«Un extraordinaire monologue des plus savoureux.
Une farce truculente!»
Roger Simons – Les Feux de la Rampe

Dans un lieu improbable débarque un homme barbu.
Il traîne derrière lui une énorme malle qu’il transporte difficilement. ll ressemble un peu à… Il a soif, il a faim. Il bénéficie d’une permission de l’au-delà pour laver son nom. Il nous regarde. Intrigué de voir ce monde groupé devant lui. Après quelques regards envers ces gens étranges d’un autre monde, celui de la terre, l’homme raconte…


- Pour faire connaitre ce texte d’Howard Zinn, donc pour faire connaître Howard Zinn.
- Pour mettre en évidence le travail de ce merveilleux comédien : Michel Poncelet.
- Parce que Karl Marx n’est pas mort.
- Car ce texte ne nous prend pas pour des cons. C’est intelligent, érudit et pourtant drôle et ‘spectaculaire’.
- Pour comprendre ce qu’on peut faire avec Marx aujourd’hui.
- Pour prévenir de la dérive ‘totalitaire’.
- Pour rappeler à chaque révolté qu’il a raison d’être un révolté mais qu’il aurait tort de devenir un despote.
- Pour comprendre, si c’est possible, où tout ça a dérapé.
- Pour s’amuser.
- Pour amuser le public.
- Pour enrichir le public (même si on lui pique du flouze quand il paie sa place).
- Parce qu’il faut vivre avec les morts, surtout quand ils sont bien vivants.
- Pour ne pas tourner en rond.
- Pour ne pas que Le Capital finisse dans le placard.
- Pour permettre au public de trier dans le Marxisme.
- Parce que nous ne sommes pas marxistes.
- Parce que nous sommes tous marxistes.
- Parce que Derrida nous a demandé quel théâtre on construisait avec les pierres du mur de Berlin ?
- Parce qu’il y a le matin glauque, mais aussi le lendemain qui chante ?
- Parce qu’on ne connait pas Marx.
- Parce que le questionnement n’est jamais mauvais.
- Et si le questionnement passe par la légèreté et l’humour intelligent, c’est bien aussi…

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