Pierre et Marie Curie vont découvrir successivement
la radioactivité, le radium et … l'amour.

Une pièce de théâtre dans laquelle Pierre et Marie Curie sont les protagonistes, qui se déroule dans un laboratoire, ayant pour thème la découverte de la radioactivité et qui en plus soit une folle comédie. Voilà ce que Jean-Noël Fenwick rêvait d’écrire avec «Les Palmes de Monsieur Schutz». Les 11 nominations aux Molières, de nombreux prix et surtout 6 ans de représentations ininterrompues à Paris montrent qu’il a totalement réussi don pari.


Applaudissements, trépignements de satisfaction des spectateurs, la distribution réunie par le metteur en scène Jonathan Fox méritait l'enthousiasme ainsi manifesté en fin de soirée. Colette Sodoyer est une épatante Marie Curie, volontaire jusqu'à l'entêtement, passionnée comme la Polonaise qu'elle est, intelligente jusqu'à la ruse, avec un soupçon d'espièglerie et une féminité toute personnelle. La comédienne la fait réellement exister en scène.

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La Libre Belgique - 16/7/2004 - Philip Tirard

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Si l'intrigue semble, de prime abord, n'être qu'un prétexte à de nombreux quiproquos, elle n'en possède pas moins une veine caricaturale du monde de la science d'une troublante vérité actuelle. Les longues heures peu reluisantes d'une recherche scientifique nécessairement aléatoire, le manque de moyens, la course aux publications... Tout y est passé à la moulinette, jusqu'au rôle de la femme dans cet océan d'obscénité qu'est la recherche masculine. Et un point pour Marie! Qui fut, rappelons-le, l'égale des plus grands physiciens modernes.


Lorsque le couple scientifique le plus célèbre (Colette Sodoyez et Laurent Renard, convaincants) tente de percer le secret de la radioactivité, cela donne forcément lieu à des scènes plutôt explosives, menaçant à tout moment de quelque destruction les décors soigneux du scénographe Xavier Rijs. De la dynamite cachée dans un buste de Louis Pasteur et destinée à la résistance polonaise, au breuvage anti-gueule de bois plus soûlant qu'une vodka bien frappée, cette comédie moderne n'est pas avare de trouvailles comiques.

En plus d'un Monsieur Schutz (Michel Hynderickx, acteur pilier de l'équipe du Karreveld) qui trépigne, éructe et rend la vie impossible à ses étudiants, d'autres personnages tout aussi rocambolesques gravitent autour des Curie : Gustave Bémont, dit Bichro (remarquable Gérald Wauthia), personnage hilarant toujours à la recherche de la dernière invention qui fera de lui un homme riche ; et Françoise Oriane, qui incarne la très provinciale Georgette, nounou ragoteuse et attachante de la fille des Curie.

Fidèle à la tradition d'un théâtre populaire accessible à tous, Bulles Productions a choisi, cette année, de mettre le cap sur le divertissement léger avec une portée didactique, comme nous l'explique le metteur en scène Jonathan Fox. Une leçon de science très agréable, il est vrai, que cette fantaisie historique. Bref, si tous les radium, uranium et E = mc² ne sont pour vous qu'un douloureux casse-tête chinois, allez donc chercher la lumière d'eurêka en plein air au Karreveld.·

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Le Soir - 17/7/2004 - Catherine Makereel

Un spectacle joyeux, intelligent, plein de rythme et d’humour, doté d’un décor étonnant signé Xavier Rijs (dans ce contexte du Château du Karreveld) : une pièce du laboratoire où se trouvent multi appareils plus savants et plus abracadabrants les uns que les autres.
Les comédiens sont d’une vérité étonnante et d’un naturel très appréciable : Laurent Renard (Pierre Curie), Colette Sodoyez (Marie Curie), Françoise Oriane (Georgette), Gérard Wauthia (Gustave Bémont), Michel Hinderyckx (Monsieur Schutz) et Pierre Plume (le recteur).

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Cinemaniacs - 7/2004 - Roger Simons

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Michel Hinderyckx est un Monsieur Schutz parfait de suffisance, directeur sadique soucieux de sa carrière, flanqué d'un recteur incompétent (Pierre Plume), qui chez Hergé serait grand consommateur de caramels mous.
Le public frémit de voir la nounou (savoureuse Françoise Orianne) porter la petite Irène (future grande scientifique) au milieu de kilos d'uranium…. On reste pantois devant le polonais de Colette Sodoyer qui sur scène a le charme, la trempe et à la vivacité d'esprit de Marie Curie. On savoure la transformation du génie français mal dégrossi Pierre Curie, sous les traits (y compris de vodka) de Laurent Renard. Et la bonhomie, l'appétit de vivre de Bichrome (Gerald Wauthia).
Rayonnante cela va de soi, irradiante comme de juste, effervescente, on l'imagine, cette comédie devrait ravir les chercheurs du FNRS et du CNRS réunis tout autant que le public, conquis par ce spectacle familial joue dans un esprit de proximité, de tréteaux.

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L'Echo - 29/7/2004 - Sophie Creuz