La Cie "Les Abîmés" nous présente son premier spectacle

Souvent, on entend dire par les jeunes ou par les moins jeunes que le théâtre est ampoulé, artificiel, intellectuel, archaïque. Ici, l'auteur est jeune, bien dans son temps, son langage n'est pas ampoulé…, ses idées ne sont pas archaïques… ; tout est fait pour minimiser la distance entre l'acteur et le spectateur grâce à plusieurs avantages que présente son texte. Les sujets évoqués ici sont traités à la fois de manière drôle et touchante; le but étant de sensibiliser et non pas de démoraliser le spectateur sur les difficultés de la vie de couple! Le texte est léger tout en restant d'une profondeur accessible.
L'auteur confronte deux situations tout à fait opposées ; d'où le comique de situation.


Persévérant sur cette voie, il s’inscrit au cours Florent à 15 ans et prend vite conscience que son intuition était la bonne. Sur les planches, il revit, se sent pousser des ailes et s’extériorise comme jamais.

Ses professeurs distinguent chez ce gamin un excellent potentiel. Lui, préfère élargir son éventail et se lance dans l’écriture et la mise en scène de pièces de théâtre, car là haut sur cette scène tout est décidément possible et accessible. L’inspiration lui vient de ses propres expériences, de ce qu’il vit et ce dont il est témoin au quotidien. Il termine sa dernière année avec une pièce au titre accrocheur et dérangeant « Suicides ». Seul face au public, il joue un type qui veut se suicider. Pour résumer. Il prend les spectateurs au dépourvu en les amenant à être les acteurs silencieux de la pièce qui se joue.

Isabelle Nanty & Françis Huster voyant leur élève commencer à faire des étincelles, lui proposent de collaborer avec eux: F. Huster lui offre un rôle dans «Putzi». I. Nanty, joue dans sa nouvelle pièce «Saloperies de merde» en 1992. De nouveau, avec une mise en scène dynamique, M. Cohen, extrait les spectateurs de leurs torpeurs. Ils enchaînent sur l’adaptation de «La Mouette» (Tchekhov), dans laquelle Isabelle Nanty jouera le rôle de Macha et Michaël celui de Treplev.

Dans la seconde partie des années 90 et début 2000, il se fait remarquer dans des classiques «Les précieuses ridicules», mais aussi des pièces de son propre cru «Les abîmés», «le Soleil est rare (et le bonheur aussi)», et prend position en participant à une pièce plus engagée «La plus grande pièce du monde». Après le choc du 21 avril 2002, des acteurs, auteurs et chanteurs se relaient sur scène en présentant des textes inédits afin de montrer leurs révoltes et mécontentements.

Et c’est en 2003, avec «La Preuve» de Bernard Murat, que Michaël Cohen reçoit la reconnaissance de ces paires en étant nominé comme meilleur révélation théâtrale masculine pour son rôle de Hal, le mathématicien néophyte.

En parallèle, ne voulant pas s’arrêter en si bon chemin, avide d’apprendre et de découvrir toujours plus, Michaël lorgne vers le cinéma. Il participe à des films de réalisateurs majeurs tels que C. Lelouch (Les Misérables Xxème Siècle), E. Chouraqui (Les Menteurs), aux côtés d’acteurs confirmés. Il observe, questionne, apprend et absorbe pour tirer le meilleur de ses collaborations. Sorti plus fort de ces expériences, c’est Thierry Klifa, qui lui offrira ses premiers beaux personnages, deux Juliens, dans «Emilie est partie» (Court Métrage) et dans « Une vie à t’attendre ». Tout les deux sont des rôles sensibles et gracieux : le Julien d’ « Emilie est partie » a du mal à gérer la séparation inévitable d’avec Emilie, pour pouvoir vivre sa propre vie. Celui d’ « Une vie à t’attendre », hyper sensible, essaie de se dégager de l’emprise de frère aîné pour pouvoir exister par lui-même.
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Ces expériences théâtrales, cinématographie et humaines lui ont ouvert les portes vers d’autres rôles qui promettent d’être aussi intéressants. Et 2006 nous permettra, à nous, de (re)découvrir toutes les facettes de son talent.

Aujourd’hui, auteur de 8 pièces, Michaël travaille à sa seconde adaptation : «Le Misanthrope» (nouvelle version), un travail ambitieux qui lui permettra de retrouver l’atmosphère théâtrale et la double casquette d’acteur et de metteur en scène…

Le 15 mars, sortira « Du jour au lendemain » de Philippe Le Guay : La vie est bien ingrate pour François Berthier transforme comme par miracle. Que se passe-t-il ? François va essayer de comprendre ce qui lui arrive. Mais il ne suffit pas que les choses se passent bien, encore faut-il les accepter…

En juin prochain, il sera encore à l’affiche avec «ILS», un thriller français: Lucas et Clémentine, un couple trentenaire expatrié en Roumanie, vivent un bonheur paisible… Pourtant, dans leur maison, tout va basculer…Le couple n'est pas seul… Le cauchemar commence… ILS sont là…

Et enfin, en décembre, la sortie du nouveau film de Thierry Klifa "Le héros de la famille".

L’enfant a pris de la bouteille et s’est transformé en super héros, prêt à déplacer des montagnes pour l’amour de son métier. N’essayez pas de lui résister, installez vous bien confortablement dans votre fauteuil et laissez vous emporter dans l’univers de cet ancien gamin qui ne pouvait décidément que devenir un artiste.

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