Pièce sensible et délicate pour un sujet sensible et délicat,
qui évoque la tradition, la loi, les rites, les cultures, les peurs…

Le cœur de la pièce, c'est le corps des femmes: sa sensualité, son mystère, sa jouissance, son érotisme, son plaisir ainsi que les violences qu’on peut pratiquer sur sa fragilité.

"A toutes celles qui souffrent dans leur chair pour concilier tradition et droits humains" Pietro Pizzuti


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De nos jours, une femme blanche découvre, dans un appartement vide dont elle a les clés, une jeune femme noire qui squatte.
Elle est la fille de Nura, jadis sa femme d’ouvrage.
Nura a été condamnée pour avoir pratiqué l’excision en Belgique. Elle a purgé sa peine et est repartie dans son pays.
La femme blanche n’a jamais pu s’expliquer avec Nura, elle ne l’a pas dénoncée et ne sait pas comment elle a été arrêtée.
Impressionante et fondamentale confrontation entre Adama, la jeune femme noire et fille de Nura, et la femme blanche, face à une pratique d’un autre âge, encore appelée “rite“ dans certains pays.

La question des tenants et aboutissants du drame des Mutilations Génitales Féminines
(MGF) constitue le cœur de cette pièce de Pietro Pizzuti. Un sujet délicat, sensible, bouleversant, révoltant surtout, qui évoque les traditions, les identités, les lois, les rites, les cultures et les peurs. Mais qui touche aussi aux questions complexes de l’identité culturelle et parfois de sa disparition.
Au cœur de la pièce : le corps, celui des femmes ; sa sensualité, son mystère, sa jouissance, son érotisme, son plaisir ainsi que les violences qu’on peut pratiquer sur sa fragilité. Comme l’excision.
GAMS estime entre 100 et 140 millions le nombre de fillettes et de femmes ayant subi une mutilation sexuelle. Chaque année, trois millions de fillettes risquent d’être soumises à cette pratique. Les MGF recouvrent toutes les interventions relatives à l’ablation partielle ou totale des organes génitaux externes de la femme ou la lésion des organes génitaux féminins pratiquées pour des raisons culturelles, religieuse ou pour toute autre raison non thérapeutique. La pratique de l’excision infligée aux filles perpétuée par les femmes et imposée par les hommes, est un acte qui reste incrusté dans la peau et l’esprit de chacune de ses victimes.

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