabel Withee), une employée du salon de beauté de l’établissement. On retrouve ici un schéma classique et très apprécié des librettistes de l’époque : le riche héritier tombant amoureux d’une jeune femme de condition modeste.

Création: 17/5/1923 - Astor Theatre (Broadway) - 83 représ.



Musical
0003 - White Lights (1927)
Musique: J. Fred Coots
Paroles: Al Dubin • Dolph Singer
Livret: Leo Donnelly • Paul Gerard Smith
Production originale:
1 version mentionnée
Dispo: Génèse  Liste chansons  

Genèse: In theme and presentation (but not in quality), the critics compared White Lights (a self-described “unique musical comedy of Broadway”) to such recent nonmusical hits as Broadway (1926) and Burlesque (1927), and even to the recent flop Footlights. But not for an instant did anyone think White Lights was unique, and it quickly joined the season’s parade of fast-folding failures. The story looked at the world of nightclubs and Broadway, and the New York Times noted there wasn’t any “novelty” in the show’s clichéd characters: the blonde singer Polly, aka Jean Paige (Marian Marschante, who during the short run was succeeded by Gertrude Lang, who a month earlier had played the leading lady Babette in the flop Half a Widow) is from a good family and doesn’t belong in “this kind” of work; the “noble-hearted youth” Danny Miles (Sam Ash, who was succeeded by Sam Wren) is in love with Polly and is “God’s gift to the songwriting business”; the nightclub hostess Flossie Finch (Rosalie Claire) has what is “technically known as a heart of gold” about “two feet below her auburn tresses”; and a butter-and-egg man has lustful designs on Polly and is all too willing to help her up the ladder of show-business glory. So, the moneyman backs a big Broadway show that stars Polly, and during the premiere she collapses when she realizes Danny is in the audience and has heard her perform a “sacred” number he had written for her and her alone, one never intended for anyone’s ears but hers. But the Times reported that a brief coda “let it be known that everything’s going to be all right.” In many respects the evening was a series of presentational numbers rather than plot or character songs. There were seven unnamed specialty acts, and the Times indicated that at one point in the first act the action halted and gave way to a twenty-minute floor show at the nightclub The Monastery, which included dancers, contortionists, and “ballad and wah-wah singers.” And the second act depicted both rehearsal scenes for a Broadway musical and scenes from that musical during its opening night performance. H.H. in Brooklyn Life and Activities of Long Island Society cautioned that “everything” in the production “reminds one of something one has heard or seen before,” and the music was “undistinguishable from the tunes associated with innumerable undistinguished musical shows.” But Marschante was “certainly very pretty, even if her coyness is somewhat forced,” and Claire could “sling slang and swear like the army in Flanders, and she does it very thoroughly.” The Brooklyn Daily Eagle noted that “you might want to see White Lights,” and warned that if you did “you had better hurry before the moving van backs up.”

Résumé:

Création: 11/10/1927 - Walter Kerr Theatre (Broadway) - représ.



Musical
0004 - Sons o’ Guns (1929)
Musique: J. Fred Coots
Paroles: Arthur Swanstrom • Benny Davis
Livret: Fred Thompson • Jack Donahue
Production originale:
1 version mentionnée
Dispo: Résumé  Génèse  Liste chansons  

Sons o’ Guns était un véhicule conçu pour le danseur Jack Donahue, qui en coécrivit également le livret avec Fred Thompson. L’histoire se déroulait principalement en France pendant la Première Guerre mondiale, et un traitement comique de la Grande Guerre aurait été impensable quelques années plus tôt. Mais, dix ans après la fin du conflit, le public accepta ce divertissement léger, qui exploitait la toile de fond militaire pour son intrigue et ses personnages.

Genèse: La principale critique adressée au spectacle concernait sa longueur excessive, et tout le monde s’accordait sur la nécessité de raccourcir certaines scènes. Les producteurs prirent ces remarques au sérieux: Variety rapporta qu’à la première, un des numéros dansés par Donahue durait près d’une demi-heure, mais qu’il fut fortement réduit dès la semaine suivante. Selon l'Indianapolis Star, la production coûta 150.000$, une somme considérable pour l’époque. Tous les éléments semblaient réunis pour un succès: le charisme et le talent de Jack Donahue; un solide casting de soutien, incluant William Frawley (le futur Fred Mertz dans I Love Lucy); des décors somptueux, signés Joseph Urban, maître de la scénographie de Broadway. Le seul élément manquant était une chanson à succès capable de rendre le spectacle immédiatement identifiable auprès du public. Le compositeur J. Fred Coots, qui allait plus tard écrire le classique de Noël Santa Claus Is Coming to Town et la ballade Love Letters in the Sand, livra ici une partition agréable, mais sans véritable "evergreen". Malgré cela, le spectacle devint rapidement un "hot ticket" et resta à l’affiche plus de huit mois, atteignant près de 300 représentations.

Résumé: Le héros, Jimmy Canfield (Jack Donahue), est un jeune homme riche et légèrement gâté, qui possède même son propre terrain de golf privé à Newport. Mais lorsque la guerre éclate, il est incorporé et envoyé en France. Là, il découvre avec stupeur que son ancien valet, Hobson (William Frawley), est désormais son sergent – une inversion de rôles qui ne manque pas de créer des tensions. Heureusement, Jimmy tombe amoureux de Yvonne (Lily Damita), la fille d’un aubergiste. Les choses se compliquent lorsque le père d’Yvonne se révèle être un sympathisant allemand. Lorsqu’il ouvre une cage pensant libérer des poulets bruyants, Jimmy réalise trop tard qu’il vient en réalité de relâcher des pigeons voyageurs militaires… qui partent immédiatement vers l’Allemagne! Accusé d’espionnage, il est arrêté, mais parvient à s’évader, dérobe l’uniforme d’un officier britannique, et découvre qu’un trio d’acrobates innocents sont en réalité des agents allemands. Jimmy les capture et est célébré comme un héros. Mais une fois la paix déclarée, il n’arrive pas à se débarrasser des trois espions, qui ne semblent pas comprendre que la guerre est finie… et insistent pour l’accompagner à Paris, allant jusqu’à porter ses armes avec enthousiasme !

Création: 26/11/1929 - Imperial Theatre (Broadway) - 295 représ.