4.
1866 - «The Black Crook», première création américaine

 5.15.
Rodgers & Hart (I)

 5.16.B.3
Noël Coward
dans les années '20

 5.17.
George and Ira Gershwin (I)

 6.
1927 - «Show Boat»

B.7) Quelques oeuvres de Noël Coward



Théâtre
0001 - Last Chapter (The) (1917)
Musique:
Paroles:
Livret: Esmé Wynne • Noël Coward
Production originale:
0 version mentionnée
Dispo:

Genèse:

Résumé:

Création: //1917 - *** Inconnu (***) - représ.



Théâtre
0002 - Women and Whisky (1918)
Musique:
Paroles:
Livret: Esmé Wynne • Noël Coward
Production originale:
0 version mentionnée
Dispo:

Genèse:

Résumé:

Création: //1918 - *** Inconnu (***) - représ.



Théâtre
0003 - I'll Leave It to You (1920)
Musique:
Paroles:
Livret: Noël Coward
Production originale:
1 version mentionnée
Dispo: Résumé  

Genèse:

Résumé: Devenue veuve avec cinq enfants, Mme. Dermot se tourne vers son frère Dan pour obtenir de l’aide. Oncle Dan arrive pour trouver une famille oisive prête à vivre de son argent. Il annonce qu’il est condamné à mourir dans trois ans et qu’il laissera son argent au membre de la famille qui aura fait le bien d’ici là. Chacun s’y met avec une telle détermination qu’Oliver devient un inventeur à succès, Evangeline une romancière, Bobbie une compositrice et Sylvia une star de cinéma; même Joyce, finissant sa scolarité, se distingue. Dan annonce alors à la famille que ses richesses sont un mythe et son annonce précédente n’était qu’un moyen de sortir la famille de la léthargie. Sylvia seule voit la sagesse d’oncle Dan et réprimande les autres pour leur attitude bornée. Au fond, ils sont tous sincèrement attachés à l’oncle rusé.

Création: //1920 - Noel Coward Theatre (Londres) - représ.



Théâtre
0004 - Better Half (The) (1922)
Musique:
Paroles:
Livret: Noël Coward
Production originale:
0 version mentionnée
Dispo: Résumé  

The Better Half est une pièce en un acte de Noël Coward créée en 1922 par la compagnie The Grand Guignol. La pièce n’a jamais été publiée et on l'a pensé perdue jusqu’à ce que Richard Hand et Mike Wilson, des chercheurs écrivant un livre sur la compagnie de théâtre, l’ont découvert à la British Library en septembre 2007.

Genèse:

Résumé: Alice et David vivent une relation conjugale malheureuse. Marion est l’amie compréhensive avec qui David veut avoir une liaison. Alice tente de pousser David et Marion ensemble en confessant ses propres affaires et David l’exaspère en étant si compréhensif sur tout cela!

Création: //1922 - Little Theatre (Londres) - représ.



Théâtre
0005 - Young Idea (The) (1922)
Musique:
Paroles:
Livret: Noël Coward
Production originale:
2 versions mentionnées
Dispo: Résumé  

Genèse:

Résumé: Sholto et Gerda visitent la maison de campagne de leur père pour chasser, en apprendre davantage sur la société anglaise et séparer leur père de sa seconde épouse. Les divertissements de la gentry de campagne anglaise sont loin de la villa italienne cuite au soleil dans laquelle ils ont grandi avec leur mère, et leurs volées satiriques contre l’aristocratie sont aussi délicieuses que leur conspiration chuchotée pour orchestrer une fin heureuse pour leurs parents.

Création: 25/9/1922 - Prince Theatre (Bristol) - représ.



Revue
0006 - Andre Charlot's Revue of 1924 (1924)
Musique: Bert Lee • Eubie Blake • Ivor Novello • Noël Coward • Philip Braham
Paroles:
Livret:
Production originale:
1 version mentionnée
Dispo: Génèse  Liste chansons  

L'imprésario Andre Charlot a amené des stars et des auteurs-compositeurs londoniens à Broadway en janvier 1924. Ce spectacle forme un lien étroit entre Noel Coward et la scène des revues américaines…

Genèse: Andre Charlot's Revue of 1924, produite à New York par The Selwyns, était une compilation de nouveaux morceaux avec les favoris du public des spectacles passés à Londres. Des chansons de Noël Coward et d'Ivor Novello ont été présentées, ainsi que des œuvres des auteurs-compositeurs londoniens Philip Braham, Ronald Jeans, Douglas Furber et de l'équipe américaine composée de Noble Sissle et Eubie Blake. La demande de billets était telle que la durée initiale de six semaines a été prolongée à neuf mois et a finalement duré 298 représentations. Cesuccès a fait de Gertrude Lawrence, Beatrice Lillie et Jack Buchanan des stars transatlantiques et a présenté Jessie Matthews au public de Broadway. Dans un geste inhabituel, Charlot a ramené le spectacle à Londres sous le nom de Andre Charlot's Revue of 1925.

Résumé:

Création: 9/1/1924 - Times Square Theater (Broadway) - 298 représ.



Théâtre
0007 - Vortex (The) (1924)
Musique:
Paroles:
Livret: Noël Coward
Production originale:
2 versions mentionnées
Dispo: Résumé  Commentaire  Génèse  

Genèse: Création à Londres The Vortex a ouvert à l’Everyman Theatre le 25 novembre 1924. La production a été bien accueillie pour son jeu passionné et est devenue une succès grâce à son sujet scandaleux. La production déménage au West End au Royalty Theatre le 16 décembre 1924 et est ensuite transférée au Comedy Theatre en février 1925 et enfin au Little Theatre, où elle ferme ses portes le 16 juin 1925. Les rares soirs où Coward fut incapable de jouer le rôle, son rôle fut assumé par sa doublure, John Gielgud. Une autre star en devenir! Les décors et les costumes ont été conçus par l’amie de Coward, Gladys Calthrop. La pièce fit également une tournée dans les provinces britanniques. Comme Cowardl’a noté dans ses mémoires, ‘Present Indicative’ : «Les avis de presse... étaient, dans l’ensemble, enthousiastes.» The Daily Mirror a qualifié la pièce de «comédie intéressante et, à certains égards, remarquable». The Manchester Guardian avait quelques réserves, mais a décrit la pièce comme «véritablement et profondément intéressant». The Observer avait aussi des réserves, mais il pensait que certaines parties de la pièce étaient «la meilleure chose que M. Cowardait jamais écrite.» Hannen Swaffer, un critique qui est devenu le critique le plus implacable de Coward au fil des ans, l’a qualifié de «la pièce la plus décadente de notre époque.» Produit par Joseph P. Bickerton, Jr., The Vortex a ouvert à Broadway au Henry Miller Theatre le 16 septembre 1925 et s’y est joué jusqu’en janvier 1926 après 157 représentations. Braithwaite et Coward y ont repris leurs rôles. La mise en scène était toujours de Coward et Basil Dean. La série a été suive d’un US Tour. Reprises En 1952, un revival est joué au Theatre Royal, Brighton et au Lyric Theatre, Hammersmith, avec Dirk Bogarde comme Nicky et Isabel Jeans comme Florence. Adrianne Allen (Helen), Robert Andrews (Quentin), Sylvia Coleridge (Clara), Nicholas Hannen (David) et Peter Jones (Bruce) étaient également dans la distribution. La production a été transférée au Criterion Theatre de Londres pour 44 représentations, avec Michael Gough prenant la relève sous le nom de Nicky. La pièce est à nouveau reprise en 1974 au Greenwich Theatre de Londres, avec Vivien Merchant et Timothy Dalton. Une troisième reprise a lieu à Londres, au Donmar Warehouse à Londres en 2002. En 2008, la pièce est jouée à l’Apollo Theatre de Londres, avec Felicity Kendal dans le rôle de Florence et Dan Stevens dans celui de Nicky. Adaptations cinématographiques, télévisuelles et radiophoniques Une version cinématographique est tournée en 1928 avec en vedette Willette Kershaw dans le rôle de Florence et Ivor Novello dans celui de Nicky. Des adaptations radiophoniques ont été diffusées par la BBC, d’abord en 1939 avec Athene Seyler comme Florence et John Chestle comme Nicky; en 1958, avec Fay Compton et David Spenser; en 1967 avec Joan Greenwood et Richard Briers, et en 1975 avec Elizabeth Sellars et Martin Jarvis. La pièce a été adaptée à la télévision à plusieurs reprises. En 1960, une version de la BBC met en vedette Ann Todd et David McCallum dans les rôles de Florence et Nicky. Dans une adaptation d’ITV en 1964, ces rôles ont été joués par Margaret Johnston et Nicholas Pennell; une version de la BBC de 1969 mettait en vedette Margaret Leighton et Richard Warwick.

Résumé: Acte I Nicky Lancaster est une jeune compositrice et pianiste à la mode, mais sans talent, dans l’Angleterre d’après la Première Guerre mondiale. Nicky est fiancée à Bunty Mainwaring, un journaliste; sa mère Florence, une beauté sociale vieillissante, a des relations extraconjugales avec des hommes plus jeunes dans le but de retrouver sa jeunesse. Elle ne s'en cache pas, créant des commérages autour d'elle. Son amie Helen lui conseille d’accepter son vieillissement avec plus de grâce. Le nouveau jeune amant de Florence, Tom, s’avère être l’ex-fiancé de Bunty, ce qui rend Nicky jaloux. Florence organise un week-end à la maison de campagne de la famille. Acte II Le dimanche soir, la fête bat son plein, avec Nicky jouant du piano. Florence ne se sent pas sûre de Tom, et elle et Nicky se disputent. Helen découvre la drogue de Nicky et le supplie d’abandonner. Nicky lutte avec le ressentiment frémissant qu’il ressent pour sa vaine et glorieuse mère, sa propre faiblesse pour la cocaïne et, selon certains, son homosexualité refoulée. Bunty rompt ses fiançailles avec Nicky et cherche le confort de Tom. Florence les surprend en train de s’embrasser. Acte III Le lendemain matin, Hélène demande à Florence de penser à son fils, mais Florence est plus préoccupée à blâmer Tom et Bunty. Nicky arrive quand Helen part et lui et Florence se disputent plus. Il lui révèle sa toxicomanie et la supplie de renoncer à ses manières égoïstes et de se comporter comme une mère. En fin de compte, les deux conviennent d’essayer de changer…

Création: 25/11/1924 - Everyman Theatre (Londres) - représ.



Théâtre
0008 - Fallen Angels (1925)
Musique:
Paroles:
Livret: Noël Coward
Production originale:
3 versions mentionnées
Dispo: Résumé  Génèse  

Genèse: Création à Londres En 1924, Coward récolte son premier grand succès en tant qu’auteur dramatique avec The Vortex et consolide celui-ci en mars 1925 avec la Revue On with the Dance. Sa comédie Fallen Angels avait déjà suscité l’intérêt de Gladys Cooper, qui voulait produire la pièce, et y jouer avec Madge Titheradge. Malheureusement les engagements des deux actrices empêchèrent toute concrétisation. Ce n’est qu’avec le succès de The Vortex que d’autres producteurs se sont empressés de vouloir présenter les œuvres existantes du dramaturge, dont Hay Fever et Easy Virtue, ainsi que Fallen Angels. Fallen Angels a été choisi par Marie Lohr et son mari Anthony Prinsep, qui géraient à deux le Globe Theatre sur Shaftesbury Avenue à Londres. Ils l’ont imaginé comme un véhicule pour Margaret Bannerman, une star populaire du West End. Le premier problème fut d’obtenir une autorisation du censeur du théâtre, le Lord Chamberlain, dont l’approbation était requise pour toute présentation théâtrale publique. Un fonctionnaire du bureau de Lord Chamberlain a conseillé que l’autorisation soit refusée au motif que la morale légère des deux principaux personnages féminins «causerait un trop grand scandale». Le Lord Chamberlain (Lord Cromer) n’a pas suivi l’avis de son subordonné: «Je considère que tout cela est une comédie tellement surréaliste, qu’après quelques modifications dans le dialogue, cela peut passer.» Quatre jours avant la Première, Margaret Bannerman tomba malade, et Tallulah Bankhead la remplaça en catastrophe. La pièce a ouvert au Globe le 21 avril 1925 où elle s’est jouée 158 représentations jusqu’au 29 août 1925. Création à l’étranger et reprises au Royaume-Uni La pièce a été présentée à Broadway en 1927. Sous le titre Le Printemps de Saint-Martin, la pièce est présentée à Paris en 1928 et de nouveau en 1945. Fallen Angels a été repris à Londres en 1949, avec Hermione Gingold et Hermione Baddeley comme épouses. Dans une production de Broadway en 1956, Nancy Walker et Margaret Phillips ont joué Julia et Jane. Joan Greenwood et Constance Cummings ont participé à une reprise dans le West End en 1967. En 2000, Felicity Kendal et Frances de la Tour ont joué les épouses dans une production à l’Apollo Theatre de Londres. Adaptations télévisuelles et radiophoniques Une adaptation télévisée de la pièce a été diffusée par la BBC en 1963, avec Ann Morrish et Moira Redmond comme Julia et Jane. La radio de la BBC a présenté une production en avril 1973, un mois après la mort de l’auteur. Julia a été jouée par Mary Wimbush et Jane par Isabel Dean. L’année suivante, une nouvelle adaptation télévisée d’Anglia Television met en vedette Susannah York dans le rôle de Julia et Joan Collins dans celui de Jane.

Résumé: La pièce se déroule dans l’appartement londonien de Frederick et Julia Sterroll en 1925. Acte I Deux jeunes hommes, Frederick Sterroll et William Banbury, partent en voyage pour faire du golf, laissant leurs femmes s’amuser du mieux qu’elles peuvent. Leurs deux épouses ont chacune reçu une carte postale de Maurice Duclos, dont elles étaient amantes avant leur mariage. Il les prévient qu’il se rend à Londres et espère pouvoir les voir prochainement. Incertaines de pouvoir résister au charme puissant de Maurice, elles décident de partir avant son arrivée, mais au moment où elles sont sur le point de partir, valises à la main, la sonnette sonne... Acte II Ce n’est pas Maurice qui a sonné à la porte mais le plombier! Les deux femmes décident d’affronter la prochaine rencontre. En attendant nerveusement l’arrivée de Maurice, elles boivent de nombreux cocktails et du champagne. Leur vieille rivalité de jadis pour l’amour de Maurice refait surface. Elles commencent à se chamailler mais cela débouche vite sur une énorme dispute. A la fin de l’acte II, Maurice n’est toujours pas apparu et Julia a ordonné à Jane de sortir quitter l’appartement. Acte III Le lendemain matin, Julia imagine à tort que Jane est partie avec Maurice. En colère, Julia parle à William de la supposée liaison de sa femme. Jane, quant à elle, après avoir passé la nuit innocemment seule à l’hôtel, conclut que Julia et Maurice sont partis ensemble, et elle raconte à Frederick ses soupçons. Maurice arrive enfin, et rassure (presque) les maris que personne n’est parti avec personne, et qu’il n’y a rien à craindre. Il a pris l’appartement au-dessus des Sterrolls, et invite les deux couples à venir le voir. Les hommes déclinent, et Maurice escorte Julia et Jane à son appartement. Pour finir, les voix des trois chantent une chanson d’amour sentimentale; les maris échangent des regards paniqués et se précipitent en haut.

Création: 21/4/1925 - Gielgud Theatre (Londres) - représ.



Revue
0009 - On with the Dance (1925)
Musique: Noël Coward • Philip Braham
Paroles: Noël Coward
Livret: Noël Coward
Production originale:
1 version mentionnée
Dispo: Résumé  Génèse  Liste chansons  

Genèse: Coward a écrit ses chansons pour cetter alors qu’il jouait dans son premier succès, The Vortex (). En outre, 1925 est une année chargée pour Coward, dans laquelle il produit trois autres pièces à Londres: Fallen Angels (), Hay Fever () et Easy Virtue (). Le spectacle a ouvert ses portes pour un Try-Out au Palace Theatre de Manchester, en Angleterre, le 17 mars 1925 et est transféré au London Pavilion, où il se joue durant 229 représentations. Le spectacle a marqué pour Alice Delysia chantant Poor Little Rich Girl. Cochran voulait couper la pièce et a dû être dissuadé par Coward. En plus de Delysia, la distribution comprenait Hermione Baddeley, Ernest Thesiger, Nigel Bruce et Douglas Byng. Le soir de l’ouverture, Coward n’était pas encore le célèbre nom qu’il serait à la fin de l’année : La revue Manchester Guardian ne l’a mentionné qu’une seule fois, et la revue The Times ne l’a pas mentionné du tout.

Résumé: Les 22 scènes du spectacle étaient jouées par une énorme distribution qui a pris 27 heures pour finaliser la répétition générale du Try-Out à Manchester! Noel Coward dit de cette revue: «...was lavish to a degree and very good in spots.» ou «Those three days in Manchester were on the whole unpleasant although fraught with incident. In the first place I discovered that my name was not on the bills at all. The show was labelled 'Charles Cochran's Revue,' which, considering that I had done three-quarters of the score, all the lyrics, all of the book and directed all the dialogue, scenes, and several of the numbers, seemed to be a slight overstatement. i went roaring back from the theatre to the Midland Hotel and attacked Cockie in his bathroom. i am not at all sure I did not deprive him of his towel while I shrieked at him over the noise of the water gurgling down the plug-hole. I will say however that he retained his dignity magnificantly, far more so than I, and in due course calmed me down and gave me some sherry. It is odd that in all of the years I have since worked with Cockie, that show was the only one over which we have ever quarrelled. i think the psychological explanation mnust be that then, in those early days of our association, we had neither of us estimated accurately enough our respective egos. And a couple of tougher ones it would be difficult to find.»

Création: 30/4/1925 - London Pavilion (Londres) - 229 représ.



Théâtre
0010 - Hay Fever (1925)
Musique:
Paroles:
Livret: Noël Coward
Production originale:
13 versions mentionnées
Dispo: Résumé  Commentaire  Génèse  

Produit pour la première fois en 1925, Hay Fever est techniquement un chef-d'œuvre. Une comédie de mauvaises manières qui commence par l'arrivée de quatre invités, invités indépendamment par différents membres de la famille Bliss pour un week-end dans leur maison de campagne près de Maidenhead. La promesse d'un week-end idyllique et paisible est vite brisée par les excentricités égocentriques de la famille qui laisse les invités s'éclipser humiliés, gênés et abandonnés. "Cela n'a pas vieilli... C'est dans le meilleur de la comédie fantastique, c'est délicieusement sans cœur et donc délicieusement vivant et frais" The Times

Genèse: Inspiration et écriture En 1921, Coward se rend pour la première fois à New York, espérant que les producteurs américains accepteront ses pièces. Cet été-là, il se lie d’amitié avec le dramaturge Hartley Manners et sa femme, l’actrice excentrique Laurette Taylor. Plus tard, leur "mode de vie théâtral excessif" l’a inspiré à écrire Hay Fever. Coward a écrit la pièce en trois jours en 1924, dans l’intention d’en confier le rôle principal de Judith Bliss à l’actrice Marie Tempest - «que je vénérais et adorais », disait Coward. Bien qu’elle ait trouvé cela amusant, elle a pensé que ce n’était pas assez substantiel pour remplir toute une soirée théâtrale. Mais elle a changé d’avis après le succès de The Vortex de Coward plus tard dans cette même année 1924. Création à Londres et à Broadway Hay Fever ouvrit ses portes à l’Ambassadors Theatre le 8 juin 1925 avant de passer au plus grand Criterion Theatre le 7 septembre 1925, se jouant au total 337 représentations. Coward se rappellera en 1964 que les critiques «avaient été aimables et bien disposées même si elles n’étaient pas très expansives. Il a été remarqué, comme cela l‘est toujours aujourd’hui, que la pièce n’avait pas d’intrigue et qu’il y avait peu ou pas de lignes 'spirituelles'.» Il ouvre la même année au Maxine Elliott Theatre de New York, où il ne se joue que 49 représentations. Revivals Hay Fever a été repris de nombreuses fois dans le monde. Le premier revival londonien eut lieu en du 17 novembre au 9 décembre 1933, soit 26 représentations au Shaftesbury Theatre avec Constance Collier dans le rôle de Judith. Constance Collier avait déjà joué Judith deux ans auparavant dans le revival de décembre 1931 à l’Avon Theatre de Broadway (95 représentations) Véritable événement, en 1964, une production du tout jeune National Theatre anglais – encore logé à l’Old Vic – mettant en vedette Edith Evans et Maggie Smith participe à la renaissance d’intérêt pour le travail de Noël Coward vers la fin de sa vie. Le reste de la distribution comprenait Derek Jacobi comme Simon, Barbara Hicks comme Clara, Anthony Nicholls comme David, Robert Stephens comme Sandy, Robert Lang comme Richard, et Lynn Redgrave comme Jackie. Noël Coward a été invité à mettre en scène la production. Tout en acceptant cette magnifique proposition du National Theatre, Noël Coward a déclaré avec son humour légendaire: «Je suis ravi et flatté – et franchement un peu sidéré – que le National Theatre ait eu la curieuse perspicacité de choisir une de mes premières pièces et de lui donner une distribution capable de jouer l’annuaire téléphonique albanais.» Lors d’un nouveau revival, en 1970 au Helen Hayes Theatre, la distribution comprenait Roberta Maxwell comme Sorel, Sam Waterston comme Simon, Sudie Bond comme Clara, Shirley Booth comme Judith, John Williamscomme David, John Tillinger comme Sandy, Marian Mercer comme Myra et Carole Shelley comme Jackie. Rosalyn Landor, Sorel, Elizabeth Bradley, Clara, Penelope Keith, Judith, Moray Watson, David, Donald Pickering, Richard, Abigail McKern, Jackie participèrent au revival au Queen’s Theatre de Londres en 1983-1984. Une production de 140 représentations en 1985 au Music Box Theatre de New York comprend Mia Dillon comme Sorel, Robert Joy comme Simon, Barbara Bryne comme Clara, Rosemary Harris comme Judith, Roy Dotrice comme David, Campbell Scott comme Sandy, Carolyn Seymour comme Myra, Charles Kimbrough comme Richard, et Deborah Rush. Le revival en 1992 à l’Albery Theatre de Londres incluait Abigail Cruttenden comme Sorel, Maria Charles comme Clara, Maria Aitken comme Judith, John Standing comme David, Carmen du Sautoy comme Myra, Christopher Godwin comme Richard, et Sara Crowe comme Jackie. En 1999, la distribution du Savoy Theatre incluait Monica Dolan dans le rôle de Sorel, Stephen Mangan dans celui de Simon, Geraldine McEwan dans celui de Judith, Peter Blythe dans celui de David, Sylvestra Le Touzel dans celui de Myra, Malcolm Sinclair dans celui de Richard et Cathryn Bradshaw dans celui de Jackie. Les représentations au Haymarket Theatre de 2006 incluaient Kim Medcalf comme Sorel, Dan Stevens comme Simon, Judi Dench comme Judith, Peter Bowles comme David, Charles Edwards comme Sandy, et Belinda Lang comme Myra. La tournée qui en a découlé au Royaume-Uni, en 2007, a donné Stephanie Beacham comme Judith, Christopher Timothy comme David, Christopher Naylor comme Sandy, et Andrew Hall comme Richard. Il y eut encore une reprise en 2012 au Noël Coward Theatre avec Lindsay Duncan comme Judith, Jeremy Northam comme Richard, Kevin McNally comme David, Olivia Colman comme Myra, Sam Callis comme Sandy, Freddie Fox comme Simon, Amy Morgan comme Jackie, Phoebe Waller-Bridge comme Sorrel, et Jenny Galloway en Clara. Les revival de 2014 comprenaient une version au Festival de Stratford, au Canada, avec Lucy Peacock comme Judith, Cynthia Dale comme Myra, et Tyrone Savage comme Sandy mais aussi une tournée au Royaume-Uni avec Felicity Kendal comme Judith, Simon Shepherd comme David, Sara Stewart comme Myra, Celeste Dodwell comme Jackie, et Alice Orr-Ewing en Sorel.

Résumé: Espérant passer un week-end tranquille à la campagne avec quelques invités, David Bliss, un romancier, et sa femme, Judith, une actrice à la retraite, trouvent presque le calme lorsque leurs enfants pleins d'entrain, Simon et Sorel, apparaissent avec leurs propres invités. Une série de drames vont être déclenchés. Les malentendus et les colères éclatent et se succèdent à la chaine. Sans oublier que Judith a décidé de revenir à la scène et que David est dans la finalisation de son dernier roman. A la fin du week-end, les quatre invités fuient en douce.

Création: 8/6/1925 - Ambassadors Theatre (Londres) - représ.



Théâtre
0011 - Easy Virtue (1925)
Musique:
Paroles:
Livret: Noël Coward
Production originale:
3 versions mentionnées
Dispo: Résumé  Commentaire  Génèse  

Dans son ton et son style, Easy Virtue est essentiellement un mélodrame de salon. Les personnages centraux de la pièce sont John Whittaker et Larita, une américaine divorcée qu’il vient d'épouser à la grande désapprobation de sa mère. La pièce a été écrite en 1924, créée à Broadway en 1925 avant Londres en 1926.

Genèse: Sur scène Easy Virtue a été produit à une époque où Coward était sur une vague de succès. The Vortex (), avait été une sensation controversée des deux côtés de l’Atlantique avec des références voilées à l’homosexualité et à la drogue. Dans son autobiographie, Present Indicative, Coward dit que son but dans l’écriture de la pièce était de présenter une comédie qui avait la structure d’une tragédie «to compare the déclassée woman of today with the more flamboyant demi-mondaine of the 1890s». La pièce a d’abord été produite aux États-Unis pour un Try-Out au Broad Theatre de Newark, dans le New Jersey. Il s’installe à l’Empire Theatre Broadway en décembre 1925 où il se joue pour 147 représentations, avec Jane Cowl dans le rôle de Larita et Joyce Carey dans le rôle de Sarah. Le public de Broadway appréciait Larita comme quelqu’un qui décrivait la montée de l’individu dans la société, et le droit d’une femme à mener sa propre vie hors des contraintes de l’opinion de son mari. En 1926, Easy Virtue est créé au Duke of York Theatre , dans le West End de Londres. En 1988, la pièce est reprise au King’s Head Theatre puis au Garrick Theatre avec Jane How, Zena Walker et Ronnie Stevens. Greta Scacchi a joué Larita lors d’une reprise en 1999 au Chichester Festival Theatre. Adaptations cinématographiques Easy Virtue a été adapté au cinéma en 1928 par le jeune Alfred Hitchcock. Ironiquement pour Coward, connu pour ses jeux de l’esprit verbaux et son esprit, c’est un film muet. Le seul dialogue qui reste de la pièce est un carton (moments classiques dans les films muets) sur lequel Mme Whittaker dit: «Avez-vous eu autant d’amants qu’on le dit?» Larita répond: «Bien sûr que non. Pratiquement aucun d’eux ne m’aimait vraiment.» Le film montre l’habileté technique et narrative de Alfred Hitchcock, par exemple, dans la façon dont il crée du suspense pendant que le public attend d’entendre si oui ou non Larita acceptera la demande en mariage de John. Le film semble avoir été perdu jusqu’à la fin des années 1970, lorsqu’un tirage est apparu en Autriche. Il a été présenté pour la première fois en cinquante ans dans le cadre d’une rétrospective Alfred Hitchcock. À l’époque, le critique de cinéma David Robinson a dit : «C’est du Alfred Hitchcock en cours de fabrication (et peut-être, dans le même paquet, du Coward défait) mais il faut le voir comme une curiosité d’époque. Les Archives nationales du film et l’Österreichische Filmmuseum [qui a trouvé la copie] méritent gratitude pour sa résurrection.»

Résumé: Mme Whittaker est scandalisée lorsque son fils John débarque à la maison, fraichement marié à une femme plus âgée, avec ses perles et ses diamants, mais qui est surtout divorcée de mariages antérieurs et a un parfum de scandale. Mais elle est aussi gentille, articulée, généreuse, sympathique et aimable, contrairement à tous les autres personnages qui la critiquent. Après une apparition dramatique au bal familial, portant tous ses bijoux, elle abandonne son jeune mari entre les mains de sa famille, de son ancienne petite amie et fait une sortie élégante.

Création: 7/12/1925 - Empire Theatre (Broadway) - 147 représ.



Théâtre
0012 - Queen Was in the Parlour (The) (1926)
Musique:
Paroles:
Livret: Noël Coward
Production originale:
1 version mentionnée
Dispo: Commentaire  Génèse  

Même si la piècce a été écrite en 1922, elle n'est créée que le 24 août 1926 au St Martin’s Theatre de Londres.

Genèse: Création En 1922, Coward est un dramaturge en devenir, mais il n’est pas encore devenu célèbre. Il écrivit The Queen Was in the Parlour au printemps 1922 alors qu’il séjournait à St Mary in the Marsh dans le Kent. Entre l’écriture de la pièce et sa première production, il faudra quatre ans. Il a eu deux titres temporaires – Nadya et plus tard Souvenir – avant l’adoption du titre final. En 1926, The Vortex () (1924) et Hay Fever () (1925) avaient rendus Coward célèbre, et le producteur Basil Dean a décidé de créer The Queen Was in the Parlour . La pièce fut inaugurée au St Martin’s Theatre le 14 août 1926 avant d’être transférée au Duke of York Theatre le 4 octobre, pour un total de 136 représentations. Revival The Queen Was in the Parlour est repris au Malvern Festival en 1932 avec Kate Cutler et le jeune James Mason. Dans ‘Theatrical Companion to Noël Coward’ de Mander et Mitchenson (2000), les auteurs font remarquer qu’il n’y a jamais eu de revival majeur à Londres ou à New York. Adaptations cinématographiques La pièce a été adaptée au cinéma à deux reprise. Une version anglo-allemande sous le titre original, a été tournée en 1927, avec Lili Damita et Paul Richter. En 1933, une version américaine, sous le titre de Tonight Is Ours met en vedette Claudette Colbert et Fredric March.

Résumé:

Création: 24/8/1926 - St Martins Theatre (Londres) - 137 représ.



Théâtre
0013 - Rat Trap (The) (1926)
Musique:
Paroles:
Livret: Noël Coward
Production originale:
2 versions mentionnées
Dispo: Résumé  Commentaire  Génèse  

The Rat Trap (1918) est un drame en quatre actes de Noël Coward, sa 'première tentative sérieuse de conflit psychologique', écrit alors qu’il n’avait que 18 ans. «J’ai senti, pour la première fois avec une réelle conviction, que je pouvais vraiment écrire des pièces… Je ne crois pas que cela ait jamais été fait depuis sa production originale, même par des amateurs, ce qui est dommage, comme j’aimerais le voir.» – Noël Coward Elle ne sera créée à la scène qu'en 1926…

Genèse: La pièce est jouée pour la première fois le 18 octobre 1926 à l'Everyman Theatre de Hampstead, à Londres, par George Carr (également metteur en scène), Raymond Massey et Allan Wade. La production met en vedette Robert Harris dans le rôle de Keld (un jeune auteur dramatique en herbe) et Joyce Kennedy dans le rôle de Sheila (romancière, fiancée de Keld dans l’acte I, sa femme dans les trois actes suivants). Adrienne Allen soutient fortement Ruby (une actrice de comédie musicale ambitieuse), Mary Robson comme Olive (colocataire de Sheila) et Clare Greet comme Burrage (la cuisinière-gouvernante laconique). La pièce est publiée à Londres par Ernest Benn en 1924 dans le volume 13 de la série Contemporary British Dramatists, et est rééditée par Heinemann en 1934 dans Coward’s Play Parade, Volume III. Dans son introduction Coward écrit: «It is not without merit. There is some excruciatingly sophisticated dialogue in the first act of which, at the time, I was inordinately proud. From the point of view of construction, it is not very good, except for the two principal quarrel scenes. The last act is an inconclusive shambles and is based on the sentimental and inaccurate assumption that the warring egos of the man and wife will simmer down into domestic bliss merely because the wife is about to have a dear little baby. I suppose I was sincere about this at the time, but I find it very hard to believe. I think it will only be interesting as a play to ardent students of my work, of which I hope there are several. I do not believe it has ever been done since its original production, even by amateurs, which is a pity, as I would love to see it.» À ce jour, le premier et seul revival professionnel de la pièce a été présenté au Finborough Theatre, un théâtre du Tringe londonien dans le cadre de sa saison 2006, du 28 novembre au 23 décembre 2006. Il a reçu des critiques de presse universellement bons.

Résumé: The Rat Trap est l’histoire du mariage d’une romancière et d’une dramaturge – Sheila et Keld. La pièce explore comment la jalousie professionnelle menace de détruire leur relation pour toujours. Un « mariage normal » peut-il être constitué de deux esprits créateurs, ou faudra-t-il se plier à une « domesticité terne » – et ce sera inévitablement la femme qui abandonnera son travail ? Nous suivons la lutte de Sheila pour concilier le mariage et la carrière, et la tentative de Keld pour équilibrer le succès populaire avec les pressions de la monogamie. Plein de l’esprit habituel de Coward et de plaisanteries impitoyables, The Rat Trap est une exploration émouvante – et surprenante – des luttes intemporelles du mariage.

Création: 18/10/1926 - Everyman Theatre (Londres) - 12 représ.



Théâtre
0014 - This Was a Man (1926)
Musique:
Paroles:
Livret: Noël Coward
Production originale:
3 versions mentionnées
Dispo: Résumé  Génèse  

Une pièce de Noël Coward, interdite par la censure angaise en 1926, qui sera créée à Boradway et qui devra attendre plus de 90 ans avant d'être jouée à Londres!!!

Genèse: Interdiction à Londres (1926) Une controverse a entouré la pièce à sa création car elle traitait de la question de l’adultère de manière humoristique. La pièce présente en fait l’adultère comme une pratique courante et qui a en réalité fort peu de conséquences. Même à la toute fin de la pièce, quand Edward déclare qu’il va divorcer de Carol, il va nonchalamment déjeuner et la dernière réplique ramène la pièce définitivement en territoire comique: «Il sera toujours le temps de se tirer une balle après.» Le Lord Chamberlain (censeur du théâtre britannique) a refusé la licence de This was a Man à l’époque, même si The Vortex (), la pièce de Noël Coward sur la toxicomanie, avait été présentée sur la scène publique quelques années auparavant. La réalité est que l’adultère était beaucoup plus «tentant et accessible» pour les masses populaires que les stupéfiants illégaux et après de nombreux débats dans le bureau de Lord Chamberlain, il a été décidé que la license d’exploitation lui serait refusée. Au lieu de cela, le spectacle a été créé à New York en 1926. New York (1926) Après avoir été interdite au Royaume-Uni, la pièce a été créée aux États-Unis. La Première a lieu en novembre 1926 dans une mise en scène de Basil Dean au Klaw Theatre de New York. Bien que Coward ait écrit des commentaires positifs sur le travail suite à ses visites aux répétitions, il est devenu très critique après la création de la pièce. Bien qu’il ait estimé que Francis Larrimore était «très bon» dans le rôle de Carol, il a écrit que Nigel Bruce dans celui d’Evelyn «n’a jamais compris de quoi il s’agissait». Cet avis de l’auteur n’était pas partagé par tous puisque, par exemple, le critique Percy Hammand, bien que très critique sur la production en général, a loué Bruce comme «la joie principale de la soirée». La prestation d’A.E. Mathews dans le role d’Edward a été fortement remise en cause parce qu’il ne connaissait pas son texte! Mathews a écrit une lettre à Noël Coward pour s’excuser pour les dommages que son incapacité à se rappeler son texte avait fait à la production… Coward avouera plus tard dans une lettre à Basil Dean en 1929 à propos de sa mise en scène: «if the writing of it was slow, the production was practically stationary». Cette production n’a pas reçu l’éloge de la presse américaine comme ses œuvres précédentes. Le 8 décembre 1926, Coward écrivait: «This was a Man est en pleine dérive… certains des critiques (les principaux) ont dit de très bonnes choses à ce sujet, mais je crains qu’il ne soit trop tard pour le sauver.» Après une période où il a enchaîné les succès intense, l’échec relatif de This was a Man avait eu des conséquences sur la santé de Noël Coward. Le 14 décembre, Coward a écrit : « I have been living on nervous energy for years and now it has given out and that I must go away at once!... I haven’t had a break down but the doctor says I’m on the verge of one. » Berlin et Paris (années ’20) This was a Man a ouvert à Paris le 11 janvier 1926. Il a été présenté par Edward Sterling qui a déclaré dans son autobiographie: «Le spectacle a battu tous les records. De la police supplémentaire a été appelée pour réguler les foules qui attendaient à l’extérieur.» La pièce s’est jouée plus de 150 fois dans l’année qui a suivi cette première. La pièce a été reprise par cette compagnie pendant des saisons et a tourné à Zurich, Monte Carlo, Belgique, Hollande, Hambourg, en Égypte et en Amérique du Sud. La dernière production professionnelle connue en France au XXème siècle a eu lieu en 1934. This was a Man a eu sa première allemande en 1927. La pièce a été un grand succès à Berlin, où elle a été chaleureusement accueillie par le public et la critique. La série de représentations n’a pris fin que pour lui permettre d’être remplacée par une autre pièce de Coward. Le critique Alfred Kerr dans le Berliner Tagblatt a estimé que la pièce reflétait les changements dans les attitudes d’après-guerre. Il a noté que bien que l’adultère existait avant la première guerre mondiale, il était pratiqué «plus soigneusement, avec beaucoup plus de crainte d’être découvert.» La production de Berlin a été produite par Forster Larrinaga. Première au Royaume-Uni (2014) Après que la pièce ait été censurée en 1926, aucune autre demande n’a été faite au Lord Chamberlain. La première production professionnelle a eu lieu au Finborough Theatre, un théâtre du Fringe basé à Earls Court, West London. La production a ouvert le 15 juillet 2014. La pièce s’est jouée jusqu’au 2 août 2014, à bureaux fermés. La production a été mise en scène par Belinda Lang. Lang est une actrice très connue, qui avait déjà joué dans des productions de Hay Fever (), Present Laughter () et Blithe Spirit (). La distribution comprenait Jamie De Courcey dans le rôle d’Edward Churt, Dorothea Myer-Bennett dans celui de Carol Churt et Robert Portal jouait Evelyn Bathurst. La production n’a pas joué le texte original dans son intégralité et a même choisi de supprimer les personnage de Berry et Blackwell. Matt Trueman dans sa critique dans le Telegraph a noté que This was a Man «doesn’t condone adultery, he’s sympathetic to its causes. Relationships have their roots in happenstance and hurt, not true love and fate.» Les critiques majeures n’ont attribué à la production que trois étoiles (sur cinq). De nombreux critiques ont fait écho du commentaire du prestigieux The Times: «That a really rather fine play by Noël Coward has had to wait until now for its professional UK premiere is amazing.» Le West End de Londres (2017) This was a Man a finalement été créé dans le West End de Londres en mai 2017. La production a eu lieu plus de 90 ans après la première tentative de création de la pièce dans le West End, interdite par la censure. Il s’agit de la première production britannique à présenter le texte complet (y compris les personnages Berry et Blackwell). La pièce a ouvert le 11 mai 2017 au Leicester Square Theatre pour une durée de trois semaines. La pièce a été mise en scène par James Paul Taylor, et met en vedette Paul Vitty comme Edward Churt, Daisy Porter comme Carol Churt, et Tom Pike comme Evelyn. Le site Web de la production a déclaré: «L’exploration de l’amour, du mariage et de la légèreté de la société moderne est toujours aussi poignante et pertinente.»

Résumé: "This Was a Man" est une satire acerbe des affaires d'adultère dans la haute société anglaise. Ses personnages principaux sont Edward Churt, un peintre moderne portraitiste à succès et sa femme Carol dont «la personnalité est composée d’un minimum d’intelligence et d'un maximum de sexe». Carol est encline à avoir des liaisons avec d’autres hommes. Edward en est pleinement conscient et cela ne le gène pas, durant la plus grande partie de la pièce. Cette pièce est typique du théâtre anglais de l’entre-deux-guerres en raison de sa légèreté et de son sens général du plaisir.

Création: 23/11/1926 - Avon Theatre (Broadway) - 31 représ.



Théâtre
0015 - Marquise (The) (1927)
Musique:
Paroles:
Livret: Noël Coward
Production originale:
1 version mentionnée
Dispo: Résumé  Génèse  

Pendant sa convalescence suite à sa maladie en 1926, Coward découvre que The Marquise a ouvert avec succès au Criterion, avec Marie Tempest, son mari W. Graham Browne et un jeune acteur nommé Godfrey Winn, le «jeune homme tape-à-l’œil» qui devient plus connu comme journaliste. La pièce a été un retour triomphal pour Coward.

Genèse: En 1926, Coward avait écrit plus d'une douzaine de pièces, dont deux - The Vortex () et Hay Fever () - étaient de grands succès au box-office, et il était fort demandé en tant qu'auteur dramatique. Il avait promis à Marie Tempest de lui écrire une comédie pour elle et acheva The Marquise alors qu'il se remettait aux Etats-Unis d'une crise de santé provoquée par le surmenage. Quand il a été terminé, je l’ai envoyé en Angleterre et est revenu à New York à temps pour assister, avec lassitude résignée, la dernière exécution de This was a Man. Coward, Noël. Present Indicative (Biography and Autobiography) (p. 232). Bloomsbury Publishing. Édition du Kindle.Il a dit à sa mère: "Comme il y a plusieurs enfants illégitimes, je doute que Lord Cromer [le censeur officiel] s'en soucie très profondément". [1] Le censeur a autorisé le jeu et il a été mis dans la répétition. Tempest a écrit à Coward: "Votre écriture de la pièce est, pour moi, incroyable. Je ne peux pas vous dire à quel point j'aime tout ça !!"

Résumé: Set among the aristocracy of eighteenth-century France (with dialogue irredeemably 1920s England), it is a high comic taie of Eloise, the middle-aged former lover of tacitum and puritanical Raoul, and Esteban, a happier man. It romps along, employing familiar Coward devices (on her arrivai, Eloise says, ‘The château seemed so large from the outside, but there, moonlight is very deceptive, is it not?’, a line reused in Private Lives; and the inebriated Raoul’s wild talk of debauchery compares with similar scenes in Design for Living and Fallen Angels). Raoul and Esteban fight a duel for Eloise’s favours, while she delivers a running commentary, ‘Really, considering your joint âges, you’re doing magnificently.’ She makes the two friends embrace, then confesses that they were the only men she loved: ‘in this depraved âge it’s rather humiliating to admit it, but it’s true’. Honour is restored when Raoul admits he loves her, and asks her to marry him.

Création: 16/2/1927 - Criterion Theatre (Londres) - 129 représ.



Théâtre
0016 - Home Chat (1927)
Musique:
Paroles:
Livret: Noël Coward
Production originale:
2 versions mentionnées
Dispo: Résumé  Génèse  

Home Chat est une pièce de Noël Coward, écrite en 1927 et présentée à Londres la même année. Il décrit les affaires domestiques d’un couple marié et de leur famille et amis, et tourne autour d’un soupçon injustifié que le personnage féminin principal a commis l’adultère. La pièce ne fait pas partie des succès de Coward, ne s'étant jouée à la création que 38 représentations. Elle n’a été reprise professionnellement à Londres qu’en 2016, près de 90 ans plus tard!

Genèse: En 1927, Coward est un auteur dramatique reconnu, ayant écrit plus d’une douzaine de pièces. Deux d’entre elles – The Vortex () (1924) et Hay Fever () (1925) – ont connu un franc succès au box-office. Ses deux pièces suivantes produites à Londres – Easy Virtue () (1926) et The Marquise () (1927), ont connu un succès modeste, mais n’égalant en rien les deux précédentes. Coward a écrit une nouvelle pièce, ayant la comédienne Madge Titheradge en tête pour le rôle principal de Janet Ebony. Il a plus tard admis qu’il n’avait pas été entièrement heureux de cette pièce malgré «quelques excellentes lignes et un vrai sens comique». Mais Madge Titheradge a aimé, tout comme le producteur Basil Dean. Coward se rappela plus tard: «La Première était angoissante à cause de l’une des actrices les plus âgées de la troupe, oubliant continuellement ses répliques, de sorte que les pauses qu’elle faisait en essayant de s’en souvenir, associées aux pauses intentionnelles que Basil Dean avait soigneusement répétées, amenaient la pièce comme à un arrêt complet!» Home Chat ouvre au Duke of York’s Theatre le 25 octobre 1927, dans une mise en scène de Basil Dean. Elle a été mal reçue par la critique et le public, et ne s’est jouée que 38 représentations, fermant le 26 novembre.

Résumé: Janet Ebony et son meilleur ami, Peter Chelsworth, partagent innocemment un compartiment dans le train de nuit pour Paris. Mais ce train est impliqué dans un terrible accident ferroviaire. Le mari de Janet, Paul, et sa redoutable belle-mère, accusent Janet et Peter d’adultère. Choqués par les accusations de leurs familles, Janet et Peter décident de se venger en s'inventant une liaison adultère…

Création: 25/10/1927 - Duke of Yorks Theatre (Londres) - 38 représ.



Théâtre
0017 - Sirocco (1927)
Musique:
Paroles:
Livret: Noël Coward
Production originale:
1 version mentionnée
Dispo: Génèse  

Le public de la Première s'est moqué de la pièce pour certains, l'a huée pour d'autres. Sirocco est le deuxième flop de Londres de l’année de Noël Coward, adter Home Chat () (1927, 38 représentations).

Genèse: Création Pendant ses vacances à Alassio en Italie en 1921, Coward avait apprécié l’atmosphère du Combattente Club, avec «beaucoup de glamour, du champagne doux, un piano électrique, des guirlandes en papier et l’attirail habituel du carnaval latin». Mais il yavait surtour une attraction supplémentaire, un jeune homme très attrayant qui a attiré son attention et inspiré le héros ardent et romantique de Sirocco () (1927, 28 représentations). Il a écrit la pièce peu de temps après, mais elle est restée dans les tiroirs pendant six ans. Rappelons encore une fois qu’en 1921, Coward est encore peu connu, mais qu’à la fin de 1927, lorsque Sirocco () est finalement produit, il est célèbre suite, entre autres, grâce à deux importants succès: The Vortex () (1924) et Hay Fever () (1925). Mais l’année 1927 est moins brillante pour Coward. The Marquise () s’est joué avec un succès relatif pour 129 représentations et, pire, Home Chat () s’est joué seulement 38 fois. Basil Dean, qui a mis en scène ce dernier était désireux de mettre en scène cette pièce Sirocco () vieille de six ans, et Coward a accepté. Le spectacle ouvrit ses portes au Daly’s Theatre le 24 novembre 1927 et ferma ses portes le 17 décembre 1927, après 18 représentations. La Première, le 24 novembre 1927 Laissons la parole à Noël Coward - c'est un peu long mais tellement savoureux - au sujet de la Première de Sirocco (): «Probablement personne non directement connecté avec ce théâtre ne pouvait apprécier pleinement la tension de cette terrible soirée. La Première de n’importe quelle pièce est assez inconfortable pour ceux qui sont intimement liés à elle.
Dans le cas de Sirocco, dès le mot «Go!» tout le monde a su que c’était une bataille perdue d’avance.
Le premier acte fut reçu avec une grande tristesse. Seul Ivor Novello reçut une belle ovation de la gallery [3ème balcon], lorsqu’il entra en scène. À part cela, il n’y eut qu’un silence oppressant. (…) L’auteure Gladys Bronwyn Stern débarqua dans ma loge et dit qu’elle était assise à l’arrière des stalls [places chics au parterre] et qu’il allait y avoir des ennuis.
Le visage de Jack [secrétaire et amant de Noël Coward] prit une teinte légèrement verdâtre, le menton de Gladys s’éleva si haut que j’eus peur qu’elle se torde le cou. Mère, inconsciente de la catastrophe imminente, fit signe à Mme Novello Davies à l’autre bout du théâtre, et le deuxième acte commença.
La tempête a éclaté pendant la scène d’amour d’Ivor Novelle avec Bunny Doble. La galerie criait de joie et faisait des bruits de succion quand il l’embrassait, et à partir de ce moment-là, elle ponctuait chaque ligne de sifflets et d’autres bruits d’animaux.
Le dernier acte a été un chaos du début jusqu’à la fin. La gallery, l’upper-circle [2ème balcon], et le pit [premiers rangs en bord de scène] hurlaient, tandis que les plus chics stalls, loges et dress-circle [1er balcon] chuchotaient et se taisaient. La plupart des répliques n’ont pas été entendues par le public. Ivor et Bunny et le reste des acteurs ont lutté avec acharnement, essayant de verrouiller leurs oreilles au bruit et de faire finir cette torture le plus rapidement possible.
Le rideau finit par tomber au milieu d’un tumulte sonore, et même Mère, légèrement sourde, fut forcée de réaliser que tout n’était pas tout à fait comme il se devait. Je me souviens qu’elle se tourna vers moi dans l’obscurité et me dit avec dépit: «C’est un échec?» Je répondis, sans ergoter, que c’était probablement l’échec le plus sanglant de l’histoire du théâtre anglais, et je me précipitai sur la scène pour saluer. Sans regarder une seule fois le public, j’ai suivi la ligne des acteurs jusqu’au centre, j’ai serré la main d’Ivor Novello, j’ai embrassé la main de Bunny Doble, j’ai tourné le dos au public et je suis reparti. Ceci, comme je m’y attendais, a fait exploser les huées. J’ai chuchoté à Basil que j’allais recommencer et qu’il devait lever le rideau et le garder levé jusqu’à ce que je lui donne le signal. Si nous avions un flop, j’étais déterminé à ce que ce soit un flop sanguinaire.
Je revins et me mis au centre, un peu devant Bunny et Ivor, m’inclinant et souriant en guise de remerciement à la plus vive colère que j’aie jamais entendue dans un théâtre. Ils m’ont crié dessus, ils m’ont hué. Ils ont crié, et crié, et crié… Les gens se levèrent dans les stalls et crièrent des protestations, et tout ceci a fait un vacarme indescriptible.
Ce fut certainement l’une des expériences les plus intéressantes de ma vie et, ma colère et mon mépris m’ayant réduit à un froid engourdissement, j’ai presque pu en profiter.
Je suis resté là pendant environ sept minutes jusqu’à ce que leurs larynx deviennent irrités et qu’ils soient à court de respiration. Et tout s’est un peu calmé. Puis quelqu’un a commencé à crier « Frances Doble »; cela a été repris et l’actrice s’est avancée, les larmes de sa récente scène émotionnelle séchant encore sur son visage. Dans un silence soudain, après ce qui avait été les premiers applaudissements amicaux tout au long de la soirée, Frances Doble dit d’une voix tremblante: «Mesdames et Messieurs, c’est le moment le plus heureux de ma vie.»
J’ai entendu un énorme gargouillement de désapprobation provenant d’Igor Novello derrière moi et j’ai éclaté de rire, ce qui a provoqué une nouvelle explosion de huées et de cris d’animaux. Bunny recula, le visage écarlate, et je signalai à Basil de baisser le rideau.
Le comportement d’Ivor tout au long de la soirée fut remarquable. (…) Il ne se plaignait de rien, n’attachait aucune responsabilité à personne et acceptait l’échec avec la même grâce avec laquelle il a toujours accepté le succès.
La soirée pour moi, cependant, n’était pas tout à fait terminée. Le pompier m’envoya un message dans la loge d’Ivor NOvello où nous étions tous en train de boire du champagne dans un état d’hystérie étourdie, pour me dire qu’il y avait une foule hostile à la sortie arrière [la sortie des artistes] et qu’il serait plus sage pour moi de partir par l’avant de la maison. Cette information a ravivé ma rage et je suis immédiatement monté à la porte de la scène. L’allée était bondée de gens qui criaient quand je suis apparu. Je les ai regardés un moment du haut des marches, affichant ce que j’espérais être une expression de mépris total, puis j’ai tracé mon chemin jusqu’à la voiture. Plusieurs d’entre eux m’ont craché dessus en passant, et le lendemain j’ai dû envoyer ma veste de soirée au nettoyeur.»

Résumé:

Création: 24/11/1927 - Daly's Theatre (Londres) - 28 représ.



Revue
0018 - This Year of Grace! (1928)
Musique: Noël Coward
Paroles: Noël Coward
Livret: Noël Coward
Production originale:
2 versions mentionnées
Dispo: Commentaire  Génèse  Liste chansons  

Genèse: Try-Out à Manchester Cette revue a été présentée pour la première fois par Charles B. Cochran en Try-Out au Palace à Manchester le 28 février 1928, où elle s’est jouée jusqu’au 17 mars sous le titre de Charles B. Cochran's 1928 Revue, un style de titre typique que Cochran et Charlot – les plus importants impresarios du monde de la revue – avaient adopté depuis l’avènement de la revue comme forme de divertissement. Le spectacle eut un succès retentissant et fut transféré au London Pavilion le 22 mars 1928 sous le titre This Year of Grace. Création à Londres Il a ouvert à Londres le 22 mars 1928 au London Pavilion et a tenu l’affiche pendant près de 10 mois, avec Sonnie Hale, Maisie Gay, Jessie Matthews, Sheilah Graham et Tilly Losch, entre autres. Comme la revue se jouait encore devant des salles pleines à l’automne 1928, Noël Coward et Charles B. Cochran décidèrent d’engager une nouvelle distribution pour le transfert à Broadway afin d’éviter de briser le succès de Londres, Coward lui-même remplaçant Sonnie Hale, Beatrice Lillie reprenant le rôle de Maisie Gay, et Florence Desmond remplaçant Laurie Devine comme partenaire de Coward dans Dance, Little Lady. Création à Broadway Produite par Arch Selwyn, la production de Broadway a ouvert ses portes le 7 novembre 1928 au Selwyn Theatre, où elle s’est jouée pour 157 représentations. Plusieurs nouveaux numéros pour Beatrice Lillie (en solo ou en duo avec Coward) ont été rajoutés dans la partition originale de Londres pour cette nouvelle production, ainsi qu’une chanson de l’Acte II Mexico, initialement incluse dans les représentations du Try-Out pré-Londres mais abandonnée avant l’ouverture de Londres.

Résumé:

Création: 22/3/1928 - London Pavilion (Londres) - 315 représ.



Musical
0019 - Bitter Sweet (1929)
Musique: Noël Coward
Paroles: Noël Coward
Livret: Noël Coward
Production originale: Florenz Ziegfeld
6 versions mentionnées
Dispo: Résumé  Génèse  Liste chansons  

Ce fut la plus grande réussite du théâtre musical de Noël Coward. Achevé en 1929, le producteur Charles B. Cochran a présenté le spectacle au Palace Theatre de Manchester pour un Try-Out de 2 semaines. Par la suite, il l'a transféré dans l'un de ses plus prestigieux théâtres londoniens, le His Majesty's Theatre de Londres, où il est resté à l'affiche pendant 697 représentations. Il est ensuite parti dans un court UK Tour avant de revenir pour une courte série londonienne au Lyceum Theatre en avril 1931. Aux États-Unis, après un Try-Out à Boston, il s'est joué 159 représentations au Ziegfeld Theatre de New York déménageant en mai 1934 au Shuberts Theatre.

Genèse: La pièce a été créée en 1929 au Her Majesty’s Theatre de Londres avec succès : elle a été jouée pour une longue série de 967 représentations. Il y a eu une très brève production à Broadway la même année, mais ici ce fut un flop produit par Ziegeld. Manquant des célèbres dialogues cowardiens, Bitter Sweet contient néanmoins quelques-unes des meilleures musiques de Coward, et plusieurs enregistrements de la partition sont disponibles sur CD. La pièce a été populaire auprès des amateurs, mais il y a eu très peu de grands revivals professionnels. Le musical a été filmée deux fois, en 1933 en noir et blanc (en Grande-Bretagne, avec Anna Neagle et Fernand Gravet dans les rôles principaux) et en 1940 en Technicolor par MGM, avec Jeanette MacDonald et Nelson Eddy. Dans les deux cas, la partie chantée a été fortement réduite. Coward n’aimait pas du tout la réécriture du film de 1940 et a juré qu’aucune de ses pièces ne serait plus jamais filmée à Hollywood. Productions Création à Londres La création en 1929 au Her Majesty’s Theatre de Londres met en vedette Peggy Wood dans le rôle de Sarah, avec Georges Metaxa dans le rôle de Carl. Ivy St. Helier a joué Manon, et le rôle du marquis âgé de Shayne a été joué par le tout jeune Alan Napier, qui deviendra célèbre dans les années ’60 en jouant le majordome de Batman, Alfred, dans la série TV. Evelyn Laye avait été le premier choix pour jouer Sarah, mais elle a refusé car les avait une rancœur par rapport au producteur du spectacle, C. B. Cochran, qui, selon elle, avait causé l’échec de son mariage avec l’acteur Sonnie Hale en l’ayant fait jouer dans un spectacle avec la belle Jessie Matthews, avec qui il avait une liaison. Broadway (1929 & 1934) Evelyn Laye acceptera de jouer le rôle à Broadway, quelques mois plus tard en 1929, aux côtés de Gerald Nodin dans le rôle de Carl et Desmond Jeans comme capitaine Lutte. Cette production n’a été jouée que 159 représentations. Un flop. Une brève reprise de Broadway jouée en 1934, avec Evelyn Herbert et Allan Jones. Un enregistrement en studio (extraits) a été réalisé en 1961, mettant en vedette Adele Leigh, James Pease et Susan Hampshire. Sadler's Wells (1988) Cinquante ans après la création, un revival a été proposé au Northcott Theatre à Exeter, avec Jan Hartley-Morris dans le rôle de Sarah. Ce spectacle a conduit à une reprise à grande échelle à Londres au Sadler’s Wells en février 1988 (28 représentations) avant de partir en UK Tour en 1988. Cette nouvelle production mise en scène par Ian Judge a utilisé une orchestration révisée par Michael Reed, et a été complètement enregistrée (sans les scènes parlées) par TER (That’s Entertainment Records). Sur scène, Valerie Masterson et Ann Mackay alternaient dans le rôle de Sarah, Martin Smith a joué le rôle de Carl et Rosemary Ashe celui de Manon. Valerie Masterson a été choisie pour enregistrer le rôle sur le disque.

Résumé: Acte I En 1929, la marquise de Shayne, âgée et veuve, mais toujours vivante, organise une fête chez elle à Londres pour célébrer le pompeux mariage d’une jeune femme. Il s’avère que cette dernière est amoureuse d’un autre homme, un pauvre musicien (« That Wonderful Melody »). La jeune femme est déchirée entre l’amour et la fortune, et Lady Shane se souvient de sa propre jeunesse («The Call of Life»). Près de 55 ans plus tôt, en 1875, Lady Shane n’est encore que la jeune Sarah Millick, une riche Londonienne, qui prend des leçon de chant avec un fringant professeur de musique, Carl Linden. Sarah est fiancée à Lord Hugh, un riche mais rigide jeune noble. Mais elle et son professeur de musique sont tombés amoureux («If You Could Only Come With Me»). Carl est un homme intègre et ne veut pas ruiner les jeunes rêves de Sarah. Il prévoit de retourner dans son Autriche natale tard dans la nuit, mais jure de penser à Sarah à chaque printemps («I’ll See You Again»). Lors de la fête qui précède le mariage, Sarah se rend compte que sa vie avec Lord Hugh va être très malheureuse ("What Is Love"). Carl est amusant à la fête ("La Dernière Danse"), et quand elle comprend la profondeur de son amour pour elle, elle décide de s’enfuir avec lui à Vienne. Acte II Cinq ans plus tard, à Vienne, Carl est devenu chef d’orchestre, et Sarah (maintenant appelée Sari), chante ses chansons, mais elle est mécontente de leur nouvel emploi au Schlick’s Café, un établissement chic où elle est censée danser avec les clients et … peut-être plus («Ladies of the Town»). Le précédent amour de Carl, Manon, est une autre artiste au café. Cette dernière a des sentiments mitigés au sujet de Sarah («If Love Were All»). Sarah supplie Carl de quitter le café et de les emmener dans un endroit plus sûr («Evermore and a Day»; «Cher Petit Café»). Il est d’accord, mais cette nuit-là est, il y a beaucoup de clients au café («Tokay»). Manon chante «Bonne Nuit, Merci». Sarah est invitée à danser avec un capitaine de l’armée qui la manipule avec audace et lui vole un baiser sur la piste de danse («Kiss Me»). Carl est furieux et frappe le militaire. Le capitaine provoque Carl en duel et tue facilement le musicien avec son épée. Acte III Treize ans passent, et nous sommes au Gay Nineties («Ta Ra Ra Boom»; «Green Carnation»). Sarah est devenue mondialement célèbre en interprétant la chanson de Carl («Alas! The Time is Past»). Elle retourne à Londres, poursuivie par l’aimable marquis de Shayne, qui est frappé par son talent et sa tristesse; il est sûr qu’il peut lui permettre de retrouver son esprit de jeunesse. Elle retrouve ses vieux amis londoniens après près de 20 ans et les divertit avec la musique de Carl («Zigeuner»). Lord Shayne lui a fait sa demande en mariage dans toutes les capitales d’Europe et maintenant, chez elle à Londres, il lui dit qu’il acceptera que son amour pour Carl ne mourra jamais. Il la supplie de le laisser la rendre heureuse à nouveau. Elle accepte sa proposition à contrecœur. Elle chante à Carl: «Je t’aimerai jusqu’à ma mort - au revoir» ("I’ll See You Again" (reprise)).

Création: 12/7/1929 - Her Majesty's Theatre (Londres) - 697 représ.



Théâtre
0020 - Private lives (1930)
Musique:
Paroles:
Livret: Noël Coward
Production originale:
21 versions mentionnées
Dispo: Résumé  Commentaire  Génèse  

Private lives est une comédie de mœurs écrite en 1930. Certains ont dit que la pièce représentait les propres sentiments de Coward envers le mariage. Il a été écrit à Shanghai en 1931 alors que Coward se remettait d'une grippe. Après une tournée en Angleterre, la pièce inaugure le nouveau Phoenix Theatre de Londres en 1930, avec Coward, Gertrude Lawrence, Adrianne Allen et Laurence Olivier. Une production de Broadway a suivi en 1931, et la pièce a été reprise à de très nombreuses occasions dans le West End et à Broadway.

Genèse: Try-Out et création à Londres Produite par C. B. Cochran, la pièce est créée le 18 août 1930 au King’s Theatre d’Édimbourg, mise en scène par Coward et mettant en vedette Coward dans le rôle d’Elyot, Adrianne Allen dans Sibyl, Gertrude Lawrence dans Amanda et Laurence Olivier dans Victor. Après une tournée réussie à Liverpool, Birmingham, Manchester et Southsea pendant cinq semaines, la production a inauguré le nouveau Phoenix Theatre à Londres le 24 septembre 1930. Vu le succès, une semaine après la Première, Heinemann publia le texte de la pièce; une semaine plus tard, HMV publia des enregistrements de scènes de la pièce interprétées par Coward et Lawrence. De peur de se lasser, Coward n’aimait pas jouer dans les longues séries, et celle de Londres était donc une saison limitée de trois mois. Toutes les places ont été vendues en une semaine et il jouait encore dans des salles bondées quand il annonça que le spectacle fermerait le 20 décembre 1930, et ce avec toute la reconnaissance de savoir qu’ils auraient pu prolonger de six mois. Création à Broadway La première production de Broadway a ouvert au Times Square Theatre le 27 janvier 1931 toujours avec Coward, Lawrence et Olivier reprenant leurs rôles et Jill Esmond - qui avait épousé Olivier quelques mois plus tôt, jouant sous le nom d’artiste de Sibyl Walter Winchell - et décrivant la production comme «quelque chose d’assez stupide». Les critiques de New York étaient enthousiastes au sujet de la pièce et de la performance de Coward. Quelques semaines avant que Coward et Lawrence ne soient remplacés par Otto Kruger et Madge Kennedy, Lawrence s’effondra avec une attaque combinée de laryngite et d’épuisement nerveux. Coward se produit à cinq reprises avec sa doublure, puis ferma la production pendant deux semaines pour permettre à Lawrence de récupérer. Elle est revenue, et les deux ont continué dans leurs rôles jusqu’au 9 mai 1931. La production a tenu l’affiche un total de 256 représentations. Principaux revivals (1940 > 1970) Londres 1944 Le premier revival du West End a eu lieu à l’Apollo Theatre en 1944 avec John Clements et Kay Hammond. Cette version va être un énorme succès puisqu'elle va se jouer du 1er novembre 1944 au 8 juin 1946 (avant un transfert au Fortune Theatre du 10 juin au 20 juillet 1946), soit un total de 717 représentations! Broadway 1948 Au fil des ans, la pièce a été reprise à Broadway six fois. La première, en 1948, met en vedette Tallulah Bankhead dans le rôle d’Amanda et Donald Cook dans le rôle d’Elyot, avec Barbara Baxley dans le rôle de Sibyl et William Langford dans le rôle de Victor, dans une mise en scène de Martin Manulis au Plymouth Theatre, où il se joue 248 représentations. La production a tourné dans tous les États des États-Unis et a rapporté plus de 1,5 million de dollars. Coward est allé voir la production «avec mon cœur dans mes bottes et j’ai été très agréablement surpris ... sa vitalité était incroyable». Londres 1963 En 1963, au début de ce que Coward a appelé «Dad’s Renaissance» (la renaissance de papa), un revival londonien mis en scène par James Roose-Evans au Hampstead Theatre Club a annoncé le retour de Coward dans les bonnes faveurs de la critique. Le succès de la production, avec Edward de Souza comme Elyot et Rosemary Martin comme Amanda, a entraîné son transfert au Duke of York’s Theatre. Le producteur de West End voulait pour ce transfert utiliser des stars mais Coward insista pour que la jeune distribution de Hampstead soit retenue. Le spectacle s’est joué dans le West End pour 212 représentations. Off-Broadway 1968 Une production de Off-Broadway est mise en scène en mai 1968 par Charles Nelson Reilly avec en vedette Elaine Stritch dans le rôle d’Amanda … pour 9 représentations au Theatre de Lys, l’actuel Lucille Lortel Theatre. Broadway 1969 Une production est mise en scène en 1969 par Stephen Porter et avec Brian Bedford dans le rôle d’Elyot et Tammy Grimes dans le rôle d’Amanda (gagnant d’un prix Tony pour sa performance), avec David Glover dans le rôle de Victor et Suzanne Grossman dans le rôle de Sibyl. Le spectacle a ouvert ses portes au Billy Rose Theatre de Broadway, puis déménage au Broadhurst Theatre pour terminer sa série de 198 représentations. Londres 1972 puis Broadway 1975 – Maggie Smith La dernier grand revival du vivant de Coward se joua au Queen’s Theatre de Londres en 1972. Il a été mis en scène par John Gielgud avec Maggie Smith et Robert Stephens. Gielgud met en scène un transfert de sa production à Broadway en 1975, mettant en vedette Maggie Smith et John Standing au 46th Street Theatre, où il se joue durant 92 représentations. Stratford 1978 – Maggie Smith En 1978, Maggie Smith reprend son rôle (aux côtés de Brian Bedford) dans une production de la pièce au Festival de Stratford. Principaux revivals (à partir de 1980) London 1980 En 1980, une production du Greenwich Theatre est transférée au Duchess Theatre dans le West End. Il met en vedette Michael Jayston et Maria Aitken, et est mis en scène par Alan Strachan. Broadway 1983 – Elisabeth Taylor et Richard Burton Elizabeth Taylor, dans le rôle d’Amanda, et Richard Burton, dans celui d’Elyot, ont été les vedettes d’une production très attendue à Broadway en 1983. Mise en scène par Milton Katselas, la production a ouvert ses portes au Lunt-Fontanne Theatre en mai 1983, après avoir été présentée en Try-Out au Shubert Theatre de Boston en avril 1983. Il s’est joué durant 63 représentations. Après la fermeture de Broadway, cette production a tourné au John F. Kennedy Center for the Performing Arts en août et septembre 1983, au Shubert Theatre de Chicago en septembre et au Wilshire Theatre de Los Angeles en octobre 1983. Londres 1990 En 1990, un nouveau revival est produit à l’Aldwych Theatre de Londres, mettant en vedette Keith Baxter et Joan Collins, dans une mise en scène de Tim Luscombe. Le spectacle a de mauvaise critiques même si Sara Crowe remporte un Olivier Award, Actress in a Supporting Role, dans le rôle de Sibyl. Broadway 1992 Arvin Brown met en scène Collins dans le rôle d’Amanda et Simon Jones dans le rôle d’Elyot dans une production de Broadway de 1992 qui prend fin après seulement 11 previews et 37 représentations au Broadhurst Theatre. Londres – National Theatre 1999 La dernière production à Londres au 20ème siècle a eu lieu au National Theatre, de mai à septembre 1999, avec Anton Lesser dans le rôle d’Elyot et Juliet Stevenson dans celui d’Amanda, dans une mise en scène de Philip Franks. Londres 2001 puis Broadway 2002 Un nouveau revival londonien en 2001 souligne la dureté et le côté sombre de la pièce; il met en vedette Alan Rickman et Lindsay Duncan, dans une mise en scène d’Howard Davies à l’Albery Theatre (rebaptisé par la suite le Noël Coward Theatre). Duncan remporte un Olivier Award pour sa performance, Tim Hatley pour ses décors et Jenny Beavan pour ses costumes. Un transfert à Broadway de cette production du West End mettant en vedette Rickman et Duncan, est présenté pour 127 représentations au Richard Rodgers Theatre en 2002. Il a remporté le Tony Award du meilleur Revival, tandis que Duncan l’a gagné comme actrice principale et Hatley pour les décors. Londres 2009 En 2009, dans son nouveau bâtiment, le Hampstead Theatre présente un revival mis en scène par Lucy Bailey, avec Jasper Britton comme Elyot et Claire Price comme Amanda. Londres 2010 puis Broadway 2011 Une reprise en 2010 au Vaudeville Theatre de Londres a été dirigée par Richard Eyre et a mis en vedette Matthew Macfadyen comme Elyot et Kim Cattrall comme Amanda. La série limitée de dix semaines s’est jouée de février à mai 2010. Cette production a ensuite déménagé en Amérique du Nord, avec Cattrall et Paul Gross. Il a fait des Try-Out à Toronto du 16 septembre au 30 octobre 2011 et s’est ensuite joué sur Broadway au Music Box Theatre du 6 novembre, avec une ouverture officielle le 17 novembre. Simon Paisley Day a joué Victor, et Anna Madeley a joué Sibyl. La production a fermé très vite, le 31 décembre 2011. Chichester Festival 2012 puis Londres 2012 Une production a été présentée au Chichester Festival Theatre du 28 septembre (previews dès le 21 septembre) au 27 octobre 2012, avec Anna Chancellor dans le rôle d’Amanda et Toby Stephens dans le rôle d’Elyot, avec Anthony Calf dans le rôle de Victor et Anna-Louise Plowman dans celui de Sibyl. Le spectacle était mis en scène par Jonathan Kent. Cette production a été reprise avec la même distribution au Gielgud Theatre, à Londres, du 3 juillet (avant-premières du 22 juin) au 21 septembre 2013.

Résumé: Victor et Amanda ont divorcé il y a cinq ans. Réservant sans le savoir des chambres adjacentes pendant leur lune de miel avec leurs nouveaux conjoints respectifs, Victor et Sybil, Amanda et Elyot, nos deux divorcés remariés sont obligés de faire face à la réalité leurs vrais sentiments l'un pour l'autre. Réalisant que ces nouveaux mariages sont des erreurs, les divorcés tentent d'échapper à leurs nouveaux partenaires. À la hâte et sous le couvert de l'obscurité, ils fuient leur hôtel de lune de miel et leurs conjoints sans méfiance à la recherche d'intimité dans l'appartement isolé d'Amanda à Paris. Malgré leur passion l'un pour l'autre, Amanda et Elyot commencent à se disputer violemment, comme ils l'avaient fait pendant tout leur mariage. Il est clair que le couple ne peut pas vivre ensemble, mais ne peuvent pas non plus vivre l'un sans l'autre. Lorsqu'ils sont découverts quelques jours plus tard par leurs époux délaissés, les quatre amoureux doivent enfin reconnaître qui convient vraiment à qui.

Création: 24/9/1930 - Phoenix Theatre (Londres) - représ.



Musical
0021 - Ziegfeld Follies of 1931 (1931)
Musique: Ben Oakland • Chick Endor • Dave Stamper • Dimitri Tiomkin • Harry Revel • Hugo Riesenfeld • Jay Gorney • Jimmy Monaco • Noël Coward • Nora Bayes • Walter Donaldson
Paroles: Barry Trivers • Charles Farrell • E.Y. Harburg • Gene Buck • J.P. Murray • Jack Norworth • Joseph McCarthy • Mack Gordon • Noël Coward
Livret: Gene Buck • J.P. Murray • Mark Hellinger
Production originale: Florenz Ziegfeld
1 version mentionnée
Dispo: Commentaire  

Genèse:

Résumé:

Création: 1/7/1931 - Ziegfield Theatre (Broadway) - représ.



Musical
0022 - Cavalcade (1931)
Musique: Noël Coward
Paroles: Noël Coward
Livret:
Production originale:
2 versions mentionnées
Dispo: Résumé  Synopsis  Génèse  

Genèse: Coward began researching the project while appearing in the Broadway production of Private Lives, finding inspiration in back issues of The Illustrated London News he had brought to New York City with him expressly for that purpose. He also drew on his personal memories for many of the twenty-two scenes in the three-act play. After returning to London, Coward continued to work on the play. Knowing the size and scope of the project would require as large a venue as possible, he and designer Gladys Calthrop inspected Theatre Royal, Drury Lane and found it to be ideal due to the depth of the stage, the width and height of the proscenium, the various lighting and flying effects that could be achieved, and the six hydraulic lifts that could be utilized to move scenery easily. While Calthrop began the task of designing hundreds of costumes and dozens of sets, Coward worked on the script, which he completed in August 1931. Rehearsals began the following month. With four hundred cast and crew members involved in the production, Coward divided the crowd into groups of twenty and assigned each a leader. Because remembering individual names would be impossible, everyone was given a color and number for easy identification, thus allowing Coward to direct "#7 red" to cross downstage and shake hands with "#15 yellow and black." Extras were encouraged to create their own bits of stage business, as long as it didn't draw focus from the primary action of the scene. Cavalcade premiered on 13 October 1931, starring Mary Clare and Edward Sinclair as the Marryot parents and featuring John Mills, Binnie Barnes, Una O'Connor, Moya Nugent, Arthur Macrae, Irene Brown and Maidie Andrews in supporting roles. Despite a brief delay caused by a mechanical problem early in the first act, the performance was a strong success, and the play went on to become one of the year's biggest West End hits, running for 405 performances. The play closed in September 1932. Opening just prior to the British General Election, the play's strongly patriotic themes were credited by the Conservative Party for helping them secure a large percentage of the middle class votes, despite the fact Coward had conceived the project a full year before the election was held, and the playwright strenuously denied having any motivation to influence its outcome. King George V and Queen Mary attended the performance on election night and received Coward in the Royal Box during the second interval. Owing to the size and sheer cost of production, Cavalcade has not been staged on the scale of its original production. The few revivals have trimmed a number of the more spectacular scenes, in particular the finale with its multiple lighting and sound effects depicting industrial and social chaos.

Résumé: This epic production covers three decades in the life of the Marryott family and their servants, starting in 1900 and ending on New Year’s Eve, 1929. The family is caught up in such events as the Relief of Mafeking, the death of Queen Victoria, the sinking of the Titanic and World War I. Popular songs of at the time of each event were interwoven into the score, which also included original music by Noel Coward.

Création: 13/10/1931 - Drury Lane Theatre (Londres) - 405 représ.



Musical
0023 - Words and Music (1932)
Musique: Noël Coward
Paroles: Noël Coward
Livret: Noël Coward
Production originale:
2 versions mentionnées
Dispo: Génèse  Liste chansons  
Vidéos:  

Genèse: The show opened in London at the Adelphi Theatre on 16 September 1932, after a Manchester Opera House tryout in August 1932. It consisted of a series of sketches, some with songs, and starred Ivy St. Helier, Joyce Barbour, John Mills, Romney Brent, and Doris Hare and, in a small part, Graham Payn. It ran for 164 performances, short of the two years Coward had expected, closing on 4 February 1933. The Manchester Guardian wrote of the show: "Mr. Coward has never sharpened his quill to better purpose than here. In many of the numbers his neatly polished libretto has more than mere verbal ingenuity, and his musical score, though by this time its conventions are familiar, shows a wide and diverting range both in parody and in construction... an acid Anglo-Indian scene with a chorus of sahibs declaiming that 'no matter how much we sozzle and souse, the sun never sets upon Government House', leads to a swinging mock-heroic number with the refrain 'But mad dogs and Englishmen go out in the midday sun' that has a true Gilbertian flavour." The Times wrote, "Mr. Coward has the gift of attack... he had the audience cheering before the opening chorus was spent.... Mr. Coward has, above all else, the gift of satire, and this revue, being primarily satirical, is his best work in the musical kind... the active fierceness which is the distinction between genuine satire and empty sneering." The paper thought "Something to do with Spring" the only failure in the show, praised "Mad About the Boy", "Midnight Matinée" and the parodies of Casanova and Journey's End, and was undecided about "Let's Say Goodbye." It praised the performances of St Helier, Brent, Hare, Barbour, Steffi Duna and Nora Howard. The Daily Mirror commented, Words and Music "bears the stamp of genius.... 'Mad Dogs and Englishmen' is another song that goes with such snap and sparkle that it is bound to be heard wherever there are gramophones and pianos.... Words and Music has nothing in common with the average revue. Mr Coward, indeed, lifts it far above the ordinary". Coward later said of the show, "Words and Music was almost a very good revue, but it wasn't quite. I've never quite made up my mind why. It could possibly have been my fault. But it wasn't entirely. It had no great big star in it, though there was a wonderful cast." The show was revised and opened on Broadway in 1939 with the title "Set to Music".

Résumé:

Création: 16/9/1932 - Adelphi Theatre (Londres) - représ.



Théâtre
0024 - Design for Living (1933)
Musique:
Paroles:
Livret: Noël Coward
Production originale:
3 versions mentionnées
Dispo: Synopsis  Commentaire  Génèse  

Genèse: Coward had known Alfred Lunt and Lynn Fontanne since his first trip to New York in 1921, when he was penniless, and they were scarcely better off. Dreaming of future stardom, they resolved that when all three were famous, Coward would write a play for them all to star in. In the following decade, Coward became one of the world's most famous playwrights, with a succession of popular hits. These ranged from the operetta Bitter Sweet (1929) and the extravaganza Cavalcade (1931), to the intimate comedies Hay Fever (1924) and Private Lives (1930). Lunt and Fontanne too had achieved fame, and by the early 1930s the time was right for Coward to write their star vehicle. The Lunts' marriage was devoted and long-lived, but there were triangular relationships in their private lives which Coward could draw on for his plot. Coward recorded that while he was refining his original ideas for the play, "Alfred had suggested a few stage directions which if followed faithfully, would undoubtedly have landed all three of us in gaol". Of the three principal characters, Coward later commented: "These glib, over-articulate and amoral creatures force their lives into fantastic shapes and problems because they cannot help themselves. Impelled chiefly by the impact of their personalities each upon the other, they are like moths in a pool of light, unable to tolerate the lonely outer darkness but equally unable to share the light without colliding constantly and bruising each other's wings.... The ending of the play is equivocal. The three of them... are left together as the curtain falls, laughing.... Some saw it as the lascivious anticipation of a sort of a carnal frolic. Others with less ribald imaginations regarded it as a meaningless and slightly inept excuse to bring the curtain down. I as author, however, prefer to think that Gilda and Otto and Leo were laughing at themselves." Original production Design for Living previewed in Cleveland, Ohio on 2 January 1933 and opened in New York on 24 January, at the Ethel Barrymore Theatre on Broadway to popular and critical acclaim. In The New York Times, Brooks Atkinson described it as a play of "skill, art and clairvoyance, performed by an incomparable trio of comedians. ... Miss Fontanne with her slow, languorous deliberation, Mr Lunt with his boyish enthusiasm, Mr Coward with his biting, nervous clarity. ... Skill, art, even erudition of a sort have gone into this gay bit of drollery." The New York Sun called it "as happy a spectacle of surface skating as one might see," adding that the skaters were "sometimes on very thin ice." For the opening night, the price of tickets more than quintupled, and the three stars were reported to be receiving record salaries for a Broadway production. Revivals The first London production of Design for Living opened at the Haymarket Theatre on 25 January 1939, later transferring to the Savoy Theatre, and running for 233 performances. The run was cut short by the outbreak of World War II. Gilda was played by Diana Wynyard, Otto by Anton Walbrook and Leo by Rex Harrison. By the time the play made its delayed debut in London Ivor Brown thought it "very much of its time and already seems a trifle faded. It will not be long before they revive it in costume as a specimen comedy of 'early thirties' manners." In 1944 it was performed at the Prince of Wales Theatre in Birmingham from 13 November. As part of Play of the Week in August 1964 four Coward plays directed and produced by Joan Kemp-Welch were transmitted on ITV, including Design for Living with Jill Bennett as Gilda, Daniel Massey as Leo, and John Wood as Otto. The first major revival was at the Phoenix Theatre, London, shortly after Coward's death in 1973. Vanessa Redgrave played Gilda, with John Stride and Jeremy Brett as Otto and Leo. In 1982, at the Globe Theatre, Maria Aitken, Gary Bond and Ian Ogilvy played the lead roles. The first Broadway revival was in 1984 at Circle in the Square Theater, directed by George C. Scott, starring Jill Clayburgh as Gilda, Raul Julia as Leo and Frank Langella as Otto. A 1994 revival of the play directed by Sean Mathias at the Donmar Warehouse theatre emphasised the sexual overtones of the play. Though the Coward estate has been wary of radical reinterpretations of the plays, the author's partner, Graham Payn, attended at least one performance. The production featured Rachel Weisz, Paul Rhys and Clive Owen. It transferred to the West End with Weisz, Rupert Graves and Marcus D'Amico. Rupert Everett stood in for Graves in at least one performance during the run. A 2001 Broadway revival was directed by Joe Mantello and starred Alan Cumming as Otto, Jennifer Ehle as Gilda and Dominic West as Leo. In July 2002 Marianne Elliott directed a production for the Royal Exchange, Manchester with Victoria Scarborough as Gilda, Ken Bones as Ernest and Oliver Milburn as Otto. London's Old Vic Theatre staged a revival in 2010, with Tom Burke as Otto, Lisa Dillon as Gilda, and Andrew Scott as Leo.

Résumé:

Création: 24/1/1933 - Ethel Barrymore Theatre (Broadway) - représ.



Théâtre
0025 - Blithe Spirit (1941)
Musique:
Paroles:
Livret: Noël Coward
Production originale:
5 versions mentionnées
Dispo: Synopsis  Génèse  

Genèse: The play was first produced at the Manchester Opera House in June 1941, and then premiered in the West End at the Piccadilly Theatre on 2 July 1941, later transferring to the St James's Theatre and then the Duchess Theatre, for a total of 1,997 performances. It was directed by Coward; sets and costumes were designed by Gladys Calthrop.[9] During the run Beryl Measor took over as Madame Arcati and Irene Browne took over the role of Ruth. When the play transferred from the Piccadilly to the St James's in 1942, Coward took over the role of Charles for a time. The run set a record for non-musical plays in the West End that was not surpassed until 1957 by The Mousetrap. The Broadway premiere was on 5 November 1941 at the Morosco Theatre in a production staged by John C. Wilson and designed by Stewart Chaney. In the cast were Clifton Webb as Charles, Peggy Wood as Ruth, Leonora Corbett as Elvira and Mildred Natwick as Madame Arcati. The play transferred to the Booth Theatre on 18 May 1942; it ran for a total of 657 performances. Coward starred as Charles in a wartime UK touring company, beginning in September 1942, with Joyce Carey as Ruth, Judy Campbell as Elvira and Molly Johnson as Madame Arcati. Dennis Price covered for Coward when the latter was taken ill. Another wartime touring company, run by ENSA, toured the Far East in 1945, headed by John Gielgud, who directed, and played Charles. 1970s and '80s In July 1970, the play was revived in the West End at the Globe Theatre, starring Patrick Cargill as Charles, Phyllis Calvert as Ruth, Amanda Reiss as Elvira and Beryl Reid as Madame Arcati; it ran until January 1971. It was then revived by the National Theatre in 1976, in a production directed by Harold Pinter, starring Richard Johnson as Charles, Rowena Cooper as Ruth, Maria Aitken as Elvira and Elizabeth Spriggs as Madame Arcati. Another London revival played in 1986 at the Vaudeville Theatre, starring Simon Cadell as Charles, Jane Asher as Ruth, Joanna Lumley as Elvira and Marcia Warren as Madame Arcati. Blithe Spirit was revived on Broadway at the Neil Simon Theatre on 31 March 1987 in a production directed by Brian Murray. It starred Richard Chamberlain as Charles, Judith Ivey as Ruth, Blythe Danner as Elvira and Geraldine Page as Madame Arcati. It ran for 104 performances. Page, who received a Tony Award nomination for Best Actress, died of a heart attack during the run; Patricia Conolly succeeded her in the role. 2000s In 2002 the play was given a short production at the Bay Street Theatre in Sag Harbor, New York, with Daniel Gerroll, who also directed, as Charles, Patricia Kalember as Ruth, Twiggy as Elvira and Dana Ivey as Madame Arcati.[21] The piece was back in the West End at the Savoy Theatre in 2004, in a production directed by Thea Sharrock, starring Aden Gillett as Charles, Joanna Riding as Ruth, Amanda Drew as Elvira and Penelope Keith (succeeded by Stephanie Cole) as Madame Arcati. A Broadway revival played in 2009 at the Shubert Theatre. Michael Blakemore directed, with Rupert Everett as Charles, Jayne Atkinson as Ruth, Christine Ebersole as Elvira, Angela Lansbury as Madame Arcati and Simon Jones as Dr Bradman. The New York Times found the revival somewhat uneven, calling the opening performance "bumpy", but praised Lansbury's performance.[n 1] 2010s Sharrock directed a revival of her production of the play, which started as a UK tour and then moved to the Apollo Theatre, London. It ran there from March to June 2011, with a cast including Robert Bathurst as Charles, Hermione Norris as Ruth, Ruthie Henshall as Elvira and Alison Steadman as Madame Arcati. A West End production, directed by Blakemore, opened at the Gielgud Theatre in March 2014, with Charles Edwards as Charles, Janie Dee as Ruth, Jemima Rooper as Elvira and Lansbury as Madame Arcati, and Jones as Dr Bradman as in Blakemore's 2009 Broadway production. It ran until June. A revival, again directed by Blakemore with most of the West End cast (including Lansbury at age 89) except Charlotte Parry as Ruth, toured North America from December 2014 to March 2015, visiting Los Angeles, San Francisco, Toronto and Washington D.C..

Résumé:

Création: 2/7/1941 - Piccadilly Theatre (Londres) - représ.



Théâtre
0026 - Present Laughter (1942)
Musique:
Paroles:
Livret: Noël Coward
Production originale:
0 version mentionnée
Dispo:

A cause des ravages sur Londres de la Seconde Guerre Mondiale, Present Laughter a en fait été créé par un UK Tour de 25 semaines en 1942 en Grande-Bretagne par Coward et ses acteurs. Son producteur, Binkie Beaumont, s’est opposé à un si long UK Tour et souhaitait ouvrir au Haymarket Theatre de Londres. Coward lui a répliqué que dans des conditions de guerre, "les provinciaux ne pouvaient plus venir dans le West End, et donc le West End devait aller dans les provinces". Present Laughter est donc créé à Blackpool le 20 septembre 1942 dans une mise en scène de Noël Coward. Le répertoire de cet UK TOUR comprenait également This Happy Breed et Blithe Spirit; les trois étaient annoncés collectivement comme "Noel Coward in his Play Parade". Après avoir joué dans 22 villes d’Angleterre, d’Écosse et du Pays de Galles, l'UK Tour s’est terminé par une série de six semaines au Haymarket de Londres.

Genèse:

Résumé:

Création: 20/9/1942 - UK Tour () - représ.



Musical
0027 - Ace of Clubs (1950)
Musique: Noël Coward
Paroles: Noël Coward
Livret: Noël Coward
Production originale:
2 versions mentionnées
Dispo: Résumé  Synopsis  Génèse  Liste chansons  

Genèse: This musical created in 1950 was written, composed and directed by Noël Coward. Tom Arnold opened it at the Palace Theatre, Manchester, on 16 May 1950, followed by more tryouts at the Liverpool Empire Theatre(2 weeks) and the Birmingham Alhambra Theatre (2 weeks). It transferred to the Cambridge Theatre, London, on 7 July 1950 where it ran for 211 performances until 6 January 1951. The cast included Pat Kirkwood, Sylvia Cecil, Graham Payn, Jean Carson and Myles Eason. Mantovani was the musical director. The show is set in a 1949 London nightclub called "Ace of Clubs". Nightclub singer Pinkie Leroy falls in love with a sailor. Pinkie and her lover get mixed up with gangsters, a lost package and a missing diamond necklace. In the end, the police arrest the perpetrators, and Pinkie gets her man. Despite its modest run, it contained several songs that survived independently, in Coward's later cabaret acts and elsewhere, including "Sail Away" and "I Like America." A CD of the original London cast recording was released in 2004

Résumé: Benny runs the Soho nightclub "The Ace of Clubs" for the owner, Rita. Felix, the compère, introduces the club's girls, who perform their opening number. Benny plans the pickup of a parcel with a gangster, Smiling Snyder. The parcel is in the cloakroom wrapped in a raincoat. When Snyder forcibly steals a kiss from Pinkie Leroy, the club's star, in the middle of her act, a sailor named Harry punches Snyder, who draws his gun and fires. Pinkie takes the raincoat to cover her skimpy costume and escapes with Harry. Harry and Pinkie discover the parcel in the raincoat, but it falls out and Harry finds it after Pinkie goes back to the club. Benny is already looking for the missing parcel, and Rita, who is in love with him, realises that Benny is involved with the gangsters. At rehearsal the next afternoon, Harry comes by to see Pinkie. Detective-lnspector Warrilove arrives to investigate a jewel robbery and shooting. He suspects Snyder. Benny discourages Pinkie from becoming involved with Harry. That evening Snyder and his associate, Guy, kidnap Harry during the show, but he escapes. Pinkie, afraid for Harry's safety, promises Benny that she will get the parcel. Harry is hidden, and after Benny leaves, he and Pinkie meet. The next day, Harry return with the parcel, suggesting that they give it to the police. Pinkie disagrees, and they argue. That evening, one of the girls mistakes the parcel for her birthday present and opens it, finding the purloined necklace. Snyder and Gus pick up the parcel in exchange for cash. Rita hears that the stolen necklace has been traced to the club. She asks the gangsters to leave. In the club, Warrilove notices the necklace, which the birthday girl is wearing, and he follows her. Snyder and Gus open the parcel to find the birthday present, a pair of falsies. They return to the club, and Warrilove catches them. All ends happily for Benny and Rita as well as Pinkie and Harry.

Création: 7/7/1950 - Cambridge Theatre (Londres) - représ.



Théâtre
0028 - Relative Values (1951)
Musique:
Paroles:
Livret: Noël Coward
Production originale:
1 version mentionnée
Dispo: Synopsis  

Genèse:

Résumé:

Création: 28/11/1951 - Savoy Theatre (Londres) - représ.



Musical
0029 - Noël and Gertie (1983)
Musique: Noël Coward
Paroles: Noël Coward
Livret: Sheridan Morley
Production originale:
4 versions mentionnées
Dispo: Synopsis  

Genèse:

Résumé:

Création: 9/5/1983 - King's Head Theatre (Londres) - représ.