Il était une fois Marianne, une jeune fille
qui rêvait d'une autre vie…

"Rien ne donne autant le sentiment de l'infini que la bêtise"

Des gens simples qui rêvent, qui s'aiment, qui souffrent, qui se trahissent …
La vie, tout simplement


La mentalité des personnages principaux est fortement caractérisée par la pression économique et sociale du monde qui les entoure. L’acquisition d’argent et le rang social à maintenir sont deux combats de tous les instants. Les personnages essaient d'échapper à cette pres-sion. Ils y arrivent en se ménageant des moments de gaieté, remplis de joies simples, mais souvent fort artificielles. Les vrais con-flits sont ignorés et écartés habilement par quelques lieux communs.

Les personnages font souvent des plans sur la comète, ce sont pour la plupart des indécrottables optimistes. Alfred, par exemple, qui voit soudain son bonheur en France, mais revient les mains vides un court instant plus tard. Le grand projet est tombé à l'eau.

Toute la société semble être dirigée par une pensée optimiste. Malheureusement, cette pensée, comme la gaieté par ailleurs, ne sert qu’à jouer le jeu illusoire du «tout va bien». Ces deux phénomènes sont utilisés pour camoufler la peur de tomber financièrement ou socialement.

La morale à la fois patriarcale et chrétienne forme un cadre social étroit duquel Marianne essaie de faire éclater. Mais elle n’y parviendra pas et la conclusion de la pièce montre bien à quel point les problèmes ne sont pas «résolus», mais simplement évincés : un enfant meurt et la morale est sauve! On retrouve dès lors le même type de rapports entre les personnages qu’au début de la pièce.

Les personnes semblent ne rien avoir appris de plus, tout est oublié. Tout est pardonné.

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