Un huis clos sur fond de collaboration et des dialogues en forme d’hommage à Audiard

Dans le Paris occupé, un bistrot voit passer occupants et occupés, des résistants aux collabos en passant par les gens simples qui tentent simplement de s’en sortir. La fin de la guerre approchant, la tension monte, les situations s’emballent et les masques tombent.


L’écriture de la pièce révèle encore plus de profondeur scénaristique qu’à l’accoutumée (…) Comme Xa, Bénédicte Phillipon joue plusieurs rôles dans cette pièce. Si on l’aime en rat des champs, son rôle de chienne des villes lui va à merveille. La bergère allemande qui sommeille en elle arrive à captiver le public et à faire rire toute la salle avec un simple battement de langue. Son accent allemand et ses grands yeux de labrador ont probablement fait craquer tous les chiens errants du quartier à n’en pas douter. Mais n’oublions pas non plus la superbe performance de Manon Hanseeuw, dont la voix résonnera dans la salle avec passion tous les soirs jusqu’à la fin des représentations.

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Culture remains - 3 mai 2017

Comme d’habitude, le rire est au programme du Magic Land. Cette fois cependant, la troupe se dirige également un peu plus vers une émotion qui n’est pas sans risque pour le rythme de la pièce. Difficulté habilement surpassée, puisque le soufflé ne retombe pas. L’énergie des comédiens soutient habilement le texte et ses nombreuses extravagances. Citons à ce titre deux perles du spectacle, à mourir de rire : Bénédicte Phillipon en soldat allemand, et Philippe Drecq préparant l’attentat.

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Yuri Didion - 2 mai 2017 - Demandez le programme

Cette réussite est due au risque pris par Patrick Chaboud et ses acteurs qui, en plus d’une écriture bien plus fine que d’habitude, se permettent d’aller loin dans l’imagerie et la gravité de l’époque tout en prenant le parti d’en rire. Les nazis en uniformes sont présents, les résistants préparent un attentat, les collaborateurs dénoncent et/ou changent de camps, des personnes sont maltraitées ou mêmes torturées, etc. Tout en réussisant à garder la folie, l’absurdité et l’hilarité propres aux précédentes créations. Chapeau!

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Le Surricate Magazine - 5 mai 2017 - Loïc Smars

Le Magic Land propose un huis clos très bien maîtrisé avec des personnages haut en couleur. Au cours des deux heures, les comédiens ne lâchent rien et jouent allégrement avec les mots et le public. Une fois de plus, la mise en scène rend le spectacle à la fois dynamique et particulièrement original pour les néophytes.
Cette marque de fabrique, le Magic Land la cultive depuis longtemps, entrêmelant ses spectacles de burlesque, numéros de chant, de danse et autres effets spéciaux. Porté par un public conquis, les moindres maladresses sont d’ores et déjà pardonnées. Un fou rire mémorable des acteurs sur scène a plongé la salle, ce mercredi soir, dans une hilarité générale.

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4 Mai 2017 - La Capitale