S'ils avaient le choix, les spermatozoïdes courraient-ils en frétillant vers l'ovule ?

Un spectacle drôle et émouvant, tout en douceur et en finesse.


Patrice Mincke passe avec aisance d'un personnage à l'autre. Tous aussi efficacement joué que brossé dans la mise en scène de Martine Willequet.

Une attitude, un geste pour en dire plus que les mots et voir le père coincé avec son fils, le genre « cavalier » d'un policier... Le comédien est un tendre. S'il nous fait rire en croquant ces multiples individus , il cherche avant tout à nous en montrer l'humanité, leur générosité, leurs failles, leurs maladresses. Il ne se cantonne pas à l'entourage.

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Le Soir - 26/3/2002 - Janine Dath

La croyance dit que l'on revoit le film de sa vie quelques instants avant de la quitter... Le contraire est aussi vrai. On peut voir sa vie avant même d'y avoir mis un pied. La preuve par ce one-man show dans lequel Patrice Mincke anticipe l'existence de Colin, futur homme qui, à ce stade de l'histoire (le début!), n'en est pas encore bien loin dans sa bio puisqu'il n'avance qu'en remuant de la queue, c'est-à-dire en spermatozoïde. Sans doute poussé par ses nouvelles responsabilités de jeune père, Mincke prévient Colin: il n'aura rien sans rien, vivre est un métier et tout le boulot reste à faire ici s'il décide d'y venir…

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Mosquito - 2/4/2003