Aucune cage, aucune folle,
mais une histoire de sentiments
traitée avec légéreté, tendresse et humour!

Cette pièce dont les thèmes sont tirés de trois romans autobiographiques de l’écrivain flamand Tom Lanoye : « Un fils de boucher avec de petites lunettes », « Les boîtes en carton » et « La Langue de ma mère », nous raconte la découverte de l’amour par un adolescent. Puis, quelques années plus tard, la difficulté d’annoncer son homosexualité à des parents aimants, mais vieux-jeu.


Il n’y a, depuis belle lurette, plus de doute pour personne : Tom Lanoye est un grand de la littérature néerlandaise. Et de la littérature tour court.

Des exemples ? Sa pièce De Russen vient d’être jouée à Moscou (où Lanoye a d’ailleurs fait une intervention publique très remarquée contre les nouvelles lois homophobes de Vladimir Poutine).

Il est depuis longtemps l’un des dramaturges étrangers les plus joués en Allemagne où son énorme polyptique shakespearien Ten oorlog ! a raflé nombre de prix et où des traductions récentes ont encore renforcé sa réputation. On pourrait en citer bien d’autres, mais ce qui nous frappe évidemment le plus, c’est le renom que Tom Lanoye a acquis en dans le monde francophone. Depuis 2007, il draine les foules du Festival d’Avignon In et les traductions de ses romans et pièces en ont fait une figure littéraire en vue en France comme chez nous. Ses dons de satiriste, d'humoriste et de conteur s'expriment radicalement avec une générosité railleuse et une liberté de ton d'une authenticité rare dans le roman contemporain.

Lanoye est un homme de théâtre. Même dans ses romans. C’est pourquoi il peut les porter lui-même à la scène avec le succès que l’on sait (Sprakeloos – La langue de ma mère sur scène, qui fait les beaux jours du KVS et du Théâtre National). A noter qu’il monte sur scène pour interpréter ses romans et qu’il a créé de nombreux one-man-shows en Flandre.

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