Le nouveau spectacle de Bruno Coppens…

L'ami Coppens nous revient avec un nouveau seul en scène qui va enfin réparer un oubli majeur du théâtre : parler du trac… du public ! En effet, si les comédiens se gargarisent en parlant du «trac de l'acteur», ils oublient celui, majeur, du spectateur !

Ce «verbo-moteur», comme l'appellent les Québécois, déploiera tout son talent pour tenter de trouver l'origine du trac pour mieux le… traquer. Quand est-il apparu la première fois ? Lorsqu'Adam et Eve, si naïfs, débarquèrent sur le monde ? Bruno retracera des grands moments d'hier (la Dernière Cène comme vous ne l'avez jamais imaginée) mais aussi d'aujourd'hui (Bart De Wever dans "Rendez-vous en terre inconnue") pour tenter de répondre à cette angoissante question : puisque l'espérance de vide augmente chaque année, est-il possible de vivre «décontraqué» ? Ce spectacle vous fournira les méthodes pour dompter votre trac dans la vie quotidienne.


Etre assis dans une salle de spectacle entouré d’inconnus... Normal que vous ayez la chair de foule. Vous avez juste un rikiki d’accoudoir pour préserver votre intimidité et ce coude qui déjà vous frôle...

Vous sentez vos poils qui stressent au garde-à-vous! Puis soudain, le noir qui vous tombe dessus, c’est sûr cela troue la fouille… Cela fout la trouille!

Remarquez, vous n’êtes pas seuls à être traqués, j’ai un trac de ouf aussi, moi! Tellement fort que j’ai placé ma loge sur scène pour être loin de ces coulisses ténébreuses et tout tout tout près de vous.

Ensemble, ce soir, nous allons contratraquer le trac! Pour cela, je convoquerai entr’autres Dieu, Eden Hazard, Adam, Bart De Wever, un Québécois, le Thalys, les 12 apôtres, des gens sans peur, ma doublure...

Ah oui! Inutile d’apporter un trac que vous auriez déjà chez vous, de naissance ou sur votre lieu de travail, la salle vous en fournira un tout neuf juste au moment où vous plongerez dans le noir…


CREATEURS
AuteurBruno Coppens 
Mise en scèneEric de Staerke 
AVEC
Bruno Coppens 

Son dernier cru gagne encore en teneur de jeu tout court, le comédien osant assumer pleinement ses talents d’humoriste, qui vont bien au-delà de la gymnastique orale. On sent la patte d’Eric De Staercke à la mise en scène qui donne une couleur burlesque à ces deux heures de saute-mouton sur les mots. Avec un paravent et une chaise pour seuls accessoires, Bruno Coppens part en montgolfière avec Bart de Wever ou au confessionnal avec Dieu. Eden Hazard, les Québécois, La Fontaine ou encore les 12 apôtres sont du voyage aussi dans cette exploration d’un phénomène qui nous guette tous : le trac !

Catgerine Makereel - Le Soir - 24/1/2014

Il chante et danse, aussi bien qu’il écrit, commente, parodie, improvise, pirouette, philosophe, dégaine et trace. On nous l’a confisqué tout un temps, de Québec à Dakar. On nous le rend multiplié (et plié) comme un petit pain toumaisien qui serait passé par Cana et Carrefour, aurait traversé la dernière Cène... et chopé le trac pour mieux nous le servir.

«Oh mais je le vois bien, pour vous non plus, ce n'est pas facile. Vous êtes entourés de pestateurs qui s’en tassent, sont assis, assez... près de vous, et ne se sont même pas présentés!»

L’humoriste a choisi son camp : il va raconter des craques au public pour le divertir, le sauver. «Le speed dating» d’Adam qui dialogue avec Dieu à propos de la terre «livrée comme ça, sans caution». Le «rendez-vous en terre inconnue», en Wallonie, en symbiose avec Bart, François le Pape et quelques autres écorchés. L’occasion d’une hilarante leçon de latin où cuculla praline se traduit par rectum rectum Leonidas.

Françoise Lison - L'avenir - 24/1/2014

TRAC ! est une performance verbale qui met la langue française et le jeu de mot à l’honneur. Un espace où Bruno Coppens traque le Trac

Christine Pinchart - RTBF - 17/1/2014

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Pourquoi cette envie de parler du trac du public ?
B.C. : Etre assis dans le noir, entouré d’inconnus, ne sachant quel rôle jouer dans cette salle de spectacle, angoissé à l’idée d’être appelé sur scène et en même temps, le désirant inconsciemment. C’est un trac monumental dont on ne parle jamais ! Quand je vais au spectacle, je m’installe dans mon fauteuil, j’ai envie que tout se passe bien. On espère que le voisin ne va pas rigoler trop fort, qu’il ne va pas regarder son gsm. Le spectacle commence avec ce trac là et puis déborde sur la relation amoureuse, le trac de parler aux autres. On voudrait tous éviter le trac mais, en même temps, sans lui, on s’ennuierait. Parler du trac, c’est parler du désir de vivre, de prendre des risques, de ne pas être paralysé par la peur de faire les choses.

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